L'éducation à l'époque de Rabelais

L'éducation à l'époque de Rabelais

INTRODUCTION :

 L'effondrement de l'empire romain en 392 oblige l'église à prendre en main l'éducation. C'est une école nouvelle qui associe l'instruction littéraire et l'éducation religieuse. On dit que l'école est un milieu moral organisé voué à élaborer les idées et les sentiments de l'élève ainsi qu'à transmettre les connaissances.

Rabelais confronte deux types d’enseignement, dont il fait reculer le premier dans le temps. L’enseignement du sophiste est ainsi placé à une époque d’avant l’imprimerie, et avant 1420 (date de la mort du sophiste). Rabelais confronte ainsi un enseignement qu’il présente très clairement comme moyenâgeux, scolastique, reculé dans le temps et un enseignement nouveau, celui des humanistes de la Renaissance.

LA SOPHISTIQUE:

Elle commence au 4eme siècle av JC. Elle désigne à la fois le mouvement de pensée issu des sophistes de l'époque mais aussi le développement de la réflexion et de l'enseignement rhétorique. Les sophistes développent à cette période des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive. Le mot «sophiste» qualifie péjorativement la personne qui profite des ambiguïtés du langage pour produire des raisonnements ou des arguments solides, c'est-à-dire prenant l'apparence d'une rigueur irreprochable mais contenant en réalité une perversion volontaire visant à manipuler ou à tromper l’auditeur en pratique à partir du IIe siècle dans l'Empire romain.

LA SCOLASTIQUE :

 A la renaissance, l'éducation vise à assurer l'immortalité d'un système éducatif ou le modifier voire à le changer complètement. Une ancienne pratique pédagogique, la scolastique est une philosophie développée et enseignée au Moyen Age dans les universités. Elle cherche à concilier la philosophie grecque avec la théologie chrétienne. On peut dire que c'est un courant éducatif de la philosophie médiévale. Cette ancienne pratique entraîne un débat important car elle est remise en cause par les nouvelles conceptions éducatives des humanistes.

L'amertume de Rabelais pour la scolastique est très claire et il la laisse transparaître dans des expressions qu'il emploie.

Cet enseignement passe par la pratique du commentaire des textes religieux et profanes. On y trouve 2 piliers de l'enseignement : la lectio, le commentaire de texte et disputatio qui est le disours argumentatif.

Aux yeux des hommes de la Renaissance, une telle pratique a pour effet qu’on lit les livres plutôt que d’observer la nature. On n’étudie pas le corps humain. On ne lit plus directement la parole de Dieu, mais les gloses des commentateurs (les gloses servent à créer des synonymes sur les mots compliqués à comprendre).

Le savoir n’augmente pas pour Montaigne Aristote est «le Dieu de la science scolastique». La pensée d’Aristote est devenu incontestable. la scolastique permet d'accorder philosophie antique et religion chrétienne.

LES CREATIONS D'UNIVERSITE :

À la Renaissance, en italie, les humanistes de l'époque veulent retrouver l’éducation antique,  en laissant de côté la pédagogie médiévale.

Dès le 13eme siècle, En France, la Sorbonne se fait connaître dans la capitale, Paris. C'est une université de théologiens. Aussi un grand centre culturel et scientifique avec plus de 20 000 étudiants. Les professeurs de cette époque ont une façon très particulière d'enseigner la religion et le scolaire. Mais les humanistes veulent créer de nouvelles perspectives Tout les français fut donc influencés sur les italiens et ont donc pris exemple sur leurs différentes recherches.Après quelques mois François 1er finit par créer le Collège de France en 1530.

RABELAIS :

Comme exemple d'auteurs connus de cette époque nous avons Rabelais qui est souvent présenté comme un exemple typique de l’esprit renaissant français, qui se tourne vers de nouveaux objets d’apprentissage et de curiosité. Des réflexions pédagogiques sont présentées dans Gargantua par exemple.

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