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Lecture Analytique Marie, Apollinaire

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Par   •  5 Avril 2018  •  Cours  •  1 072 Mots (5 Pages)  •  2 518 Vues

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Lecture Analytique 3

Séquence 1

Marie 

Apollinaire

(P258 notions de versification)

Premières réactions :

Le poète évoque sa bien-aimée Marie Laurencin. Il s’adresse à elle. Ce poème et notamment la dernière strophe fait écho au Pont Mirabeau. On retrouve la même thématique de l’eau et du temps. On remarque une distance entre le poète et Marie : la musique est « lointaine », les masques sont « silencieux ». De plus, cette distance est aussi marquée par la séparation du poète et sa bien aimée : jeunesse (vers 1) et vieillesse (vers 2) entre ces deux périodes de l’existence : le vide de l’absence. On peut voir un portrait de Marie.

Définition du texte

Mouvement littéraire : Esprit Nouveau (esthétique de la surprise).

Genre littéraire : Poésie

Forme littéraire : Poème en vers composé de cinq quintils (strophes de cinq vers) d’octosyllabes (sauf un vers, vers 9, un alexandrin). Rimes croisées. Forme classique.

Thème : Évocation d’une liaison et de la dissolution des sentiments

Registre : Lyrique (expression d’un « je » qui tend à sublimer une expérience personnelle dans une parole mélodieuse et rythmée). Tonalité élégiaque (le poète laisse entendre une plainte).

Visée : Exprimer sa peine, « commémorer » un événement de son existence.

Problématique : forme littéraire + thème + visée ?

Exemple personnelle : En quoi, à travers ce poème à tonalité élégiaque, Apollinaire évoque-t-il sa liaison avec Marie Laurencin et la dissolution de ses sentiments ?

En quoi, dans ce chant mélancolique, le poète renouvelle-t-il la tradition lyrique de la poésie amoureuse ?

Introduction :

En 1913, Guillaume Apollinaire (pseudonyme de W.A de Kostrowitzky) publie le recueil Alcools dans lequel il réunit des poèmes d’inspirations diverses composés entre 1896 et 1912. Dans cette oeuvre majeure du 20ème siècle, se mêlent tradition et modernité. Comme le Pont Mirabeau, Marie est un poème de fin d’amour qui chante l’angoisse amoureuse et l’impossibilité d’aimer toujours. Il s’inspire de la rupture avec Marie Laurencin mais évoque probablement une autre Marie rencontrée à Stavelot en 1899.

La présence de Marie

A : On note, à la première lecture, que G. Apollinaire convoque sa bien-aimée. La bien-aimée se distingue avant tout par son absence, par sa disparition. Le titre fait référence à Marie Laurencin dont Guillaume Apollinaire est séparé depuis 1912. Le lecteur s’attend donc à une évocation lyrique et autobiographique de sa bien-aimée, ce qui inscrit le poème dans une tradition littéraire élégiaque. Marqué par sa rupture, le poète s’adresse à sa bien-aimée à partir du pronom « vous » mais surtout à partir de l’apostrophe « Marie » au V5. « Quand donc reviendrez vous Marie » La phrase interrogative traduit le manque et peut aussi se comprendre comme une prière. Dans la première strophe, le poète occulte en présentant la jeunesse et la vieillesse mais pas l’âge adulte. Lexique de la fête, la bien-aimée est associée à un contexte léger et gaie (elle danse, elle sautille). Il tend, malgré tout, à démythifier l’image de la femme et qu’il renouvelait la tradition lyrique par la référence au conte (« mère-grand »).

B

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