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Culture Générale et Expression BTS 1ère année Devoir 2

Étude de cas : Culture Générale et Expression BTS 1ère année Devoir 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2019  •  Étude de cas  •  3 283 Mots (14 Pages)  •  875 Vues

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1.Analyse des documents et extraction des idées à retenir :

1.1 Le document 1 est une lettre de type argumentatif.

Dans ce document datant de mars 2016, Françoise Dumont, présidente de la Ligue des droits de l’homme, s’adresse à Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Education Nationale, afin de l’interpeller sur les difficultés que rencontrent les enfants roms pour suivre une scolarité régulière dues à des expulsions perpétuelles de leurs campements.

Dans la lettre ouverte écrite par Françoise Dumont intitulée « Le droit à l’Education des enfants roms menacé par des expulsions incessantes », publiée dans le quotidien l’Humanité du 17 mars 2016, nous pouvons retenir les informations suivantes :

Les enfants roms et leur famille vivent dans des conditions très précaires et, du fait d’être sans cesse délogés de l’endroit où ils vivent, voient leur droit primordial à l’éducation supprimé. Elle nous rappelle qu’en France, l’école est obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, quelle que soit leur nationalité et, que dans la Convention internationale des droits de l’enfant qui a été signée par la France, il est inscrit que chaque enfant a le droit à l’éducation. On apprend qu’en 2015, plus de la moitié des personnes dénombrées dans les campements ont été chassés de force, dans des conditions inhumaines, et que sur les deux premiers mois de 2016, environ trois cents personnes par semaine dont un tier sont des enfants ont subi le même sort. Mme Dumont souligne que malgré le fait que l’Etat ai opéré des solutions de scolarisation pour ces familles, il manque tout un travail d’identification, d’information et d’aide aux remplissage des formalités administrative qui, aujourd’hui, est réalisé bénévolement par des associations. Néanmoins, tous ces efforts de la part des associations, sont systématiquement ruinés à chaque expulsion opérée par les préfectures et ce, hiver comme été, sans penser que cela anéanti les chances de ces enfants de pouvoir s’intégrer et étudier, et à leur famille d’avoir un emploi stable et un accès régulier aux soins médicaux. Un rapport de l’Unicef, met en évidence des chiffres alarmants en France concernant les jeunes en âge d’être scolarisés. Ceux-ci montrent que moins d’un enfant issu de la communauté rom sur deux va à l’école. A noter que cette décision ne vient pas de leurs parents, mais du fait que les municipalités refusent de les accueillir sur les bancs de leurs écoles.

1.2 Le document 2 est composé d’une photographie de type illustratif. Celle-ci est suivie d’un article de presse de type informatif.

Marie Piquamal, journaliste au quotidien Libération décrit l’histoire du petit Slavi, un jeune rom bulgare qui, a 10 ans, vit dans une tente dans une zone industrielle avec ses parents et sa petite sœur depuis qu’ils ont été expulsé du camp « La Folie » de Bobigny en Seine Saint Denis.

Dans cet article de Marie Piquamal paru dans le quotidien Libération du 16 septembre 2015, intitulé « Slavi, 10 ans, dort dans la rue…depuis des mois », la journaliste nous raconte l’histoire d’une famille rom bulgare forcée de changer sans cesse de lieu de vie, passant des hôtels sociaux aux bidonville et maintenant obligée de dormir sous une tente au milieu d’une zone industrielle et ce, depuis plusieurs mois, car systématiquement délogée par les forces de l’ordre. La photo illustrant cet article est prise en plan moyen et en contre-plongée. Elle nous montre d’ailleurs les conditions dans lesquelles le petit Slavi âgé de seulement 10 ans doit vivre. On y voit une tente calée tant bien que mal sur un trottoir par une palette avec à l’intérieur cet enfant assis au bord d’un matelas de fortune jouant avec une peluche. Le témoignage de Baptiste Pascal-d’Audaux, médiateur scolaire à l’Aset 93, qui suit cette famille depuis deux ans et demi, décrit une famille brisée, qui vit dans la peur de se voir retirer ses enfants, sans pour autant pouvoir les protéger comme ils le voudraient puisqu’obligés de vivre dans des conditions plus que précaires et dangereuses, et dans l’impossibilité de scolariser leurs enfants à cause de ces expulsions incessantes.

1.3 Le document 3 est un article de presse de type informatif.

Quelques jours avant la fermeture d’une partie du campement de la 3jungle » de Calais en février 2016, Geneviève Avenard, Défenseure des enfants, interpelle le gouvernement concernant les conditions de vie insalubres et inhumaines et la nécessité de protéger les mineurs.

Publié dans l’hebdomadaire culturel Telerama du 23 février2016, cet article de Juliette Bénadent intitulé « Dans la « jungle » de Calais avec la Défenseure des enfants » nous pouvons relever les informations suivantes :

Une partie du bidonville de la « Jungle » de Calais doit être évacuée à suite d’une décision de justice le 25 février 2016. Les CRS en poste devant l’entrée du campement sont censés ne pas intervenir avant trois semaines. La Défenseure des enfants, mandatée par Jacques Toubon, est en visite dans le campement afin de mesurer les conditions dans lesquelles vivent les populations occupant les lieux, et plus précisément les mineurs. Il en ressort que les conditions de vie y sont déplorables et que les familles et les mineurs isolés que l’on compte au nombre d’au moins trois cents, ne sont pas suffisamment préparés à cette évacuation, notamment par le fait du manque de structures d’accueil à proximité, permettant aux enfants de poursuivre leur scolarité et aux adultes ayant un emploi de le garder. Malgré la présence du centre Jules Ferry, et d’un centre d’accueil provisoire (CAP), les conditions ne sont pas suffisantes pour pouvoir accueillir tout le monde dans des conditions de vie acceptables. La défenseure, avait déjà visité le site quelques mois auparavant et en avait fait un rapport accablant concernant la prise en charge des populations y vivant, ce qui avait suscité la colère du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Suite à cela, quelques améliorations ont été observées au niveau de la distribution des repas, du nombre de places dans le centre réservé aux femmes et aux enfants, dans la construction d’une salle polyvalente et d’une école, si cette dernière obtient bien l’accord pour commencer les travaux. Le CAP donne accès à 1500 places réparties dans des containers climatisés de 12 lits chacun sans eau ni moyen de cuisiner. Les habitants peuvent prendre leur repas et se doucher au centre Jules Ferry situé juste à côté. Un bâtiment est en préfabriqué

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