Le Classicisme ( XVIIème Siècle )

Le théâtre

Le classicisme (XVIIème siècle)

L’âge classique correspond à la première partie du règne de Louis XIV (1661 – 1685) et à la période de la monarchie absolue. La langue est fixée, les règles énoncées et surtout codifiées par Nicolas Boileau dans son Art Poétique (1674).

Un idéal esthétique : le triomphe de l’ordre et du goût

Le classicisme prône l’imitation des Anciens et se décline en 3 principes :

- clarté : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement », N. Boileau, Art Poétique.

- placere docere : plaire et instruire.

Le fondement de l’esthétique classique : la vraisemblance

- refus des incohérences aussi bien sur le plan de l’action que des caractères

- ne peut ni ne doit se confondre avec le vrai.

- scène classique, pas une copie du réel mais version épurée et idéalisée permettant d’accéder à une vérité supérieure.

- Ce qui est représenté sur scène doit être acceptable & tolérable pour permettre l’adhésion du public à ce qu’il voit.

- Le vraisemblable n’est pas ce qui est mais ce qui doit être.

Vraisemblance et unités

Boileau : « qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli », Art Poétique (1674).

Unité d’action +Unité de temps +Unité de lieu →illusion parfaite, source de plaisir

La bienséance

L’art et la morale sont liés, on ne doit ni choquer ni aller à l’encontre des conceptions politiques et religieuses du public.

- Bienséance externe : ne pas choquer sensibilité, principes moraux des

spectateurs. Aucune représentation de la sexualité, de la violence ou de la mort.

- Bienséance interne : garantir conformité des personnages avec l’histoire ou la

légende, avec la tradition des pays décrits et la cohérence de leur évolution tout au long de l’intrigue.

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