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Le classicisme en littérature

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Par   •  15 Avril 2013  •  Cours  •  516 Mots (3 Pages)  •  1 406 Vues

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Le Classicisme

Au XVII siècle, le terme « classique » désigne les auteurs anciens et reconnus. Ce mot sera employé, parfois péjorativement, au XIX siècle pour désigner ceux que reprennent la doctrine des anciens.

Le Classicisme désigne la période de la littérature qui s'étend de 1660-1685 et contribue à l'élaboration de la monarchie absolue qui célèbre la puissance du roi. Le Classicisme est un courant qui marque la fin du règne de Louis XIII et le début du règne personnel de Louis XIV et qui caractérise la production de la deuxième moitié du XVII siècle.

Le Classicisme est un mouvement à la fois français et très court. C'est la révocation de l'édit de Nantes (répression des protestants) et la Querelle des Anciens et des Modernes, qui vantent l'émancipation des modèles antiques, qui met fin au classicisme.

Ce mouvement rassemble plusieurs arts notamment la littérature, l'architecture, la peinture. Les grands hommes de ce mouvement classique sont Corneille , Racine (ex : Bérénice,

1670), Molière (ex : Le Misanthrope, 1666), La Fontaine, Fables, pour la littérature.

Nicolas Poussin, (ex : Les Quatre Saisons, 1660-1664). Charles Le Brun (ex : Les Reines de Perse au pied d'Alexandre, 1660 pour la peinture.

Claude Perrault (ex : le colonnade du Louvre, 1667) pour l'architecture.

Les jardins avec le paysagiste André Le Notre (ex : le parc de Vaux-le Vicomte, les jardins de Versailles, 1665)

Les Classiques ont une même vision de l'art et de l'homme, ce sont des artistes exigeants, inquiets et toujours inspirés. Tous doivent imposer le légitime d'une littérature profane face au clan des religieux qui condamnent les séductions du théâtre et de l'art. Ils font une littérature originale et rigoureuse. Les thèmes du mouvement sont principalement une société étouffante, les faiblesses de l’être humain et ils forgent l'idéal de l’honnête homme.

Le mouvement se base toujours sur les mêmes principes, tout d’abord, ils veulent toucher le public par des œuvres fortes, qui puissent plaire et instruire à tous, comme l'utilisation des morales dans les Fables de La Fontaine, pour eux, rien n'est pire que ce qui laisse froid, « il fait de l'agréable et du réel » comme le dit Blaise Pascal.

Ensuite, l'art classique recherche le naturel, la clarté et la simplicité. Enfin, ils souhaitent respecter les règles de ce genre afin que leurs œuvres contiennent le charme qui séduit et le sublime qui bouleverse. La censure est aussi bien présente au XVII siècle, Molière en a subit les conséquences avec la censure de son œuvre Tartuffe.

Certains arts ont des règles bien spécifiques comme au théâtre : les règles de la bienséance et du vraisemblable où l'on ne doit pas mourir sur scène, les règles du merveilleux et du sublime ainsi que la règle des trois unités (temps, lieu et action).

Cependant, la philosophie classique n’est pas morte avec Louis XIV et sa Cour : on en retrouve des éléments, notamment les références

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