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Étude du roman Gargantua de Rabelais

Commentaire de texte : Étude du roman Gargantua de Rabelais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2013  •  Commentaire de texte  •  961 Mots (4 Pages)  •  1 106 Vues

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1) La critique :

a- Les théologiens :

En premier lieu, François Rabelais critique la Sorbonne, car cette faculté de théologie tient à conserver des privilèges obtenus par le passé. Ils veulent également conserver une indépendance, au point de pratiquer la censure. Les membres de la Sorbonne s’opposaient aux idées humanistes et à toutes les nouvelles réformes de la religion. Toute idée qui ne leur convenait pas était considérée comme hérétique. L’image que l’on se fait des théologiens Thubal Holoferne et Jobelin Bridé est loin d’être positive : en effet, ils donnent l’impression d’ « abrutir » leurs élèves. Dans le chapitre 15 : Gargantua n’est pas éduqué correctement. Le premier paragraphe de la page 145 illustre parfaitement que l’éducation de Gargantua n’est pas convenable : « Alors, son père put voir que, sans aucun doute, il étudiait très bien et y consacrait tout son temps ; malgré tout, il ne progressait en rien et, pire encore, il en devenait fou, niais, tout rêveur et radoteur ». En d’autre thermes, Rabelais affirme que le clergé est ignorant et possède des lacunes intellectuelles.

b- Les moines :

Il reproche aux moines les récitations de prières mécaniques, il leur reproche aussi leur hypocrisie, leur paresse et leur ignorance. Les moines de l’abbaye de Seuilly sont lâches, en effet, lorsque les hommes de Picrochole s’attaque à l’Abbaye, ils se réfugient pour tenir une réunion (dans le chapitre 27 à la page 223). Les moines arrivent après la guerre, quand Frère Jean a fini de combattre (chapitre 27 page 229). C'est une façon de ne pas affonter la guerre, ils sont lâches. Rabelais montre la stupidité des moines dans l’emploi d’expressions latines qui n’ont aucun sens et qui sont censés éloigner les ennemies (chapitre 27 page223). Un autre défaut de ces moines est mis en avant, c' est l’hypocrisie ; ils confessent les mourants alors qu’ils s’apprêtent à les tuer ou les achever.

c- Frère Jean :

Frère Jean est l’exemple d’un moine qui contracte des défauts et des qualités : il ne cache pas qu’il ne veut pas être savant, il ne cache pas non plus son alcoolisme et jure tout le temps. Ce moine est peu respectueux de la religion. En effet, il dit les messes et récite les prières très rapidement. C’est un personnage grossier dans ces propos, par exemple : « ventre Dieu » ou « diable » ou encore « je me donne au diable » (au chapitre 27). De plus, pour se battre, il utilise le bâton de la croix pour blesser et tuer alors que c’est un symbole religieux. Frère Jean donne une image d’ivrogne, car il est horrifié que les hommes de Picrochole s’en prennent aux vignes de l’abbaye. De plus nous pouvons remarquer que le champs lexical du vin domine. Les mots utilisés sont : « vendanges » (à plusieurs reprises) ou « boire » et « le servie du vin » (au chapitre 27). Mais ce moine est aussi un symbole de joie de vivre.

2) Les conseils :

a- Un retour aux Saintes Écritures :

Nous savons que le mouvement humaniste est caractérisé par un retour aux textes anciens, Rabelais nous le remémore

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