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Management des organisations ch 2

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Par   •  15 Février 2019  •  Cours  •  6 148 Mots (25 Pages)  •  514 Vues

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MANAGEMENT DES ORGANISATIONS – TERMINALE STMG

Thème 5 - Le management stratégique :

les choix en matière d’animation et de mobilisation des hommes

5-1 Le management peut-il tenir compte de l’intérêt de tous les acteurs de l’organisation ?

Contexte et finalité de l’étude

Notions

Les organes de direction ainsi que le statut du dirigeant-manager varient selon les types d’organisations. Le management est exercé avec un certain style qui résulte d’une combinaison de la personnalité des dirigeants et des composantes propres à l’organisation qu’ils conduisent.

En matière d’animation et de mobilisation des hommes, le manager doit prendre en compte la diversité des acteurs au sein de l’organisation.

Ces acteurs tiennent chacun des rôles dont les objectifs sont à la fois complémentaires et antagonistes. Toutefois, un même individu peut appartenir à plusieurs groupes et tenir  plusieurs  rôles,  ce  qui  peut  être  générateur  de tensions pour lui-même et pour le groupe.

Chaque acteur (individu ou groupe) agit en vue de réaliser au mieux ses objectifs.

Le management vise à  concilier les objectifs de l'organisation avec  ceux de ces différentes parties prenantes.

- Dirigeants d'entreprise privée, d'organisation publique, d'association

- Styles de direction

- Salarié, fonctionnaire, bénévole

- Cadre, employé, ouvrier

- Délégué du personnel, délégué syndical

- Associé, actionnaire, propriétaire

- Adhérent

INTRODUCTION[pic 1][pic 2][pic 3]

[pic 4][pic 5][pic 6]

Première partie : Qui sont les dirigeants des organisations ?

A – La diversité des dirigeants

Document 1 : PORTRAIT. Franck Riboud, Tintin au pays des yaourts[pic 7]

Ne vous fiez pas à son allure d’éternel gamin… Faux débonnaire et vrai pugnace, le patron de Danone, dont les résultats sont en baisse, est un dur qui a fait subir une véritable mue à l’entreprise.

Un Ovni sur la planète CAC 40. Sincère et roué, chaleureux et soupe-au-lait, spontané et cabotin, le patron de Danone est insaisissable. C’est même sa marque de fabrique, paraît-il : "Il ne veut se laisser enfermer dans aucune case, et attache un énorme prix à sa liberté", justifie son directeur général Emmanuel Faber.

A 56 ans, ce "cyclothymique au grand cœur", d’après son autre bras droit Bernard Hours, est en tout cas un Ovni sur la planète compassé des dirigeants du CAC 40. "Je n’ai pas besoin de mettre le costume du patron", affirme, avec un accent lyonnais bien marqué ce sportif décontracté aux faux airs de tintin, qui ne porte jamais de cravate, se déplace en scooter et jure comme un grenadier.

Fier de son bilan. Mais voilà maintenant quinze ans qu’il est à la tête de Danone. Un record de longévité à la tête d’un groupe du CAC 40. A l’époque, cette succession familiale, organisée par son père avait été contestée jusque au sein du patronat, car les Riboud avec 1% du capital ne sont pas propriétaires de l’entreprise. Il présente cette semaine de bons résultats en pleine crise économique, fier de son bilan.

"Avant de me référer à ce qu’avait construit mon illustre père, je voulais prouver ce que j’avais fait". Depuis 1996, les ventes sont passées de 13 milliards à une vingtaine de milliards d’euros, le bénéfice net a été multiplié par 3,5 et la valeur en Bourse par plus de quatre à 30 milliards d’euros.

Mais, Danone demeure quand même un nain par rapport aux géants Kraft ou Nestlé. Engagé dans une course à la taille, son père pensait que la croissance était la meilleure arme anti OPA. Son fils, lui, est convaincu que ce sont les "bons résultats et une culture très forte" qui le protègeront.

Antoine avait bâti, en trente ans, un empire, aux allures de grand bazar où l’on trouvait de tout, du verre aux biscuits en passant par des soupes, des nems, de la moutarde, de la bière ou des bonbons… L’héritier a défait une partie de l’œuvre de son père. Sans états d’âme. Il a vendu l’épicerie, cédé des marques aussi emblématiques que Carambar, la Pie qui chante, Kronenbourg ou Amora, au total : 60% du chiffre d’affaires disparaît.

Danone est reconstruit autour du thème de l’alimentation saine - et de quatre activités : les produits laitiers, l’eau, les aliments pour bébés et la nutrition médicale."J’ai eu très tôt la conviction que nous n’avions pas les ressources, financières et humaines, pour nous disperser. Il fallait choisir les secteurs où nous pourrions devenir les meilleurs", explique-t-il.

L’entreprise créée par Antoine Riboud, qui faisait 67% de ses ventes en Europe en réalise aujourd’hui 60% dans les marchés émergents. La Russie est devenue son principal débouché ; la France ne pèse guère plus de 10%. Le Danone de "Frank" n’a plus grand chose à voir avec le BSN développé par Antoine.

Une carrière toute tracée. N’allez surtout pas lui dire que son père avait tout préparé pour lui. Il se défend : "Je n’étais pas programmé pour ça." En 1980, tout juste sorti de l’école polytechnique de Lausanne, ce fana de planche à voile aux cheveux longs, s’apprêtait à entrer chez le fabriquant de ski Salomon, pour le développer aux Etats Unis.

Ce projet tombé à l’eau, le jeune ingénieur, entré chez BSN, va entreprendre l’escalade de l’organigramme: vendeur de produit frais à Amiens, chef de produit Jockey, directeur régional…

Parcours sans faute, même s’il quitte le groupe pour lancer une société de packaging, avant de revenir. Frank est mis sur orbite avec la précision d’un lancement de navette spatiale. "Son père lui a préparé un parcours très complet. Il n’y avait aucun suspense", affirme Lionel Zinzou, un ancien dirigeant, aujourd’hui financier chez PAI.

Les débuts, L'esprit d'équipe. Il faudra à Franck plusieurs mois pour prendre ses marques. Le successeur, va petit à petit, imposer son style. Terminé, le festival d’Evian, avec la fine fleur de l’establishment, du syndicalisme, et de l’intelligentsia française réunie autour du violoniste Rostropovitch, ami personnel d’Antoine Riboud. Place aux Masters de Golf ! Les amis ou les héros de Frank, s’appellent Jean-Claude Killy, Zinedine Zidane et Tiger Woods. Antoine n’hésitait pas à faire intervenir le gouverneur de la Banque de France devant un amphithéâtre de commerciaux qui baillent d’ennui ; Frank, leur inculque l’esprit d’équipe avec Platini, avant de les embarquer dans une grande soirée karaoké ! Autre époque, autre esprit.

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