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Analyse de l'épilogue de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce

Cours : Analyse de l'épilogue de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2024  •  Cours  •  791 Mots (4 Pages)  •  60 Vues

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Séance 8 : LL11- Epilogue de Juste la fin du monde.

Intro :

Auteur et Oeuvre :

Passage : Dernier texte de la pièce, il s’agit du dernier monologue de Louis celui-ci semble être en dehors de la pièce, puisque c’est une intervention après sa mort. C’est un monologue sous forme de prosopopée, c’est-à-dire une figure de style qui fait parler un défunt.

Enjeu : Transporter le lecteur ou le spectateur de ce texte dans un monde onirique (Un monde de rêve) grâce à l’évocation d’un souvenir, Ce souvenir peut être perçu comme une allégorie perte de son échec : il ne cri pas il ne parvient pas à crier.

Mouvement :

1er mouvement : l1-4= la mort de Louis

2ème mouvement : l5-18= le souvenir

3ème mouvement : l19-27= le cri impossible.

La prosopopée démarre dès le début de plus le premier mouvement se remarque grâce à l’interligne

Citation

Procédé

Interprétation

V1-3

Présent de narration

Crée une temporalité complexe, évoque ce qu’il s’est passé après son départ, des évènements passés par un présent, Le personnage est hors temps.

V3

Verbe « mourir »

Cc de temps « quelques mois »

« une année tout au plus »

Donne une transition tragique, mais cette dimension tragique est atténuée par les cc de temps qui sont imprécises et qui rendent sa mort comme anecdotique.

2ème mouvement

V5

Pp « je »

Vient confirmer la portée autobiographique de l’œuvre

Créer un contraste entre le 1er mouvement tragique et le 2ème un souvenir agréable

V6

()

Met en valeur l’importance de cette étape pour enfin se libérer

V5 au vers 10

Présent d’énonciation et présent de narration

Efface les frontières entre le passé et le présent, temporalité qui échappe à  une conception traditionnelle

V7 et 8

Anaphore du présentatif « c’est » 

Créer un effet de réel vu ce qu’il ancre le souvenir

Les indicateurs spatio-temporels donnent l’impression d’une réalité et d’un souvenir agréable.

V9 et 10

Antithèse « la nuit dans la montagne, l’été et dans le sud. »

Viennent contrer l’impression agréable par une antithèse

V12

Métaphore filée du voyage, du cheminement. « voie ferré », « route », « chemin », « marcher », « passe »,

Qui suggère que le personnage est à la recherche d’une issu.

La voie ferrée qu’il choisi représente le chemin le plus sûr et le plus direct pour trouver une issu. La voie du chemin de fer peut aussi montrer son destin.

V13-14

Verbe au futur

Il évoque le côté rassurant qu’il attend et veut se mettre en sécurité.

L’utilisation du futur évoque l’espoir, un avenir encore possible. Il cherche à se retrouver avec lui-même, redonner du sens à sa vie et accepter sa propre mort.

V15

viaduc

Ce passage difficile entre la vie et la mort

V15-18

Les indices spatio-temporels sont précis.

Une hypotypose

Donnent une description vivante du paysage.

Le dramaturge nous plonge dans un univers onirique et cette poésie évoque le passage de la vie à la mort entre le ciel et la terre. Un voyage entre sa propre mort.

3ème mouvement :

V19-v20

Registre lyrique

On ressent l’expression d’un regret par l‘utilisation du conditionnel, on a aussi l’appel de certains sens, évocation du sens de l’ouïe qui éveille la sensibilité du spectateur pour partager davantage ce moment. Mais qui nous rappel le silence qui pèse sur cette famille.

V21

2 adj « long », « joyeux »

Montrent comment ça serait apaisant et libérant de pousser ce cri il le fantasme démentiel.

V23

Verbe hurler = hyperbole

Rappel l’effet cathartique de l’effet poussé. Pour se libérer de ce drame violent qui se submerge.

V24

Aveu car ce cri n’a pas été clamé.

V24-25

Epanorthose avec un verbe au présent de narration et au passé composé.

Il ramène tout d’un coup le personnage à la réalité et au présent, porte un regard sur ce qu’il s’est passé.

V26

Adv « seul »

Evocation d’une certaine résiliation, son renoncement de le dire à sa famille.

Est mis en valeur au milieu du vers, et il est seul avec le bruit des graviers, qui donne référence qu’il suit le trajet de sa mort avec les allées du cimetière. Le revêtement du cimetière, le chemin vers sa propre sépulture.

Le syntagme(mot) bruit est un peu ironique ou c’est seulement le bruit du gravier qui l’accompagne et non pas le bruit somptueux du cri qu’il voulait pousser.

V27

phrase détaché par un interligne

Vient clore la pièce avec une tonalité pathétique. Mais l’emploi du futur attenue cette tonalité comme si le personnage avait encore un avenir

 CCL : Cette épilogue n’est pas un dénouement traditionnel, il reflète la pièce dans sa totalité. C’est une métaphore de l’impossibilité à dire son secret. Un homme entre ciel et terre pourrait se libérer et rencontrer le bonheur en criant.

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