ADM 2007 Provigo TN1

Fichier-réponse

Feuille d’identité

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David William Gagnon

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Provigo Le marché

Travail présenté à

Leila El Kamel

Dans le cadre du cours

ADM 2007

Introduction au Marketing

La planification d’affaires représente un processus continu de prise de décision qui guide l’entreprise à court, moyen et long terme. Cette planification est définie par une série de trois niveaux de planification essentielle qui permet la viabilité ou l’échec de celle-ci. Dans le cadre du cours ADM 2007, introduction au marketing, l’étude de cas Provigo Le marché, page 136, fait état de planification fonctionnelle aussi appelé planification marketing. M. Pierre Dandoy de chez Provigo est amené à répondre à la question : « Comment s’assurer que les consommateurs québécois optent pour Provigo plutôt que pour les autres chaînes d’alimentations ? » Et à proposer sa stratégie de planification marketing pour y parvenir. Au cours de ce texte, je répondrai à mon tour à cette question en me basant sur les résultats de mon analyse et de mes recherches afin d’opter pour la meilleure stratégie marketing que possible. Ce texte sera donc divisé en trois sections. Dans la première section, je présenterai les résultats sommaires de mes recherches ; dans la seconde, je présenterai une analyse de la situation afin de bien exposer le contexte de l’entreprise et finalement, je répondrai à la question proposée à l’étude de cas : « Comment s’assurer que les consommateurs québécois optent pour Provigo plutôt que pour les autres chaînes d’alimentations ? » et ce, en formulant ma propre stratégie marketing étant la mieux adaptée pour le cas.[pic 2]

Sommaire des recherches

Loblaws-Provigo a été fondé en 1969. Aujourd’hui, cette entreprise emploie près de 30 000 personnes dans la province du Québec, et ce, par le biais de ses 400 magasins détenus par des sociétés, des franchisés et des affiliés travaillant sous différentes bannières telles que Provigo, Maxi, Maxi et Cie, Loblaws, Club Entrepôt, Provigo et Les Entrepôts Presto (site officiel de Loblaws). Fait à savoir, Loblaws possédait 27,7 % du marché alimentaire au Québec en 2007, depuis ses parts de marché ont fortement diminué pour atteindre 23,4 % en 2014. Metro, Lobaws et Sobeys contrôlaient, à eux trois, 70 % du marché alimentaire en 2012, et 66 % de ce même marché en 2014. Cette perte de marché est liée en majeur partie par l’arrivée de nouveaux concurrents ; magasins-entrepôts de style Cotsco, magasins à rabais de style Wal-Mart, pharmacies (ex. : Jean-Coutu), magasins à prix uniques (ex : Dollarama) et magasins spécialisés associés à une certaines communautés culturelles (ex. : Marché Adonis) (CSMOCA, 2011). La tendance actuelle se dessine vers des supermarchés encore plus gros, offrant davantage de produits et de services connexes à l’alimentation telle que le nettoyage de vêtements, la finition de photos et les pharmacies permettant de ne faire qu’un « One Stop » (Ménard et al, 2009). Certes, ils ont perdu des parts de marché, mais ont en contrepartie élargi leurs secteurs d’activité pour réussir à suivre la tendance. Selon le MAPAQ,  la proportion du budget alimentaire des ménages québécois s’élevait à 11,6 % en 2011 et à 12 % en 2014. Les foyers québécois dépensent moins lors de leurs visites en magasin, mais multiplient les fréquences contrairement aux autres régions canadiennes. Le marché de l’alimentation est à son stade de maturité depuis bon nombre d’années et elle approche la saturation. Ce secteur a connu une forte période de consolidation, série de fusions, d’acquisitions et de regroupement dans le réseau de distribution faisant ressortir trois grands joueurs; Loblaws/Provigo, Sobeys/IGA et Metro, ce dernier étant le seul distributeur aux mains québécoises. Ce marché porte la valeur de la demande à 33,5 milliards de dollars pour 2012 et représente une dépense moyenne d’environ 8 600 dollars par ménage annuellement. Loblaws à un chiffre d’affaires de 32 211 millions de dollars en 2012 et 42 611 millions de dollars en 2014 (MAPAQ).

Tendance

Selon le bottin statistique de l’alimentation de 2013, plus d’un tiers de la population québécoise serait âgée de 55 ans ou plus, et serait à la recherche de produits plus santé, avec une faible teneur en matières grasses, en sel et en sucre. Ils recherchent même des aliments qui sont en mesure de guérir certaines maladies. L’ouverture des frontières sur le monde valorise aussi la demande pour des produits et des mets exotiques. À cela s’ajoute le style de vie effréné de la nouvelle génération qui a peu de temps à consacrer à la préparation de repas, ce mode de vie pousse la demande pour un type de « prêt à manger ».

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