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ADM1402

Synthèse : ADM1402. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2020  •  Synthèse  •  2 254 Mots (10 Pages)  •  566 Vues

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Je suis née avec une grande passion pour le voyage, une passion pour la découverte de notre monde et tous ses endroits, les uns plus fascinants que les autres. Grâce à cette passion, j’ai la chance d’être à l’emploi chez la meilleure ligne aérienne vacances au monde; Air Transat. Cette corporation m’a permis d’ouvrir les yeux sur le domaine de l’aviation; un monde encore méconnu et pas toujours rose avec ses nombreux défis. L’un des plus grands défis, selon moi, est les effets néfastes qu’une entreprise aérienne a sur notre chère planète Terre. Cela dit; dans ce travail, je parlerai de l’impact climatique du transport aérien.

De nos jours, de plus en plus de gens utilisent l’avion comme moyen de transport puisque celui-ci est de plus en plus abordable avec la concurrence des prix. Que ce soit pour une curiosité culturelle, visiter la famille et les amis à l’étranger, ou simplement par voyage d’affaires, nous finissons tous par être à bord d’un avion, et même plus souvent que prévu. Cependant, ce petit luxe vient avec une étiquette à grand prix sur les effets néfastes sur notre monde. Les changements climatiques touchent toutes les régions du monde, sans exception. La preuve en est avec la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes, comme les vents violents et les pluies diluviennes, les inondations, les crues soudaines, l’érosion des côtes et les glissements de terrain, augmentent partout sur la planète.

Nous vivons tous présentement, et ce depuis des années une grande réalité où des phénomènes climatiques sont de plus en plus présents. La principale cause du réchauffement climatique est le taux de gaz à effet de serre qui s’élève à une vitesse inquiétante. Les émissions polluantes des moyens de transport de personnes sont généralement rapportées au passager-kilomètre, obtenues en divisant les émissions totales sur un trajet donné par le nombre moyen de passagers et la distance parcourue.

Selon une étude de la Banque mondiale publiée en 2013 , le contenu CO2 du transport aérien dépend fortement de la classe choisie. Ainsi les passagers de première classe ou de classe affaires ont une empreinte carbone 9 fois ou 3 fois plus forte que les passagers en économique. Cela est lié au fait qu'il y a moins de sièges au m2 dans ces classes et que leur taux de remplissage est moindre, de plus, ces passagers ont aussi plus de bagages.

Ce phénomène est un phénomène évidemment d’actualité, car ça touche cette génération et les générations futures et nous devons agir maintenant. Ce n’est pas pour rien qu’un demi-million de protestants se sont mobilisés dans les rues de Montréal le 27 septembre dernier, et ce sans compter les mobilisations partout à travers le monde! Mais à qui revient la responsabilité de réduire les effets sur l’impact climatique du transport aérien – le gouvernement ou les voyageurs?

Synthèse de documents

À qui revient la responsabilité de réduire les effets sur

l’impact climatique du transport aérien; le gouvernement ou les voyageurs?

Quand il s’agit de débattre qui a la plus grande responsabilité pour réduire les effets sur l’impact climatique du transport aérien, est-ce le pollueur, aussi nommé ci-dessous le gouvernement, car celui-ci possède le pouvoir sur ce que les entreprises ont le droit d’exercé? Ou si l'on va à la source et que c’est simplement les consommateurs, que nous appellerons ci-dessous les voyageurs? La planète est la préoccupation de tous, mais si nous cherchions la source du problème qui serait le coupable? Plusieurs auteurs essaient sans fin de s’attarder à ce phénomène pour éventuellement trouver une solution à long terme. C’est à l’aide d’un corpus de cinq (5) documents que je vais tenter de répondre à cette question.

La réponse revient souvent sur la cessation totale du déplacement aérien et un retour vers l’automobile, dans l’article de Mme Isabelle Paré intitulé « Pour le climat, seriez-vous prêt à sacrifier vos voyages en avion? » dans Le Devoir du 17 novembre 2018.

En matière de gaz à effet de serre, chaque vol transatlantique donne par passager l’équivalent de 60% des émissions produites par l’utilisation annuelle d’une automobile. Ainsi, « Le transport, ça reste la barrière psychologique la plus forte à franchir au Québec. Dans ce domaine, il n’y a pas encore de culture du partage », affirme Catherine Potvin, experte en réchauffement climatique et ex-négociatrice des accords sur le climat. Cependant, Mme Paré pense que plutôt que de culpabiliser l’individu, il faudrait trouver des solutions pour ainsi éliminer les déplacements évitables tout en encourageant le télétravail ou les réunions via Skype ou autres types technologiques.

D’un autre angle, elle attaque aussi le gouvernement qui ne suggère aucune réduction du transport aérien, car même avec les campagnes du gouvernement pour diminuer la diminution de l’empreinte de carbone, celle-ci a peu d’impact. C’est alors qu’elle explique que le gouvernement doit prêter main-forte, car « selon une étude réalisée en 2017 à l’Université de Vancouver et à l’Université de Lund, en Suède, la plupart des actions prônées par les décideurs publics font mouche en ciblant des mesures assez peu efficaces pour réduire réellement les gaz à effet de serre. ».

Je crois sincèrement que cet article est pertinent sur la responsabilité que doivent prendre les voyageurs et ce avant même que le gouvernement, d’où celui-ci est présentement très libre sur ce sujet et si la demande n’y était pas présente, il n’y aurait tout simplement pas d’industrie aérienne.

Ensuite, le problème semble aussi venir du voyageur dans l’article « Le tourisme cause près de 10% des émissions de gaz à effet de serre » de Marlowe Hood & Catherine Hours datant 7 mai 2018 avec l’idée que les gens ne veulent pas arrêter de voyager, car au contraire, ça augmente; « Outre la taille de la population, ce qui est préoccupant est que les gens tendent à voyager plus loin, plus fréquemment, et par avion, avec des revenus accrus », explique Ya-Yen Sun, de l'École de commerce de l'Université du Queensland. D’où celle-ci confirme que le changement du profil voyageur est très lent, qu’il n’y a pas de culture du voyage; « Les changements de comportement de la part des voyageurs (voyager moins, plus près de chez soi, ou même régler une compensation carbone) s'avèrent lents et marginaux ». D’un point de vue technologique, en matière d’amélioration ou même d’efficacité

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