Commentaire de texte de Louise Labé Sonnet XI

Commentaire composé du texte de Louise Labé

Introduction :

Bonjour à tous, aujourd’hui nous allons vous présenter une analyse complète sur le sonnet XI :“ Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté” de Louise Labé.

Ce sonnet lyrique, publié en 1555 durant la Renaissance, se structure en décasyllabique et en rimes embrassées . Louise Labé, connue pour ses écrits ayant pour thème principal les supplices de l'amour, y relate le chagrin amoureux notamment à travers de nombreux procédés stylistiques.

Ainsi on peut se poser la question : en quoi ce sonnet lyrique de Louise Labé illustre-t-il la plainte amoureuse ?

Dans un premier temps nous parlerons de la passion amoureuse, puis de la souffrance de la poétesse et enfin nous terminerons notre étude par le sonnet lyrique et sa musicalité.

1- La passion amoureuse

a- L’expression du regard

Tout d’abord; ce sonnet lyrique est caractéristique du regard. En effet l'expression de la vue semble être la principale source des sentiments de la poétesse comme on peut le voir à l’utilisation d’un champ lexical qui recourt à la vision: ”mon œil" (v.4) ; “larmes” (v.7) ; ou encore “ yeux” (v.1 et 10). De plus, il est, dès le premier vers du sonnet, mis en avant avec une anaphore “O doux regard, ô yeux pleins de beauté” (v.1) ce qui souligne son admiration et la puissance du regard. Louise Labé utilise notamment les termes “mes yeux” (v.9) et “ses yeux" (v.10) qui montre la connexion du regard. D’autre part, la vision est outil de quelques figures de style comme la métaphore"petits jardins” (v.2) qui sont comparés au regard et qui ont comme but de souligner la douceur et l’intimité de ces beaux yeux. Ou encore l’hyperbole “plein de beauté”.

b- L’amour à travers le sonnet

Ce sonnet est aussi source d’amour à travers de nombreux procédés stylistique qui relate l'amour tels que la personnification “fleurs amoureuses” (v.2) qui donne des sentiments humains à un être inanimé par conséquent cela provoque une insistance sur l’amour de Louise Labé ou une propagation de son amour puissant sur les fleurs aux alentours. Mais aussi par l’anaphore “tant” (v.) qui insiste sur cet amour qui prend la place de son cœur. D'ailleurs, on repère aussi une ponctuation exclamative avec la présence de quelques points d’exclamation “!” (v.4 et 8) ou encore l'anaphore en “ô” (v1 et 4) qui montre que malgré la peine apportée par cet amour, lui procure aussi de l'émerveillement.

2- La souffrance de Louise Labbé

a- Un sonnet construit sur la plainte

Cependant cet amour n’est pas toujours heureux. Ce sonnet insiste sur la souffrance de la poétesse face à un amour exprimé non réciproque. Contrairement au premier quatrain qui manifeste son admiration et son amour, le deuxième quatrain est composé du lexique de la douleur avec “rude cruauté” (v.5), “rigoureuse” (v.6), “larmes langoureuses” (v.7), ou encore “l’ardeur” et “tourmenté” (v.8) qui nous montre explicitement que l’auteur ressent du désespoir face à cette amour dont elle n’est pas maîtresse. Sans oublier les procédés qui sont utilisés pour accentuer la peine de la poétesse tel que le chiasme “ô cœur felon, ô rude cruauté” (v.5) qui montre l'opposition de ses sentiments, ou encore l’antithèse “ ô doux regards, ô yeux plein de beauté” (v.1) qui extériorisent l’expression des sentiments contraire.

b- les désordres amoureux

Ainsi, à

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