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Lecture analytique : « Le pont Mirabeau », de Guillaume Apollinaire Alcools

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Par   •  21 Juin 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 066 Mots (5 Pages)  •  1 934 Vues

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Lecture analytique : « Le pont Mirabeau », de Guillaume Apollinaire Alcools, (p.15)

-Le poème « Le pont Mirabeau » est un extrait du recueil Alcool paru en 1913. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l’eau qui s’en va.

- pas de ponctuation = ambigüité du texte, formée de 4 quatrains et un refrain sous forme de distique.

Forme : 10/4/6/10

Analyse littéraire :

1er strophe= réminiscence du lieu évocateur de l’amour

v.1 et 2 : « Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Et nos amours »

 Les amours sont associés à l’eau qui coule : sous le pont coule la Seine + l’amour partager avec Marie Laurencin

 « nos amour » ne rime avec aucun autre vers = mise en relief = insiste sur la nostalgie (Seine, souvienne, peine) +encadrement par ces vers en « eine »

 « Et nos amour » = réminiscence involontaire associer à la Seine qui coule

v.3 : « Faut-il qu’il m’en souvienne »

 Il parle de l’amour

 Ici, nous avons l’impression qu’il implore que ce souvenir cesse de revenir « Faut-il »

v.4 : « La joie venait toujours après la peine »

 Le poète à perdu espoir, il reste dans une sorte de perte de l’être aimé qui n’en finira jamais selon lui + le refrain qui appuie d’avantage sur cette perte de l’espoir :

« Vienne la nuit sonne l’heure

Les jours s’en vont je demeure »

 C’est parce qu’il reste dans ce souvenir qu’il souffre : « je demeure » (v.6, 12, 18, 24)

2ème strophe : il semble souhaiter que leur liaison ne se soit jamais terminée

v.7 et 10 : « Les main dans les mains restons face à face

[…]

Des éternels regards l’onde si lasse »

 Immobilité du temps

 Pas de pronom = impératif = souhait ≈ il l’implore

 « Les mains dans les mains restons face à face » = pont = métaphore : le temps passe tandis qu’il reste à leur place =immobilité du temps = pérennité

v.7 : « mains dans les mains » et « face à face » = parallélisme

 Il l’implore car il n’arrive pas à ce dégager de cette amour, la perte est trop dur = mélancolie

v.8 et 9 : « Tandis que sous

Le pont de nos bras passe »

 Rejet

 « le pont de nos bras » : métaphore qui rapproche « les mains dans les mains » et le pont

 « sous « (v.8) + « onde » (v.10) = l’eau qui coule

3ème

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