Fiche de lecture - la bataille de Sekigahara

Chaima BELKACEMI

Sekigahara : la plus grande bataille de Samouraïs

Biographie : Julien Peltier

Julien Peltier auteur de renommé sur les arts de la culture Nippon notamment pour l’histoire des Samouraïs, leurs conquêtes ou encore leurs honneurs. Sa vie y est tellement consacrée si bien qu’en 2009 il s’envole pour le Japon accompagné de sa femme pour écrire à son retour « Le Crépuscule des samouraïs » (2010).

Hors l’aventure ne s’arrête pas là puisqu’en 2011 il repart au Japon, surtout à Osaka ou il cherche à retracer les traces des Conquérants Mongols.

Julien Peltier est largement reconnu pour ses écrits de l’histoire Nippon, il est notamment invité en 2010 sur France-Inter, dans le cadre de l’émission « 2 000 ans d’histoire », sans oublier ses nombreux articles dans les magazines Guerres & Histoire (Sciences & Vie) et Actualité de l'Histoire.

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Résumé :

Ce livre, écrit par Julien Peltier et publié en 2010 par l’éditeur Passés Composés, nous conte le récit de la bataille de Sekigahara connu comme étant la plus grande ou du moins la plus sanglante de la l’histoire Nippon. Cette bataille fortement représentée et dont l’on retrouve aujourd’hui encore multitude de mythes et légendes est particulière en raison du pivot qu’elle constitue dans l’histoire du japon.

Dans cette ouvrage l’auteur détaille la bataille en elle-même mais également la situation politique et militaire de l’archipel avant le clivage à venir. Sont exposés les revendications de chaque camp jusqu’à la grande victoire, s’ensuivant avec les changements majeurs que subit le Japon à la suite de cette bataille.

Première partie : le siècle de Fer

Chapitre 1

Sans tarder l’ouvrage entame son épopée avec la monté au Pouvoir de Toyotomi Hideyoshi. L’histoire le retient comme étant le deuxième unificateur de l’archipel durant la période de Sengoku. Des son plus jeune âge Toyotomi Hideyoshi parvient à concentrer autour de lui un pouvoir central que le Japon n’aura jamais connu.

Il prend ainsi les reines du domaine militaire, étant la politique du Japon durant cette période. En effet ce que l’on appellera les Daimyo sont en réalité ceux qui possèdent le pouvoir décisionnel politique sur leurs bouts de terres. Avec cette monté en puissance économique et militaire il est décoré du titre de Shogun envié par de nombreux Daimyo.

L’on apprend par la suite les conquêtes militaires qu’entreprend Hideyoshi en tant que Shogun. bien que l’histoire le perçois toujours comme étant un stratège hors pair et a raison, Toyotomi Hideyoshi, ou encore appelé le Singe, se voit dépassé par le nombre de conquête qu’il entreprend et auquel il fait face, notamment avec les nombreux assauts vers la Corée, campagne débutant en 1592.

Au même moment l’on assiste à une montée importante de Tokugawa Ieyasu que cela soit sur le plan économique, militaire ou encore politique. Sa montée en puissance fera de lui une réelle légende de l’archipel bien des siècles plus tard et encore aujourd’hui.

Chapitre 2

Continuant son récit, Julien Peltier nous informe de l’amour que Hideyoshi apporte aux arts Nippon, tels que la peinture, l’architecture ou l’écriture de poèmes. Il se trouve être également un grand amateur de dramaturgie laissant à l’archipel une culture grandissante, garantissant une singularité toute particulière. Bien qu’en terme général ses conquêtes aboutissent à de nombreuse victoire, le Singe est préoccupé par l’hérédité de son pouvoir.

En effet celui-ci est toujours sans héritier, son premier fils étant mort en bas âge. Or en 1593 il est bénit par un fils qu’il nomme Toyotomi Hideyori et devient donc l’héritier de la fortune Toyotomi en plus des terres arables dont dispose le clan sans oublier la puissance militaire dont ils disposent.

Pourtant Hideyoshi est inquiet de perdre une seconde fois son héritier va négliger la situation en Corée au profit de la protection de son fils. Les caisses du pays se vident et les affaires ne s’arrangent pas.

Hideyoshi rend son dernier souffle en 1598, son fils n’ayant que 5 ans. Trop jeune pour gouverner, la régence revient à cinq régents désignés par le Singe avant sa mort. Or nos protagonistes s’embarquent dans de nombreuses stratagèmes militaires et politique, chacun cherchant à mettre la main sur le pouvoir et la fortune accumulé par leurs prédécesseur Hideyoshi.

Ces querelles atteindront leurs apogées lors de la bataille de Sekigahara entre l’armée de l’Ouest et l’armée de l’Est en 1600. Avec sa montée en puissance Tokugawa Ieyasu est en tête vers la victoire.

Chapitre 3

Faisant un bon dans le passé, ici l’auteur conte l’histoire de Takechiyo futur Tokugawa Ieyasu. Né le 31 janvier en 1543 il prend le nom de Matsudaira, héritier de se petit clan, sa famille est tirée de chaque côté entre les puissants clans Oda et Imagawa. La réussite de Matsudaira repose entièrement sur ses stratagèmes militaires et son fin esprit calculateur et visionnaire des meilleures parties à prendre.

Son ascension est elle qu’il devient Daimyo et se retrouve être la plus grande fortune de l’archipel de son temps à la suite de la mort du Shogun Hideyoshi. L’on retiendra de grand acte de courage et d’honneur de la part de Matsuidaira qui changera de nom en Tokugawa Ieyasu en 1561. En tant qu’ancien lieutenant de Oda Nobunaga, il est largement respecté par ses frères d’armes lui apportant un poids politique sans précédent.

A la suite de bataille plus sanglantes les unes que les autres, Tokugawa se voit à la tête de la région de Kanto et s’entête à aller à l’encontre de Hideyoshi, se faisant il ne l’enverra pas durant les deux invasions de Corée, ce qui permettra à Tokugawa de protéger son armée jeune et fraiche pour la future bataille de Sekigahara.

Chapitre 4

Ce dernier chapitre de cette première partie constitue un point de rappel avant d’aller plus loin dans l’histoire sanglante qui nous attend.

Ici un point de logistique et de vocabulaire militaire japonais est fait et surtout est nécessaire. Est alors explique le terme de « Daimyo » en particulier puisqu’il constitue à la fois un rôle militaire de grand prestige mais également une classe à part entière sur l’archipel.

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