LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Sociologie Politique Des Institutions Militaires Michel Foucault

Mémoire : Sociologie Politique Des Institutions Militaires Michel Foucault. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2014  •  1 404 Mots (6 Pages)  •  1 039 Vues

Page 1 sur 6

Sociologie politique des institutions militaires

Travail sur le rapport entre armée et pouvoir politique.

Michel Foucault, dans Surveiller et punir, ouvrage philosophique, s’intéresse à la disciplinarisation de la société. C’est un phénomène de transformation de l’Etat, de la société et du pouvoir.

Foucault, 1926-1984, grande figure intellectuelle en France fin des années 60, il a publié une bonne 60aine d’ouvrages. A partir de 1870 il obtient une chaire d’ « histoire des systèmes de pensées » au Collège de France (conservatoire du savoir académique).

Issu d’un milieu bourgeois, fait des études brillantes qui lui permettent d’entrer à Normal Sup en 1946 où il suit des études de philosophie (Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm). En 1951 il passe l’agrégation de philosophie et enseigne à l’Ecole Normal sup la Psychologie. Ses études sur la psychologie et la médecine l’amènent à travailler dans un hôpital psychiatrique.

Son intérêt pour le corps naît de ses études psychologiques.

En 1961, soutient sa thèse de philosophie : Histoire de la folie à l’âge classique.

Pour lui la manière dont on traite les fous et plus largement les marginaux dans les sociétés occidentales est révélateur de l’organisation de ces sociétés.

Il occupe toute une série de postes aux universités de Tunis et Vincennes.

Il était homosexuel et son intérêt pour les marginaux viendrait de là.

Il meurt du sida en 1984.

Foucault écrit dans les années 70 à un moment où les sciences humaines en France sont marquées par un moment fort. Il cite comme intellectuels pour cette époque Lacan, Benveniste, Levi-Strauss, Althusser, tous plongés dans les sciences humaines.

Son projet est de faire une analyse des sociétés contemporaines à partir de l’analyse des savoirs autour desquels elles sont organisées.

Il faut identifier les systèmes de pensées sur lesquels reposent ces sociétés.

La philosophie des savoirs, ou épistémologie, est une sous branche de la philosophie s’intéressant aux constructions logiques des savoirs (ceux qui les construisent, dans quel cadre, quel contexte, comment, pourquoi…).

Son postulat de départ est de considérer que derrière le savoir, il y a du pouvoir.

A travers ces savoirs produits, il trouve une certaine conception de la société, de l’ordre social. C’est une vision critique du savoir.

Le courant du structuralisme est une école transdisciplinaire (linguistique années 1920 : le langage est structuré par un certain mode de penser et reflète une organisation de la société/ se diffuse dans l’anthropologie et la philosophie) qui a la conviction qu’il existe dans les sociétés des conceptions qui sont sous jacentes et auxquelles les individus adhèrent de manière inconsciente. Les structuralistes travaillent sur le discours des acteurs sociaux pour comprendre les systèmes de pensées inconscients qu’il y a derrière.

La démarche de Foucault va consister à remonter dans le passé et à s’intéresser à la manière dont ces systèmes de pensées sont apparus.

Il adopte ainsi une démarche historique. Son travail est reconnu par l’Ecole des Annales, une école historique fondée dans les années 1920 par Lucien Febvre et Marc Block et qui se pose en opposition avec la conception majoritaire de l’histoire de l’époque qui s’intéressait surtout aux évènements et aux grands hommes. L’Ecole des annales met l’accent sur le fait que pour comprendre l’évolution des sociétés il faut s’intéresser à l’histoire sociale et économique. Elle a un souci de multidisciplinarité pour approcher l’histoire. La démarche de Foucault les séduit.

Pour lui des systèmes de pensées jouent sur le temps long (plusieurs siècles d’affilé).

Surveiller et punir, naissance de la prison, publié en 1975,

Foucault est à l’époque très engagé et milite pour l’extrême gauche maoïste. Il s’intéresse aux prisons et notamment parce qu’il participe à des groupes d’information sur la prison tenant des discours critiques et militants.

Il essai de comprendre pourquoi les sociétés occidentales ont recours à la prison contre les délinquants. Sur le plan fonctionnel elle est limitée dans son efficacité et a plutôt tendance à accentuer la délinquance.

Cet attachement à l’emprisonnement est lié à l’émergence d’un certain nb de conceptions culturelles dont il se propose de faire la généalogie.

A partir de quand la prison se pose comme le traitement privilégié de la délinquance ?

Le moment fort de la réflexion sur les systèmes judiciaires se passe entre le XVIème et le début XIXème. Se foisonnement intellectuel témoigne d’un changement qui est à l’œuvre.

...

Télécharger au format  txt (9.5 Kb)   pdf (106.6 Kb)   docx (12.1 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com