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Le Classicisme

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Par   •  11 Novembre 2012  •  1 889 Mots (8 Pages)  •  1 611 Vues

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Le classicisme au XVIIème siècles :

Introduction :

Le classicisme est un mouvement qui se développe en France et dans toute l'Europe durant la deuxième partie du 17e siècle. Le classicisme est un ensemble de valeurs et de critères qui dessinent un idéal « l'honnête homme » et il développe une esthétique fondée sur la recherche de la perfection. Le classicisme se développent dans différent arts comme la littérature, la peinture, la musique et l'architecture.

I. La littérature :

L'évolution de la littérature est due au fait de la création de l'académie française.

1) Le théâtre

Le classicisme concerne la littérature et plus particulièrement le théâtre.

Dans la première moitié du 17e siècle, les tragicomédies (pièce de théâtre tragique dans laquelle on retrouve des évènements comiques.) sont très apprécié. Ces pièces ont une intrigue romanesque et des décors complexes. Mais au fur et à mesure du siècle, les intrigues se simplifient ainsi que les décors, ce qui a donné le théâtre classique. L'Abbé d'Aubignac a un rôle important dans le théâtre, c'est lui qui en analysant le théâtre antique et le contemporain constitue des règles qui font les bases du théâtre classique. Les règles sont

La règle des trois unités :

*L'action doit se dérouler en 24heures (unité de temps)

* L'action doit se dérouler dans un seul lieu (unité de lieu)

*L'action doit se constituer d'une seule intrigue (unité d'action)

La règle de bienséance :

* Cette règle oblige à représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le publique. On enlève la violence et l'intimité physique. Ces scène doivent être racontées par un personnage. Mais il y a des exceptions comme les morts dans Phèdre (Racine) et et don Juan (Molière).

a) La tragédie :

La tragédie existait dans l'antiquité mais à disparu au moyen-âge. Elle réapparait au XVIIe siècle. La tragédie se défini par ses personnages et son sujet. Une tragédie à un sujet mythologique ou historique et ses personnages sont des héros, des personne de la noblesse ou des rois. La plupart des tragédies sont écrite en alexandrins et leurs styles est élevé. La tragédie a une morale à la fin.

Le grand tragédien classique est Racine. Il écrit des tragédies où les héros sont condamnés, ils sont enfermé dans un destin qui révèle l'absurdité de leur existence et cela ne mène qu'à la mort.

Corneille aussi est une figure importante de la tragédie. Par rapport à Racine, il valorise ses héros même s'ils meurent souvent à la fil.

D'une autre part, les tragédies lyriques se développent (J-B Lully). Cela mènera à la création de l'opéra français.

b) La comédie

A l'époque du classicisme, la comédie est un genre mineur, comme la tragédie. La comédie a moins de règles que la tragédie car pour les théoriciens elle est considérée comme un genre mineur.

Molière est la figure de ce genre, même s'il existe plusieurs auteurs comiques. Il essaie de redonner un point de vue positif de la comédie en s'inspirant des règles du théâtre classique surtout pour l'unité de lieu et de temps.

Corneille lui s'inspire des anciens (des comédies latines tel que Térence et plaute). Corneille s'éloigne aussi de la farce et développe les comédies nouvelles qui se fondent sur des intriques plus complexes et sont jouées en trois ou cinq actes.

Les personnages sont souvent de la bourgeoisie ou de la petite noblesse.

Le langage est de registre courant et même des fois familier.

La dimension morale présente dans la tragédie se retrouve également dans la comédie.

Les comédies se moquent en effet des défauts des hommes.

Exemple : Quand Molière ridiculise l'hypocrisie des faux dévots dans Tartuffe, il espère lutter contre cette hypocrisie.

Conclusion : Le théâtre de Molière est à la fois classique et baroque.

c) Le roman :

Le roman est considéré comme un genre très mineur à cette époque. La plupart sont d'ailleurs publiés anonymement car une personnalité un peu considérée pouvait difficilement s'avouer auteur de romans. La première partie du siècle est caractérisée par des romans très longs et très complexes. À l'âge classique ces romans se transforment en nouvelles.

. Madame de La Fayette écrit La princesse de Clèves, Ce roman représente d'ailleurs bien les ambiguïtés du classicisme car il s'éloigne des romans sentimentaux par son volume modeste et la sobriété de son écriture. Madame de La Fayette était en effet une grande précieuse et son souci n'était pas de s'opposer en tout à une période qui l'aurait précédée.

d) La poésie :

Le XVIIe est un siècle de fermentation littéraire, et l'on y voit revivre tous les genres antiques. En effet, au XVIe (période dite baroque), un certain « chauvinisme culturel » avait conduit les poètes à se servir de formes moyenâgeuses (rondeaux, triolets, madrigaux, chansons, sonnets), en réaction contre le recours systématiques aux genres anciens… Le XVIIe siècle, lui, verra paraître des odes (genre déjà utilisé par Ronsard il est vrai), comme celle sur la prise de Namur de Boileau, ou celles, moins connues, sur port royal des champs, par Racine. On voit renaitre les épigrammes, comme celles de Martial ou d'Ovide, les épîtres ou les satires du style d'Horace (cf notamment Boileau.). L'on assiste aussi à la renaissance de l'épopée de type Homérique ou Virgilienne. Mais ce genre ne connait aucun succès. Voire notamment la Pucelle de Chapelain, décriée par Racine et Boileau. Seul Le lutrin de Boileau, épopée satirique, nous reste familier. Jean Pierre Collinet lorsqu'il a établi des éditions des œuvres de Boileau et Perrault, a fait remarquer que le XVIIe siècle est,

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