En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation

Question 1 (5 points)

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation

scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)? Illustrez votre réponse à

l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes de l’organisation scientifique du travail et de l’administration classique.

La Semco remet en questions plusieurs principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et de l’administration classique (Fayol), en voici deux exemples :  

Premièrement, […]1 l’entreprise encourage les employés à changer périodiquement d’activité, de fonction ou d’unité d’affaires.  Cette rotation du personnel dans l’entreprise permet de faire accélérer le développement de compétences multiples et d’augmenter la synergie entre les différentes parties de l’entreprise […]1 (Pozzebon, 2008, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.15), ce qui est à l’opposé du  principe de Taylor selon lequel il incombe à la direction de réaliser la microanalyse des tâches et d’accroitre l’efficacité du travail grâce à la planification (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.37) et de celui de Fayol qui précise que la stabilité du personnel est un facteur de succès pour l’entreprise, puisqu’elle permet d’acquérir de l’expérience pour bien remplir la fonction (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.42).

 Deuxièmement, il n’existe pas de planification de carrière classique, ni d’établissement d’objectifs entre employés et employeurs (Semler, 2004, p. 8, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.14) ce qui vient une fois de plus à l’encontre du principe de Taylor quant à la mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.37) et au principe de Fayol qui affirme que la rémunération doit être établie en fonction des efforts que les membres consentent à faire pour l’entreprise. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p.41).

Question 2 (5 points)

En quoi l’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.

En 1980, Antonio Semler transmet à son fils  la multinationale Semco, qu’il a fondé en 1952 (Stockport, 2010, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.1), dans un état critique. Elle connait à ce moment de grandes difficultés.  La production accuse des retards importants et les employés manquent de motivation et montrent un comportement apathique (Bamford et Fenton, 2002, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.1). Durant cette période, le pays est frappé par une crise financière et l’entreprise risque la faillite.  Ricardo Semler se doit d’apporter des changements importants.  Certains de ces changements correspondent aux postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif. En voici des exemples.

Premièrement, un des postulats du mouvement des relations humaines, est que la fonction première de l’entreprise est de satisfaire les besoins sociaux des membres au sein même des milieux de travail, de façon à contrecarrer les effets néfastes de la gestion technocratique et impersonnels. (2011 Chenelière Éducation Inc., Management à l’ère de la société et du savoir, p. 55)  Par exemple, chez Semco, le stationnement n’a pas d’organisation particulière pour garer sa voiture, c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’espaces assignés aux personnes et que l’on n’y fait pas la différence entre directeur, employé ou visiteur (Pozzebon, 2008, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.5). À ce postulat on peut aussi mentionner les exemples suivant : des aires de repos sont installées un peu partout pour  les employés qui souhaiteraient faire une sieste dans l’après-midi, les employés ont la liberté de passer un après-midi à la plage (Fisher, 2005, p.4, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.5), de travailler à partir de la maison ou dans un café (Semler, 2004, cas la Semco : avec ou sans Ricardo p.5). Plusieurs autres avantages sociaux sont offerts par la Semco qui fait en sorte de satisfaire les besoins des membres de l’organisation.

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