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Cours de droit culture générale

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Par   •  4 Mars 2019  •  Cours  •  17 448 Mots (70 Pages)  •  515 Vues

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Culture générale

Première période : période grecque de -3000 à -150

La période grecque se caractérise par la prédominance de l’homme, par un modèle d’utopie, c’est-à-dire par la prévalence des idées sur le matériel, on est moins dans le pragmatisme que dans les idéaux même si comme on le verra, il y a eu une évolution au cours de cette longue période, plus on se rapproche de l’époque dite romaine plus le pragmatisme ou le déterminisme se fait présent. En revanche il y a une chose qui n’existe pas au cours de l’époque grecque c’est la référence à l’argent. Mais pas au commerce, ni à n’importe quel pouvoir financier.

Au niveau de l’organisation politique, la Grèce n’était qu’un amalgame de cités états, chaque ville avait sa structure avec une souveraineté qui leur était propre. C’est une conception qui est ancienne, et que l’on peut retrouver à l’heure actuelle (ex : communauté urbaine de Dunkerque). Qui ont des prérogatives autonomes, leur propre fonctionnement, propre financement etc.

Dans la Grèce antique, le pays n’existe pas en tant que tel, il n’y a que des villes qui sont indépendantes les unes des autres et qui communiquent très peu. Le seul moment où les cités communiquent c'est pour faire la guerre, pour se défendre, mais les seules collaborations inter cités que l’on retrouve sont fondées sur l’usage de la force. Chaque cité états présentent malgré tout certains points communs, tout d’abord au niveau de l’attribution de la citoyenneté.

 Pour être Grec, il fallait avoir le droit du sang, peu importe le lieu de la naissance, ce qu’il fait renforcer l’idée que chaque cité grecque était très refermée sur elle-même, l’ouverture sur les autres n’existaient pas, on avait peur de ce qui ne venait pas de la cité. Par ailleurs, deuxième point commun, chacune était mise sous la protection d’un dieu. La religion est intégrée dans le mode de gouvernement de la cité état et les oracles n’étaient pas des prêtres ou des religieux, ils étaient chargés de dire à la population ce qu’il fallait faire par rapport à l’évolution et à la prospérité de la cité.

A Athènes, le mode de gouvernement était la démocratie. Le mécanisme de l’élection soutient qu’il y a une différence de gouvernance dans la population, elle présuppose qu’il n’y a pas d’égalité entre les candidats, puisque ceux qui se présentent pensent être plus compétent que les autres. Le tirage au sort est considéré comme le mode le plus juste de démocratie puisqu’il y a une égalité entre les citoyens. Athènes est considéré comme le modèle de démocratie, car la souveraineté se retrouve dans chacun des citoyens, il se retrouve de manière égale dans chacun des citoyens, la compétence c’est fixer les objectifs de la cité, les mettre en pratique, ce n’est pas forcément la compétence requise, mais pour cela l’administration existe, les citoyens sont également compétent de manière égale pour fixer la politique générale à suivre, une administration est là pour mettre en œuvre la politique d’état choisie. Le modèle athénien est parfait puisqu’il donne à chaque citoyen la même souveraineté. Le citoyen est tout puissant, sa volonté est absolue, de la même manière que la liberté du citoyen est absolue.

La première limite, c’est les autres, la deuxième c’est la loi, puisque le citoyen élu crée la loi. La volonté et la liberté individuelle, préserve chaque citoyen contre les autres. En dehors de cette règle suprême qui n’a que pour seul but d’éviter les abus, chaque citoyen athénien dispose de la plus parfaite liberté de penser et d’agir. A côté des citoyens, on retrouve les métèques (ceux qui ne sont pas citoyens, les non citoyens étrangers, ils n’ont aucun pouvoir de décision sur le fonctionnement des structures. Les esclaves sont ceux qui travaillent, considéré comme un moyen de production de ce qui est nécessaire à la vie, ils n’avaient aucun pouvoir de décisions.

Deuxième cité Spart, le modèle de développement des individus est différent de celui d’Athènes, ce que l’on enseignait c’était un message, on le formait à obéir à une structure militaire, ce à quoi on formait le citoyen athénien c’était l’intelligence, à Spart c’était la force, et là il y avait une parfaite égalité entre hommes et femmes, Spart présente cinq particularités, c’était le modèle de la cité guerrière, l’éducation disparaissait au profit de la force, par ailleurs, à Spart, il n’y avait pas de démocratie. Le pouvoir était donné à l’âge car le plus vieux était le plus sage.

La gérontocratie spartiate est liée à un choix divin (un dieu qui décide de la vie ou de la mort). Lorsqu’il y a un gouvernement de militaires et qui ont un âge certain, il y a un immobilisme quasi certain, la société n’évolue jamais, on est sur la reproduction de modèle identique.

Avec l’arrivée d’Alexandre le Grand, il y a eu plusieurs évolutions majeures dans le système politique général, car le système était une cité état qui ne cherchait pas à s’étendre et qui restait sur elle-même, il a étendu énormément le territoire sur lequel la pensée dite grecque allait s’étendre, cette stratégie a conduit la civilisation grecque a sa perte, ils ont voulu imposé leur modèle en ne faisant aucunes concessions à leurs règles, sans essayer d’intégrer les nouvelles qu’ils trouvaient sur les territoires conquis. Avec l’expansion et certain immobilisme, conduit à la chute.

Deuxième évolution nécessaire, jusqu’à lors, nous étions dans des modèles de Démocratie sauf à Spart ou c’était une gérontocratie des dieux. Il y avait la volonté d’un seul, de devenir chef de tous les territoires. Il devait mener les combats, et il ne mourait pas au combat. A la fin de l’époque grecque, une royauté était à l’opposé de ce que l’on a pu connaître à l’époque traditionnelle

Deuxième point, la religion

Elle était polythéiste (avec plusieurs dieux), il y avait un dieu par cité, et un dieu au-dessus des dieux, il n’y avait pas de notion de bien ou de mal, les dieux n’étaient pas là pour donner des normes de comportement pour les hommes, mais ils étaient les guides de la cité, ils avaient une attribution collective, servaient l’ensemble des gens. Le dieu n’est pas là pour faire de la morale, mais pour guider la collectivité et le dieu n’a pas de clergé (pas d’organisation ecclésiastique).

Troisième point la philo

Au départ elle était totalement détachée de la nature et du fonctionnement du monde pour se consacrer sur l’homme, sa sagesse et sa vertu. Au fur et à mesure, la philosophie s’est progressivement teintée au pragmatisme et commencer à situer l’homme dans son environnement. Tout d’abord, première époque, les philosophes mathématiciens ont cherché à trouver une signification dans les nombres parce qu’il considérait que les mathématiques devaient conduire à l’harmonie, que l’harmonie c’est ce qui conférait le bonheur à l’homme, il n’y a que des proportions parfaites qui pouvaient conduire à la sagesse et à l’apaisement. C’est l’harmonie des chiffres qui doit conduire au bonheur

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