LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Lecture analytique : La Belle Et La Bête De Jeanne-Marie Leprince De Beaumont

Mémoires Gratuits : Lecture analytique : La Belle Et La Bête De Jeanne-Marie Leprince De Beaumont. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2014  •  688 Mots (3 Pages)  •  25 766 Vues

Page 1 sur 3

Lecture analytique 1 : Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, La Belle et la Bête, 1757

Introduction.

Au XVIIIe siècle, le conte merveilleux fait partie du patrimoine culturel français. Il est issu des traditions populaires transmises de génération en génération par voie orale. Jeanne-Marie Leprince de Beaumont s’inspire de ces traditions pour rédiger des contes destinés aux enfants. L’un d’entre eux s’intitule La Belle et la Bête et est publié en 1757. La Belle a été emprisonnée dans le château de la Bête suite à son intrusion lors de la recherche de son père. L’extrait soumis à l’étude est leur première discussion et elle a lieu lors d’un diner organisé par la Bête. Elle amène, de plus, à une réflexion sur les apparences.

Problématiques.

Dans quelle mesure l’auteur crée-t-il l’archétype du monstre au grand cœur ?

Quelle vision du monstre dénonce cet extrait ?

Analyses.

- Le pacte féérique : Le nom des personnages n’obéit pas à une règle de vraisemblance, la Belle et la Bête sont des figures symbolique et non des personnages réalistes.

- La Bête, un animal qui parle : - forme du dialogue : verbes introducteurs (l.1 « lui dit le monstre », l.8 « lui dit la Belle »), proposition incise

- discours direct « je »

- le portrait de la Bête est fait à travers le regard de la Belle « sentit une grande compassion pour cette pauvre Bête » : sentiment de pitié, compassion

→ Affection grâce aux expressions hypocoristiques

- L’identification à l’univers du conte : - univers manichéen qui permet d’identifié le bien et le mal (opposition entre la beauté et la monstruosité grâce aux prénoms)

→ Antonomase : procédé qui consiste à transformer un adjectif, un verbe, un nom commun en un nom propre, repéré grâce à la majuscule.

- La Bête révèle son caractère, il se définit lui-même (« je suis un monstre »)

- La Belle est un personnage remarquable, sentiment pur, caractère identique quel que sois la situation (« la Belle, se voyant seule, sentit une grande compassion »)

- Les champs lexicaux de la bonté et de la laideur → opposition entre apparence physique et moral

- La remise en cause des valeurs : - antithèse (« si laide » / « si bonne ») → adverbe d’intensité « si » qui va créer un superlatif

→ La laideur est physique, la bonté est morale, remise en cause des principes du conte pour présenter une réflexion humaine qui n’est pas manichéenne.

- La Belle dénonce l’hypocrisie humaine : (« je vous aime mieux avec votre figure que ceux qui, avec la figure d’hommes, cachent un cœur faux, corrompu, ingrat ») → La moral de cette phrase est présente, les apparences sont trompeuses.

- Dépassement

...

Télécharger au format  txt (3.6 Kb)   pdf (62.7 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com