En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ?

Question 1 : En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ?

Selon Smith et Babbage, « la division et la spécialisation du travail permettent l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail.1 »

Avec cette définition du concept de la division du travail, il devient évident que l’entreprise Assurances Sécuriplus reflète cette notion. Cette firme fournit des services d’assurance répartis au travers de trois divisions. Celles-ci ne sont pas reliées entre elles et fonctionnent comme des entités séparées et autosuffisantes du point de vue administratif. Chacune de ces divisions est responsable d’un certain type d’assurances. La première division est nommée Vie et s’occupe de la vente de police d’assurance-vie conventionnelle à une majorité de particuliers. La seconde division, Industrielle, vend des polices d’assurance-accident et d’assurance-invalidité à long terme. Ces polices sont pour la plupart achetées par de grandes entreprises qui les offrent à leurs employés comme avantage social. La troisième division, Médicale, est responsable de la vente de plans d’assurance-médicaments et des soins dentaires s’adressant autant aux particuliers qu’aux employeurs.2 Ceci est mon premier point permettant d’affirmer que Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail.

Comme second point permettant d’étayer mon affirmation, chacune de ses trois divisions est autonome et indépendante l’une de l’autre. Nous pourrions presque parler de trois compagnies différentes car les trois possèdent leur propre direction, leur équipe de vente, leur propre administration et service comptable. 3 Ceci revient à dire que, à l’intérieur de chaque division, le travail est subdivisé en différents services responsables d’une tâche particulière. Prenons comme exemple la division médicale, elle est compartimentée et possède « […] sept cadres supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. 4 ». Ceci permet une fois de plus de confirmer que l’entreprise correspond aux principes de la division du travail en possédant autant d’employés spécialisés dans leur domaine respectif.

Lorsque la division médicale est scrutée de près, on ne peut que constater que les tâches du personnel traitant les réclamations est vraiment fractionné. Les tâches sont réparties en fonction des réclamations (simples, complexes et incomplètes) et chaque commis de bureau à sa propre fonction. Ceci illustre encore une fois le principe de la division du travail en démontrant que chaque employé à une tâche bien spécifique qui lui incombe, lui permettant ainsi de développer une rapidité d’éxécution et d’augmenter son habileté à déceler des erreurs dans les réclamations. Ces deux critères se retrouvent dans la référence 1.

L’entreprise Assurances Sécuriplus démontre une organisation scientifique du travail et ce, grâce à la décortiquation du traitement des réclamations. Dès leur arrivée dans le service, les réclamations sont classées en trois catégories distinctes, les réclamations simples, complexes et incomplètes. Le système de Taylor s’appuie sur plusieurs critères dont la détermination scientifique des temps.5 Celle-ci peut être démontrée avec le fait que Assurances Sécuriplus analyse les délais de traitement. Pour les réclamations simples, « […] le temps de transit durait environ trois jours même si le temps de traitement actif n’était que de trois minutes. […] Le temps de traitement actif des réclamations complexes était d’environ sept minutes.6 »

Un autre point du système de Taylor est «le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche par une étude volontaire du caractère, tempérament et rendement de chaque ouvrier.7 » Ceci peut être démontré par le fait que dans la division médicale, les réclamations sont traitées par ordinateur par un commis. Celui-ci doit vérifier la nature, le montant, la catégorie et la hauteur de la couverture. Il a plusieurs informations à valider, tel que si le bénéficiaire est bien couvert et que le médicament est bien prescrit. Il doit par la suite approuver le montant de la réclamation en vérifiant le prix courant du médicament et s’assurer que la couverture du client n’est pas dépassée. Étant donné que chaque contrat d’assurance est unique et possède ses propres particularités, le processus d’approbation requiert des employés compétents, attentifs et bien informés.8

La formation, le suivi et le contrôle permanents du personnel, qui est un autre point du système de Taylor s’illustre bien avec les actions entreprises telles que l’étude des pertes encourues (frais de gestion trop élevés, un taux de rendement trop faible au service des réclamations, un trop grand nombre d’heures de travail affectés à des tâches improductives)9. L’entreprise a entrepris de faire des vérifications aléatoires de réclamations et les résultats ont démontré que les erreurs provenaient d’un problème de productivité des ressources humaines. M. Blanchette mentionne que ses employés ont reçu la formation adéquate et il passe beaucoup de temps à envoyer des mémos à ses employés pour s’assurer qu’ils fassent attention à leur travail. Il rencontre personnellement les employés dont les résultats ne sont pas ceux escomptés, ce qui assure le suivi et le contrôle permanent du personnel.

La division horizontale et verticale de Taylor est également bien représentée car les commis de bureaux ne font que finaliser des réclamations et ne sont pas impliqués dans le processus de gestionnaires. « Séparation entre conception et éxécution. Aux ouvriers : Vous n’êtes pas là pour penser! 10 »

Question 2 : En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que définis par Henri Fayol ?

La division du travail : Il a été démontré dans la question 1 que l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond tout au fait au principe de division du travail. Je ne m’étendrais donc pas plus longuement sur ce sujet.

L’autorité et la responsabilité : Selon Fayol, il n’est point d’autorité sans responsabilité. Ceci correspond bien au fait que M. Blanchette, directeur du service des réclamations/médicaments, possède l’autorité découlant de son poste mais il est par ce fait même, responsable des actions et des résultats de son équipe. Il doit rendre des

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