Étude du roman Gargantua de Rabelais

François Rabelais est né le 4 février 1494, selon M. Abel Lefranc , près de Chinon, plus exactement à la Devinière. Fils d’avocat, il a une enfance semblable à celle des enfants de cette époque, mais vers l’âge de 10 ans, il est envoyé à l’abbaye des bénédictins de Seuilly. En 1510, alors que François n’a que 16 ans, il devient novice au couvent de la Baumette, près d'Angers, puis prêtre et pour finir moine.

Rabelais se spécialise dans les langues anciennes (latin, grec), et crée un petit groupe d’humanistes, qui lisent des textes anciens.

A l’encontre des principes de l’Eglise, François suit des cours de médecine à Montpellier et devient médecin en 1532 à Lyon. Il publie Pantagruel la même année, sous un autre nom, Alcofribas Nasier.

Rabelais part pour Rome en l’an 1534 et fait des recherches en botanique, en pharmaceutique et en archéologie. De retour en France, il reprend ses fonctions et publie également, La Vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel.

Il parvient à devenir docteur en médecine en 1537.

En 1546 le Tiers Livre est publié à Paris, chez Christian Wechel.

Puis en 1548, paraît la première rédaction du Quart Livre.

Il meurt de maladie le 9 avril 1553 à Paris. Il est enterré au cimetière Saint-Paul.

2. Présentation de l’ouvrage et du courant littéraire :

Rabelais aime jouer avec les mots, notamment avec l’anagramme de Alcofribas Nasier, François Rabelais, sous lequel il a publié Pantagruel et Gargantua.

On sait dès le début que l’humour fera partie du livre, car comme il le dit dans le prologue à Gargantua « Le rire est le propre de l’homme ». Par ailleurs le prologue nous donne un avant goût de ce que recèle le livre, il nous montre les spécificités de l’écriture de Rabelais, par exemple : les listes de mots, les références aux grands philosophes ou encore les jeux de mots qui nous suivront tout au long du livre

La spécificité de l’ouvrage tient au fait que la chronique de Gargantua, père de Pantagruel, a été publiée après celle du fils. Gargantua est le deuxième livre de François Rabelais, pourtant il garde le même schéma que Pantagruel. Il deviendra le livre premier de l’ensemble romanesque.

Il utilise le prétexte de l’histoire du géant pour mettre ses idées librement en évidence.

Dans le prologue, l’auteur nous parle également de ses attentes envers les lecteurs, par exemple du fait qu’il recherche un lecteur de bonne humeur, sans malveillance et qui sache bien entendu manier la plaisanterie et le sérieux. Il nous recommande aussi de ne pas nous fier à l’apparence et donc de ne pas nous fier à l’aspect extérieur du livre, c’est-à-dire son titre. Il nous incite à lire le livre soigneusement car le roman recèle un sens philosophique caché.

Tout au long du livre, nous avons droit à différentes allusions à d’autres œuvres antiques et philosophiques, ce qui caractérise le courant de cet ouvrage : L’Humanisme.

L’humanisme est un courent originaire d’Italie, plus précisément à Pétrarque qui c’est développer pendant le Renaissance.

La particularité de ce courant est que les humanistes remettent en question les textes anciens et privilégient les réflexions autour de l’homme, plutôt que celles autour de Dieu, de la religion ou encore des lois.

L’humanisme se préoccupe également de l’éducation, qui doit être un apprentissage par la réflexion et le dialogue entre élève et professeur et non pas une simple assimilation des connaissances par cœur ou par la répétition mécanique. Les humanistes font également confiance aux facultés humaines qui sont selon eux illimitées, ils apportent ainsi une nouvelle pédagogie et un important développement scientifique. Nous pouvons voir

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