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Sociologie des organisations et des institutions

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Par   •  14 Décembre 2023  •  Fiche  •  1 389 Mots (6 Pages)  •  91 Vues

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             Sociologie des organisations et des institutions

DST : Le 25 octobre

Séance 1 : Le travail est-il une marchandise comme une autre

  1. Sociologie du salariat, entre marché et organisation

Tout le cours sera structuré autour d’une problématique.

Bibliographie : Michel Lallement : Le travail, une sociologie contemporaine

Monchatre : Sociologie du travail, le salariat

          Introduction


La première difficulté c’est que le travail n’est pas           . C’est une réalité changeante selon les endroits, en particulier entre les frontières. Le travail semble constitué un variant anthropologique. Les hommes, les femmes ont travaillés dans le sens où ils ont une activité dans le but de satisfaire les besoins humains. On retrouve dans “La grande transformation de Karl Polanyi”, une définition substantive de l’économie, le besoin matériel de l’humain. Toute l’économie d’autosubsistance représente du travail. Pour Polanyi, cette transformation c’est l’avènement d’un marché autorégulateur et surtout l’idée que le travail va être considéré comme une . Il parle de pseudo-marchandise dans le sens où il considère qu’il n'est pas possible de débarrasser le travail dans sa dimension symbolique sociale pour faire une marchandise. Le but c’est de vendre le travail, de valoriser le travail d’où le Salariat.

  • Dominique Méda nous parle d’invention du travail, elle dit finalement le travail est inventé à la fin du 19eme siècle comme une notion abstraite qui va rassembler dans un même nom quelque chose qui est considéré auparavant comme un péché.
  • 1ère difficulté : le travail dans ses formes n’est pas une réalité anhistorique.
  • 2eme difficulté : Aujourd’hui la forme dominante du travail c’est le salariat. Dans le système capitaliste on achète et on vent du travail, le travail devient libre parce qu’on sort de modalités des autres travaux qui étaient forcés auparavant (l’esclavage). En même temps le salariat, c’est l’idée que le travail est faussement libre, c’est le fait d’avoir un travail subordonné
  • 3eme difficulté : le terme même de salariat n’est pas une réalité anhistorique. Le salariat au temps de Marx n’est pas le salariat qu’on observe aujourd’hui. Aujourd’hui, les syndicats sont là pour les salariés.
  1. Le sens du mot travail
  • Qu’est-ce que le travail

Etymologiquement, le mot travail vient du latin tripalium. Le travail est une souffrance insupportable. Le travail suscite beaucoup de peine et de souffrance. La femme qui souffre pour donner la vie est appelé “un travail”. Le travailleur au moyen âge c’est aussi le nom qu’on donne au bourreau. Le tr

avail était synonyme de souffrance. Travailler c’est

tourmenter, c’est faire souffrir une personne physiquement. On retrouve cette expression aujourd’hui dans travailler une pièce. On comprend de manuels de sociologie la nuance quand il s’agit du travail. Georges Lefranc rappelle que le Tripalium est un instrument qui vise à immobiliser les animaux.

  • Travailler pourrait aussi signifier Voyager : la morale de cette séquence, c’est qu’il ne faut pas chercher dans l’étymologie une vérité profonde en sociologie. C’est une posture qui est surtout très scolaire et très naïve. Elle peut être subjective mais ne présente aucune garantie de la scientificité. Pour les Grecs, le travail manuel c’est l’horreur. Ceux qui travaillent avec leurs mains ne sont pas des citoyens. Chez les romains, on oppose le Labor à l’otium (l’otium c’est l’activité du loisir). Au moyen âge la justification des ordres repose également sur les delatoresses, les oratoresses et les laboratoresses.
  1. Le salariat honni, salarié désiré ?

Au XIXème siècle dans la lignée, le salariat est considéré politiquement comme la pire des choses. La CGT met cette productivité ultime : l’abolition du salariat. Un siècle plus tard, le salariat est devenu quelque chose de positive. Le salariat est devenu synonyme de l’ensemble des droits sociaux qui ont été acquis dans la lutte syndical depuis la fin du 19éme siècle. Les non-salariés sont privés de ces droits. De même, il y’a 150ans, Marx dénonçait le salariat, aujourd’hui Bernard Frio semble dire l’inverse comme le salariat est une force émancipatrice. Comment comprendre ce revirement, est-ce qu’il y’a une contradiction ? Le salariat n’a pas de vérité intangible. Ce qu’il faut comprendre c’est les transformations de l’objet.

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