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Communication Interpersonnelle

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Par   •  29 Janvier 2015  •  1 293 Mots (6 Pages)  •  1 263 Vues

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Chapitre 1: la communication interpersonnelle

La communication interpersonnelle constitue le comestible des relations humaines, c’est un processus complexe qui s’inscrit dans un contexte socio-économique culturel technologique. Les identités, les enjeux, les stratégies mis en œuvre constituent autant de clés nécessaires à la compréhension des situations de communication interpersonnelles.

I – Le contexte de la communication

Dans toute situation de communication, il faut considérer la situation comme une donnée, le résultat de rapports sociaux antérieurs et comme une construction ; c.-à-d. un produit de l’activité des individus.

La communication est plus ou moins déterminée par le contexte dans lequel elle se déroule.

Aussi, nous distinguerons le contexte de la situation du contexte général ; global.

A. Notions de communication

Communiquer c’est mettre en commun. En communiquant, les individus se construisent, s’affirment, échangent des informations, nouent des liens, produisent des actes, rentrent en conflit…

La variété des contextes, des situations, des enjeux, des acteurs, des stratégies mises en œuvre, rend très complexe l’analyse des relations interpersonnelles, entre êtres humains.

La communication interpersonnelle est le rapport d’interactions (relations entre individus) qui s’établit dans un contexte donné. En communiquant, nous construisons du sens, nous établissons un certain type de relation et nous exprimons une image valorisante de nous-mêmes.

Exemple : niveaux hiérarchiques, statuts, relations entre parents et enfants, avec des circonstances particulières, il y a beaucoup d’implicite.

B. Le contexte situationnel

Il s’agit du cadre immédiat dans lequel la situation de communication se joue. Il va se caractériser par 3 éléments :

- le contexte spatial : renvoi à la notion d’espace dans lequel se déroule la situation de communication.

- le contexte temporel : toute relation/situation de communication s’inscrit dans le temps avec un avant, un pendant et un après. Les événements passés, le rythme adopté dans la communication, les ponctuations (les pauses, les relances), le temps dont on dispose, la perspective temporelle de se revoir ou pas ; constitue la dimension temporelle qui structure toute relation interpersonnelle.

- les savoirs communs partagés : les acteurs d’une relation interpersonnelle partagent les infos communes liées au contact antérieur, à la nature de leur relation ; qui peuvent influer sur la communication. Exemple : l’implicite peut être utilisé dans la relation entre collègues de travail alors qu’il faudra parler plus clairement, plus explicitement à une personne étrangère au service.

C. Le contexte général

Facteurs de communication :

- développer les contextes socio-économiques et technologiques : la mondialisation, la croissance/récession (Allemagne : croissance, Italie : récession), le niveau d’instruction diffère selon les pays, montée du communautarisme et de l’individualisme, l’avancée techno (transports), la santé, l’information (applications). Tous ces éléments modifient nos conditions de vie et ont une forte répercussion sur nos relations.

- la culture : le contexte culturel pose la question de la conformité des conduites. La culture peut être définie comme la programmation collective de l’esprit humain (« software mental ») qui permet de distinguer les membres d’une catégorie d’individus par rapport à une autre.

Exemples : À l’étranger, la manière d’agir est différente selon les pays ⇒ les files d’attente plus ou moins rangés.

Saluer ou pas.

- les rituels : c’est une série de transactions complémentaires simples programmées par des forces sociales externes (influence de la société, gestes).

Les rituels facilitent liens sociaux et constituent des signes d’appartenance et de considération. Ils sont appris, stéréotypés et résultent de conventions sociales et traditions culturelles. Pour Goffman : Les rituels permettent de définir la situation en distribuant les rôles de chacun selon les conventions et le protocole en rigueur. Ils régulent les relations interpersonnelles en établissant un équilibre entre les interlocuteurs.

Dans un pays, région ou ville donnée, les habitants partagent les savoirs. Ces savoirs communs existent également entre groupes sociaux (adhérent d’un club d’art/musée/sports). Dans une relation interpersonnelle, ces savoirs révèlent les affinités et favorisent la proximité relationnelle.

- le cadre institutionnel : l’Etat, l’entreprise, la famille,

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