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La filiation autrement

Dissertation : La filiation autrement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2021  •  Dissertation  •  6 163 Mots (25 Pages)  •  408 Vues

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« La filiation c'est une notion de sentiments plus que de gènes ». Ce passage de Jean Gastaldi témoigne de la problématique actuelle, qui anime le développement du droit de la famille vis-à-vis des proches. En fait, la piété filiale n'est plus la seule fonction du lien biologique entre l'enfant et le parent.

Le terme "filiation" fait référence à une relation familiale qui lie une personne à une ou plusieurs personnes qui y sont soumises. La vie vient de la reproduction, conduisant à la division. Ce dernier définit la taille de notre famille, et la famille elle-même constitue l'organisation de base de notre société. Cependant, on peut distinguer deux types de cils : les cils biologiques et les cils correspondant aux émotions, les cils sociologiques ou émotionnels. Le concept de ce changement est similaire à la vérité. En fait, juridiquement parlant, il n'y a qu'une seule vérité qui soit légalement établie. La lignée légalement établie correspond probablement à la réalité. Ensuite, nous pouvons nous poser une question sur ce que recouvre cette réalité et sur quoi elle se fonde. Il existe différentes manières. La base biologique suppose que la piété filiale est avant tout un fait naturel. Par la vérité, nous devons alors comprendre la vérité biologique, la vérité scientifique. Cependant, d'autres réalités peuvent changer cette approche. Par conséquent, la sociologie et la vérité émotionnelle peuvent trouver leur place dans la piété filiale.

Par conséquent, la question qui se pose de la relation entre la vérité et les proches est de savoir si seule la vérité est considérée pour établir l’intimité, établir des proches ou si l’ascendance parentale d’aujourd’hui dépasse les faits. C'est au-delà de la seule considération de la « relation de sang » entre les gens. La seconde hypothèse semble être la plus proche de la réalité, montrant ainsi que les relations parents-enfants passent aussi par des liens émotionnels plutôt que par des liens uniquement biologiques.

Mais historiquement, cela n'a pas toujours été le cas. Ce concept « sociologique » de « relation parent-enfant » et le concept plus large de famille n'ont pas été comme ça auparavant. En effet, nous devons nous rappeler que le droit du mariage est construit autour du mariage : la légalité des enfants est son principe de base. Par conséquent, pendant des siècles, les gens ont toujours cru que les factions « normales » étaient des factions légitimes. Nous voulons protéger le système matrimonial. En principe, les enfants seront marginalisés. Si nous pouvons l'appeler ainsi, leur seule issue est de légaliser leur mariage. Leurs droits sont encore limités. Cette inégalité dans le statut des enfants est causée par cette inégalité dans les relations de sang, et il est nécessaire de se référer à ces romans juridiques qui poussent les législateurs à s'écarter de la vérité. La loi de la piété filiale la plupart des problèmes connus à cette époque portaient sur la relation parent-enfant. L'ensemble du système repose alors sur la légitimité. Les troubles sociaux et les progrès technologiques (les preuves scientifiques n'ont pas pu être rapportées dans le passé et le système juridique est basé sur des hypothèses et des indices) qui ont fait avancer les choses. La première étape a été de faire voter la loi sur la parentalité du 3 janvier 1972. Le texte proclame le principe de l'égalité des factions juridiques naturelles. Cette loi a été complétée par une autre loi du 25 juin 1985, qui fait du statut d'enfant naturel un moyen extra-légal d'établir une relation naturelle parent-enfant.

Aujourd'hui, le décret du 4 juillet 2005 a parachevé une alliance d'égalité, et met ici la vérité au sens large dans une position différente, car elles sont à la fois biologiques et sociologiques. Ensuite, l'équilibre que le législateur doit maintenir dépasse la primauté de la vérité biologique, et la vérité biologique est limitée par la stabilité à fournir pour changer. En effet, après des années de doute, tant que la science permet d'obtenir cette certitude, il est possible de prouver le congé de maternité et le congé non-maternité, la relation parent-enfant et la relation biologique non parent-enfant. Même si tout le monde sait que la réalité biologique ne représente qu'une partie de la réalité des proches, la certitude apportée par la preuve scientifique est toujours très attractive. En effet, avec le temps, la nécessité des vérités biologiques est parfois progressivement remplacée par des faits juridiques, qui sont la réalité juridique des actes de naissance ou de la reconnaissance, ou simplement la vie de famille qui existe avec l'identité. Par conséquent, limiter la mitose à son seul aspect biologique la rendra appauvrie. En fait, de nombreuses technologies sont disponibles pour un usage personnel, comme la procréation médicalement assistée (PMA), la fécondation in vitro, l'insémination artificielle et même l'utilisation de mères porteuses. Cela n'apportera que de nombreux problèmes éthiques et juridiques.

Par conséquent, l'établissement de la vérité biologique n'est plus automatique. En effet, pour ceux qui vivent dans ce type de relation intime, les vérités sociologiques peuvent être reconnues, et les gens sont principalement compris par les enfants. Aujourd'hui, le développement de la loi parentale est principalement motivé par la nécessité de prendre en compte la loi parent-enfant.

Par conséquent, compte tenu de la situation familiale, les bienfaits des sentiments émotionnels ... prouve que ce développement du droit de la défense se tourne de plus en plus vers la sociologie et la vérité émotionnelle. La piété filiale n'est plus seulement une question d'ADN, même si ce dernier occupe toujours la majorité dans l'établissement de la piété filiale, les liens affectifs jouent également un rôle important dans cette piété filiale. On peut donc penser que le droit français semble conforme à la vision du droit international de la famille, et plus spécifiquement à la vision émotionnelle des parents des enfants (Convention de New York, 1989).

En outre, le bonheur de l’enfant et ses intérêts semblent être au cœur des préoccupations du législateur. Cette dernière découle naturellement du développement de la prise en compte des vérités sociologiques

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