Étude sur Le nouveau roman

chapitre 1 :contexte historique

1.1 :définition

Le nouveau roman est appelation donnée à un groupe des écrivains qui ont tenté de définir le roman ,et par la suite de marquer une repture avec des anciens romanciers,et leurs canons caractéristiques.

Certes qu’ il ne s’ agit pas d’ une école mais tout simplement d’ une coalition qui a cherché à mettre en cause le roman traditionnel.c’ est dans ce sens que JEAN RICARDEAU, dans’ LE NOUVEAU ROMAN’ dit : « or, nous l’avons souligné d’emblée,le Nouveau Roman ne montre aucun caractère d’ une Ecole :nul manifeste qui en ait prescrit les formules canoniques ,nul chef qui ,pour les faire admettre,ait sévit d’ une autorité souveraine . »₁

Le commun entre ces écrivains qu’ils sont tous publiés par les éditions de Minuit, ceci ne veut dire en aucune façon qu’ on va avoir une écriture unifiée, mais au contraire leurs productions étaient très différents c’est ce que affirme Béatrice Bonhomme,dans ‘LE ROMAN AU XX siècle’ : « mais il s’agit moins avec LE Nouveau Roman d’ une école avec ses principes ,ses interdits ,son esthétique que d’ un groupe d’ écrivains ayant des préoccupations communes c’ est à dire ̏la technique ,le matérialisme ,l’obsession du temps ,la standardisation ̎(Jean –René Huguenin,une autre jeunesse ,1965).Ce n’est pas un groupe sur, ni une école certaine .Il n’ a ni chef (meme si Robbe –Grillet ,à un certain moment ,en a fait figure ),ni revue ,ni manifeste. »₂

Si Nathalie Sarraute travaille sur la difficulté du langage ,on trouve que Becket se péoccupe du style théatral . mais la signification d’ un vrai roman reste indéfinie pour l’ensemble du groupe qui était rassemblé sous l’ étiquette ‘Nouveau Roman’ ceci est signalé avec Alain Robbe-Grillet ,dans ‘Pour un Nouveau Roman ’dont il croit de ne pas savoir la signification d’ un vrai roman : « mais ,nous ,au contraire qu’on accuse d’ etre des théoriciens ,nous nous savons pas ce que doit etre un roman,un vrai roman ;nous savons seulement que le roman d’ aujourd huit sera ce que nous le ferons ,aujourd’hui et que nous n’avons pas à cultiver la ressemblance avec ce qu’ il était hier ,mais à nous avancer plus loin »₃.

Cette remise en cause des principes et des formules des romans du XIX siècle avec ces Nouveaux Romanciers dans les années 50 était mentionnée avec Pierre de Boisdeffre,dans LE ROMAN FRANÇAIS DEPUIS 1900 : « le « Nouveau Roman » se définit par un pessimisme radical :il n’ est plus question de faire « concurrence à l’ état civil ».A quoi bon représenter un monde en pleine désintégration ? A quoi bon écrire « quand une connaissance véritable des hommes n’ est plus possible ,quand l’adéquation du roman à une réalité totale n’ est plus possible, quand la vérité n’ est plus possible » ?(Olivier de Magny) »₄.une autre définition globale qui résume les grands trait de ce mouvement vient clairement cette fois mais avec avec Jean-Claude martin : « le nouveau roman repousse les conventions du roman traditionnel,condamne tout ce qui est fausse sensibilité ,refuse d’ etre une littérature de message,se refuse à raconter une histoire ,rejette la chronologie et une certaine notion de temps ;il refuse la notion d’objectivité ,il rend le narrateur

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