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La communication interpersonnelle

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Par   •  17 Décembre 2018  •  Analyse sectorielle  •  5 721 Mots (23 Pages)  •  413 Vues

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La communication interpersonnelle

La Communication ! Comment un mot tellement galvaudé peut-il conserver encore de sa Consistance ? Comment peut-il entretenir son actualité ? Comment parallèlement à l'explosion des supports de communication peut-on crier encore à l'indigence croissante de la communication au sein de nos sociétés modernes ?

C'est qu’à notre sens, la communication n'est pas seulement technologie, mais avant toute attitude et culture et dans tous les cas c'est à la fois un facteur de cohésion des sociétés et une condition de "locomotion" ou de progression. C'est si vrai que les organisations quelque soit leur activité investissent continuellement dans leurs systèmes de communication et d'information.

La nouvelle société postindustrielle se présente de plus en plus comme une société de signes, de symboles et de codes. Un flux extraordinaire d'information se trouve véhiculé à travers des réseaux de plus en plus connexes. L'accès à ces informations et l'articulation aux réseaux deviennent un facteur clé de réussite, et la différenciation entre les organismes en termes de performances se trouve étroitement liée à la capacité de celle-ci à maîtriser le flux d'informations utiles. Cette évolution vers une société informationnelle est étroitement liée à plusieurs facteurs :

  • L'interdépendance croissante des nations qui sont amenées à entretenir des transactions dans des domaines multiples.

  • Le processus  de  différenciation  des  sociétés qui internalisent des organisations de plus en plus variées par leur rationalité. Ce niveau de variété atteint par nos systèmes sociaux s'est accompagné d'une manière générale par une autonomie croissante des composantes de nos systèmes sociaux, lesquelles composantes ont acquis davantage de liberté et développent une plus grande latitude.

En d'autres termes, dans le nouvel environnement, la différenciation assortie d'un développement de latitude des organisations et des acteurs, constitue une source d'incertitude, et explique les demandes croissantes en information des acteurs.

  • L'"intellectualisation" croissante de l'activité humaine a modifié la nature de la relation entre l'homme et son travail. Dans la plupart des domaines de l'activité humaine, le contact par les symboles et par les codes remplace de plus en plus le contact physique.

  • Le développement des cultures et des aptitudes cognitives qui permet l'accès intellectuel aux symboles et aux codes qui permettent de saisir la logique des interdépendances entre les différentes informations : H. SIMON remarquait à juste titre que "le mouvement des étoiles que l'homme a pu suivre tout au long de son histoire comportait toute l'information nécessaire pour formuler les lois des mouvements de gravitation de Newton. L'information a toujours existé mais ce qui manquait c'était l'infime fraction à partir de laquelle on pourrait énoncer des lois générales fondées".
  • La révolution spectaculaire des moyens de communication et des supports technologiques et l’explosion du numérique a permis d'augmenter la vitesse et le taux de locomotion des informations ainsi que la capacité de stockage et de production d'informations élaborées. Cette évolution a engendré naturellement trois situations caractéristiques :
  • La première concerne le développement du marché de l'information : un marché qui demeure segmenté et au sein duquel se déploient des stratégies de compétition ou de coopération ;
  • La seconde situation a trait aux niveaux de complexité et d'incertitude des décisions qui requièrent la spécialisation des connaissances et la maîtrise avec sélectivité de l'information utile ;
  • La troisième situation concerne l'opportunité de la coopération dans le domaine de l'information compte tenu du coût, de l'ampleur et de la dispersion de celle-ci.

Le système de communication et ses problèmes

A- DÉFINITION ET IMPLICATIONS D'UN CIRCUIT DE COMMUNICATION

Au sens large : communication désigne tout échange de message.

Toute communication soulève sept questions :

1- Qui ? (Émetteur)

2- Dit quoi ? (Message)

3- A qui ? (Récepteur)

4- Où ? (Dans quel contexte ou milieu) ?

5- Pourquoi ? (Avec quel objectif) ?

6- Comment ? (Par quel moyen)

7- Avec quels résultats ?

L’Emetteur et le Récepteur peuvent être des individus ou des groupes.

Le Message a :

  • Un contenu (propre) et des objectifs :
  • notamment informer (donner de l'information)
  • Questionner (demander de l'information)
  • Ordonner
  • Ou encore stimuler, rassurer, séduire, etc. ...

Les Moyens d'expression et de transmission du message impliquent :

  • Un système de signes (regards, paroles, codes)
  • Un réseau direct ou indirect (relais)
  • Divers modes socio-techniques (notes de service, téléphone, radio, entretien, réunion)

Le Milieu ou contexte dans lequel surgit et se déroule la communication comporte divers facteurs psychosociaux (situation et attitudes préalables de l’Emetteur et du Récepteur, climat)

Les effets et résultats de la communication dépendent de tous les facteurs précédents et peuvent être plus ou moins conformes aux objectifs visés.

Sur le terrain, dans une entreprise comme dans toute organisation, un double souci s'impose donc :

  • Celui des faits : savoir ce qui se passe, comment fonctionne le système de communication. Ex : suivre l'élaboration, le trajet et les résultats d'une note e service.
  • Celui des progrès : que faut-il modifier et comment faire pour améliorer le système ?

Ces deux points peuvent être éclairés par certaines expériences de laboratoire sur les modes de communication. Nous examinerons successivement quatre problèmes relatifs aux communications et qui intéressent à la fois indissolublement le rendement et le moral des groupes de travail.

B- PROBLÈMES RELATIFS AUX COMMUNICATIONS

  1. INFLUENCE DES STRUCTURES (OU RÉSEAUX DE COMMUNICATIONS SUR LEUR FONCTIONNEMENT

BAVELAS, LEAWITT, puis GUERZKOW et SIMON se sont posés le problème suivant : Quels sont les effets de systèmes de communications sur le fonctionnement des groupes de travail ?

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