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Fiche de lecture: Antomie de la bataille - KEEGAN John

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Par   •  8 Mai 2016  •  Fiche de lecture  •  2 624 Mots (11 Pages)  •  2 272 Vues

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Guerre et société à l’époque moderne en Europe

KEEGAN John

C’est un historien militaire et journaliste britannique né à Londres en 1934, et mort en 2012. Il a effectué ses études à l’université d’Oxford,  Il a été maître de conférences de 1960 à 1986 à l'Académie royale militaire de Sandhurst et professeur invité à l'université de Princeton. À partir de 1986, il devient correspondant de guerre du Daily Telegraph et en 1998 participa au Reith Lectures sur la BBC.

Il a publié un grand nombre d’ouvrages sur les faits militaires. 2013

Anatomie de la bataille Ouvrage Historique

Perrin

Paris, 2013, 414 pages,

ISBN : 978-2-262-03543-3

Bibliographie sélective :

Anatomie de la Bataille (1976,1993 ,2013)

La Première Guerre Mondiale (2003)

La Deuxième Guerre mondiale (1990)

La Guerre de Sécession

Six Armées en Normandie, du jour J à la libération (1982)

Les Deux Guerres Mondiales (1999)

Ouvrage Personnel

Mots clés

.

Bataille

Combattants

Guerre

Histoire militaire

Son ouvrage :

Anatomie de la bataille est le second livre écrit par l’auteur. Cet ouvrage écrit en 1973, est un des grands livres de la pensée militaire contemporaine. Ce livre se situe dans la continuité de ses travaux. Il a étudié l’histoire militaire à Oxford, et a été maître de conférences de 1960 à 1986 à l’académie royale militaire de Sandhurst, ainsi que professeur invité à l’université de Princeton.

Analyse du texte :

L’ouvrage est divisé en 4 grandes parties, l’Introduction, l’étude de trois grandes batailles (Azincourt, Waterloo et la Somme), ainsi qu’une partie intitulée « les batailles de demain ».

L’objectif de l’auteur est de nous proposer une autre façon d’aborder l’histoire militaire, que celles que l’on connaît déjà. Il propose d’étudier les batailles du point de vue de l’individu et non plus d’un point de vue général.

L'auteur analyse ces trois batailles qui se sont déroulées dans la même grande région du nord-ouest de l'Europe. Il ne le fait pas en étudiant les décisions des rois, généraux et autres chefs mais en essayant de dégager ce qu'ont vécu les combattants - officiers et soldats. Il suit le rythme de la bataille. Quels étaient les moments et endroits les plus dangereux? Et les moins dangereux – presque 'confortables'?

Il nous incite à nous détacher des grands récits militaires que nous donnent la propagande, la littérature ou même les films.

Ce livre est une nouvelle vision (en 1976) de l’art d’appréhender la guerre.

Le thème central de cet ouvrage est l’étude des combats vus par les soldats et met l’accent sur leur expérience des tactiques de petites unités ou sur celle de l’officier subalterne. Selon John Keegan, seule cette approche convient à tout historien qui souhaite comprendre la réalité du combat.

Le problème que nous expose l’auteur est le fait que les récits fait par ces soldats ne sont pas toujours fiables.

« L’une de ces limites consiste à accorder foi à des témoignages sur l’événement quand ils émanent de personnages qui ont quelque réputation à asseoir par leurs récits » (p.22).

Les sources utilisées par l’auteur ne sont pas inédites, mais il insiste sur le fait qu’il faut savoir utiliser ses sources de manière méthodique et logique. Les témoignages que cherchent à recueillir l’auteur sont des récits d’anciens combattants ayant connu ce qu’est la guerre.

Le plan de Keegan dans l’analyse des batailles est assez similaire pour chacune de ses études : d’abord en étudiant le contexte historique, puis les armées, la tactique, les différents types de combats, le déroulement de la bataille puis le sort des prisonniers de guerre et des blessés.

L’auteur cherche à faire une étude comparative des batailles, en étudiant le comportement des soldats au combat à différentes époques.

Synthèse des idées du texte :

John Keegan dans son ouvrage Anatomie de la bataille, nous décrit trois grandes batailles, qui selon lui sont essentielles dans la compréhension de l’histoire militaire. Il nous présente dans un premier temps la bataille d’Azincourt qui a eu lieu en 1415, la bataille de Waterloo en 1815, et enfin la bataille de la Somme en 1916.

A ces analyses s’ajoute une introduction que nous allons voir ci-dessous, ainsi qu’une réflexion sur « les batailles de demain ».

Dans son introduction il nous dit qu’il faut davantage s’intéresser aux récits et témoignages de soldats, vétérans, ou de ceux qui ont vécu la guerre, afin de pouvoir réellement analyser les faits tels qu’il se sont passés.

L’auteur dans un premier temps va critiquer les récits « officiels » de bataille. Ces récits ne donnent jamais des informations complètes et étudient des conflits de point s de vue larges, et non pas à l’échelle des hommes.

Il est également question « des récits de bataille », souvent romantiques, à l’image de celui du général sir William Napier (p.26.27). Ces récits ne présentent non plus une bataille, mais l’impression qu’elle fait aux spectateurs. Il convient alors de s’interroger sur la perception du témoin de l’action.

Il va alors nous exposer sa vision critique de l’histoire militaire « technicienne », qui elle, voit l’événement qu’est une bataille comme si elle était prévisible avec des facteurs définis.

John

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