En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et l’organisation scientifique du travail?

Question 1: En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et l’organisation scientifique du travail?

Tout d’abord, il est important de clarifier ce qu’est le concept de la division du travail. Celui-ci est souvent reconnu comme étant le premier principe de management de l’histoire. Pour Adam Smith, parrain de l’analyse de la division du travail, ce principe se veut de « permettre l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2010, p.34). En ce qui concerne l’organisation scientifique du travail, celle-ci se définit comme étant « une analyse empirique du travail faite au moyen d’observations et de mesures psychomotrices de façon à établir des normes de rendement » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2010, p.36). Ces deux principes s’agencent bien ensemble puisque leurs buts ultimes sont d’accentuer le rendement de l’entreprise.

D’entrée de jeu, on peut voir que l’entreprise Assurances Sécuriplus met en pratique la division du travail. En effet, l’entreprise est divisée en trois divisions, soit la division vie qui offre des polices d’assurance-vie, la division industriellequi vend des polices d’assurance-accident et d’invalidité à long terme et finalement la division médicale offrant des assurances-médicament et soins dentaires. Bien que l’entreprise fait preuve de division du travail pour ses trois branches, l’analyse de ce cas se concentrera exclusivement sur la division médicale de l’entreprise. Évidemment, le principe de la division du travail chez Assurances Sécuriplus est plus vaste que seulement trois grandes divisions. En effet, lorsqu’on nous présente la structure de la division médicale, on nous dit « La division médicale comptait 66 employés répartis comme suit: sept cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. » (Atkinson, 1999, p.2). Il est important de clarifier pourquoi cela est une preuve que l’entreprise correspond au principe de la division du travail. En ayant plusieurs employés qui effectuent différentes tâches, on s’assure que ceux-ci développent des habiletés et les mettent en pratique dans leurs champs d’expertise ainsi mettant l’accent sur la productivité des employés et de l’entreprise elle-même.

Dans l’analyse du cas, on nous apprend que le service des réclamations/médicaments de la division médicale effectue une analyse scientifique de chaque type de réclamation (simple, complexe et refusé) car certains clients pensent que l’entreprise pouvait diminuer le temps de traitement des réclamations: « Afin de mieux comprendre le processus actuel de chaque type de réclamation (simple, complexe et refusé), le service avait effectué une étude du temps de traitement qui portait sur des dizaines de milliers de réclamations de chaque catégorie. » (Atkinson, 1999, p.5) Ceci est un bel exemple du taylorisme (OST) mis en pratique dans l’entreprise, celui-ci qui se veut de constamment diminuer le temps nécessaire pour effectuer une tâche. C’est en faisant ce type d’analyse que le service de réclamations/médicaments trouvera les moyens de diminuer les temps de traitement de chaque type de réclamation, et par conséquent augmentera sa productivité.

Question 2: En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol?

Les principes administratifs de Fayol sont nombreux et ils « font appel à un art de mesure qui s’appuie à la fois sur l’intelligence, l’expérience et la capacité de décision » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2010, p.40). Parmi ces principes on retrouve notamment celui de la division du travail, principe dont nous savons déjà auquel l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond. Deux autres principes auxquels correspond Assurances Sécuriplus dans sa division médicale sont ceux de l’unité de commandement qui dit que « chaque personne ne doit dépendre que d’un seul chef » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2010, p.41) et ceux de l’unité de direction qui dit que « les personnes qui travaillent dans un même but doivent relever d’un seul patron » (Bédard, Ebrahimi, Saives, 2010, p.41). Bien que ces deux principes ne sont pas explicitement écrits dans l’étude de cas, ils sont sous-entendus lorsqu’on observe la figure 1 (Atkinson, 1999, p.2). En effet, on comprend que tous les employés de la division médicale relèvent d’un seul chef, soit le Directeur de la division médicale. On aperçoit également que chaque branche de la division à son propre patron et ses employés qui s’y rattachent.Par exemple, l’équipe de vente relève du Directeur des ventes, l’équipe administrative relève du Directeur des services administratifs, etc. En se référant à une lettre de Jean Blanchette (Directeur de la division médicale) sur ses rapports entre lui-même et

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