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Sociologie Des Organisations

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Par   •  22 Novembre 2013  •  9 125 Mots (37 Pages)  •  1 794 Vues

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PARTIE I : L’Organisation comme forme de rationalisation de l’action

Chapitre I - Le modèle sociologie : La bureaucratie selon Max Weber

I. Le processus général de rationalisation

A. Définition de la rationalisation

B. Les 3 grands domaines de la rationalisation

1. Le développement du capitalisme

2. Le développement scientifique

3. La bureaucratisation administrative

C. Les formes sociocognitives associées à la rationalisation

II. Le cas de l’appareil d’Etat : l’idéal-type wébérien de la bureaucratie

Chapitre II - Les modèles normatifs ou comment rationaliser le facteur humain

I. Les modèles mécanistes : l’organisation comme une machine

II. Le taylorisme ou le travail en miettes

Chapitre I : Le modèle sociologie : La bureaucratie selon Max Weber

I. Le processus général de rationalisation

Introduction :

La modernité représente la période s’étendant de la fin du XVIIIème à nos jours (Etats-Unis indépendants, révolution industrielle…).

Dans ce chapitre, nous évoquerons l’idée de rationalité, qui implique celui de raison. Aujourd’hui, on présume le monde rationnel, c'est-à-dire dirigé par des lois (mathématiques, physiques…). Dans l’antiquité, cette idée n’existait pas, le monde était fait et dirigé par les dieux. Nous pouvons donc établir une dualité modernité/rationalité.

La raison dépend d’un système de valeur, qui n’est pas le même suivant les époques et/ou les croyances, traditions… Action vient de « actios » qui signifie « a de la valeur ». Valeur qui dépend du système de valeur depuis lequel on la voit. Par exemple, l’action d’un Kamikaze est irrationnelle pour nous, homme moderne, mais est rationnel pour ce religieux en quête du paradis.

A. Définition de la rationalisation

Max Weber : « Organisation de la vie par coordination d’activités sur la base d’une étude précise des rapports entre les hommes, avec leurs instruments et leur milieu dans la perspective d’une plus grande efficacité et d’un meilleur rendement »

Dans cette définition, apparaît le terme efficacité, qui appel celui d’efficience. Mais n’apparait pas le non moins important concept d’effectivité.

 Efficience : L'efficience est la qualité d'un rendement permettant de réaliser un objectif avec le minimum de moyens engagés.

 Effectivité :

Ex : Une mouche vol dans l’appartement, un marteau est tout prêt. Vous tuer le mouche avec le marteau mais dommage collatéraux. Au lieu de tuer la mouche, pourquoi ne pas la laisser sortir ?

La rationalisation est donc un processus contingent (Europe à partir du XVIIIème siècle). Contingent s’oppose à universel, en effet n’apparait d’abord qu’en Europe. Mais l’occidentalisation du monde universalise ce processus.

 Contingent : Valable qu’à un(e) endroit/période précis(e).

Elle est également fortement associée à l’idée de progrès. A nuancer car aujourd’hui (et de plus en plus), les hommes pensent le monde d’hier meilleur que celui de demain.

 Progrès : Processus rendant l’ensemble de la situation des hommes meilleur. « Demain meilleur qu’aujourd’hui »

Progrès menait par le développement de la science, de la technique et du capitalisme

 Science :

 Technique :

B. Les 3 grands domaines de la rationalisation

1. Le développement du capitalisme

Max Weber :

- « La puissance la plus décisive de notre vie moderne »

- « Organisation rationnelle de l’activité à la recherche d’un profit toujours renouvelé »

- « Entreprise continue et rationnelle où domine le critère de rentabilité »

Le capitalisme était contingent à ses débuts, il s’est maintenant universalisé.

 Capitalisme :

2. Le développement scientifique

Associé au scientisme (science a priorité pour interpréter le monde), seule la science produit un discours légitime (acceptable et accepté) sur le monde, elle permet d’accéder à la vérité.

Cependant, cette vision semble naïve et erronée. Premièrement, la science ne décrit pas le monde, il y a d’autre moyen de le voir et le décrire comme la religion ou les arts. D’autre part, nous sommes en confrontation avec le monde mais ce n’est pas pour cela qu’on perçoit la vérité, elle est inaccessible. En effet nous constituons le monde, on ne peut donc pas en avoir une vision objective puisque ce que l’on perçoit est déjà filtré par nos sens et capacités mentales (les animaux ne voient pas comme nous, qui a raison ?). On s’accord donc à dire que c’est vrai mais ce n’est pas la vérité.

Pour continuer, même les physiciens ne sont pas objectifs. La physique quantique nous dit que l’observation de particules élémentaires, modifie ces particules, donc objectivité impossible puisque pour les étudier, on les modifie.

Donc la science est une intersubjectivité des chercheurs qui s’accordent à définir des principes vrais. Elle a tout de même évolué avec le temps (Terre plate  Terre Ronde).

Il ne faut pas tomber non plus dans le rationalisme « everything goes », c'est-à-dire que tout est pareil, tout se vaut.

La science a aussi apporté l’usage

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