Le classicisme

          Le classicisme apparaît à la fin du XVIeme siècle. Jean Racine fait partie de cette période. Après un début de carrière de dramaturge, racine vole de succès en succès grâce à son association avec la troupe de l’hôtel de Bourgogne. Après plusieurs pièces, il est reconnu grâce à une pièce en particulier. Phèdre écrit en 1677. Inspiré par les tragédies de Grec Euripide Hippolyte porteur de couronne, la pièce de Racine se situe à Trézène dans le Péloponnèse, à l'époque de la guerre de Troie. Phèdre est une histoire content l'amour impossible entre deux être totalement opposée.

Le passage étudié est le dénouement (Acte 5, scène 6). Après la mort de son fils, Thésée apprend qu'il était innocent. Que le seul coupable était Phèdre qui, après ces excuses décédera.

En quoi ce dénouement est tragique ?  

Pour répondre à cette question, nous allons tous d'abord étudier la tragédie de ce dénouement puis, en seconde partie nous nous interrogerons sur Phèdre et Thésée pour savoir s'ils sont des victimes.

          Tout d'abord, ce dénouement est tragique car il expose la mort de deux personnages : Hippolyte et Phèdre. Nous observons qu’après la mort d'Hippolyte a lieu l'agonie de Phèdre. L'aveu intervient de façon brutale. En effet, dans une longue tirade Phèdre avoue la vérité avant de perdre la vie « poison » (V.45) ; « venin » (V.46) ; « cœur expirant » (V.47) et enfin « la mort » (V.50). Ensuite, Phèdre emploie une métaphore «  déjà je ne vois plus qu'à travers un nuage » (V.48) pour accentuer l'effet du poison.

Nous remarquons aussi que ce récit est précis. Il est écrit au passé composé « J'ai fait » ; « J'ai pris » (V.44) ce qui rapporte au suicide douloureux de Phèdre.

Malgré la douleur et les remords endurée par Phèdre, Thésée reste de marbre « que ne peut avec elle expirer la mémoire » (V.53) « rendons-lui les honneurs qu'il a trop mérités » (V.58),et ne la nomme jamais « elle » (V.53). Panope constate froidement « Elle expire, Seigneur ! »(V.52).

        Thésée, tout d'abord victime de son amour pour Phèdre, perd son honneur lors de l'aveu de Phèdre « non Thésée il faut rompre un injuste silence: il faut à votre fils rendre son innocence »(V. 24-25) ; Ah ! Père infortuné ! » (V.27). Il est donc victime de son désespoir et de sa souffrance.

Phèdre, est aussi une victime. Malgré son acte cruel, elle finira par mourir seul, méprisée par son mari, dans une agonie. Sa tirade illustre le parcours du poison dans son corps qui affaiblit de plus en plus « le moments me sont chers, écoutez-moi » (V.20) ; (V.46)  « déjà jusqu'à mon cœur le venin parvenu ».

        Pour conclure, ce dénouement est tragique car il expose la mort de deux personnages principaux. Nous pouvons associer cette scène à la pièce de théâtre mise en scène par Patrick Chereau.

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