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Zazie Dans Le métro

Dissertation : Zazie Dans Le métro. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2013  •  2 490 Mots (10 Pages)  •  914 Vues

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Résumé

Chapitre I

Gabriel est, à la gare d’Austerlitz, offusqué de la puanteur de ses voisins tandis qu’ils se plaignent du parfum qu’il porte, d’où une possible altercation qu’empêche toutefois son «gabarit» de «malabar». Il attend l’arrivée de sa nièce, Zazie, «une mouflette» que, pour la fin de semaine, lui confie sa mère, Jeanne Lalochère, qui vient voir un «jules» à Paris. Zazie voudrait découvrir le métro, mais il y a une grève. Ils prennent donc le taxi d’un ami de Gabriel, Charles, qui consulte «dans une feuille hebdomadaire la chronique des cœurs saignants». Dans le véhicule, que Zazie trouve «dégueulasse», ils parcourent la ville, les deux hommes lui montrant des monuments tout en étant incapables de s'accorder sur leur nom : celui-ci, est-ce le Panthéon ou la gare de Lyon? cet autre, les Invalides ou la caserne de Reuilly? Mais elle accueille chacune des propositions touristiques que son oncle lui fait d’un péremptoire et vibrant «mon cul». Ils s’arrêtent à un «tabac du coin» pour prendre «l’apéro».

Chapitre II

Ils parviennent à la maison de Gabriel, au bas de laquelle se trouve le «café-restaurant», «la Cave», de Turandot, où trône son perroquet, Laverdure, qui ne cesse de répéter : «Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire». Charles y «écluse son beaujolais», la serveuse, Mado Ptits-pieds, lui faisant des avances qu’il repousse. Dans l’appartement, Gabriel (dont il est indiqué qu’il «bosse de nuit» et ramène du foie gras du «cabaret»), «la douce» Marceline, Charles et Zazie prennent un repas. Invitée à aller se coucher, elle regimbe avec habileté. Elle déclare vouloir devenir institutrice «pour faire chier les mômes» ou astronaute «pour aller faire chier les Martiens». Comme elle est tout de même allée se coucher, Gabriel «commence à se faire les mains», mais s’inquiète de voir son sommeil troublé dans la journée car il travaille de nuit. Survient Turandot, qui est le propriétaire et à qui la présence de Zazie ne plaît pas ; cela amène Gabriel à faire tout un bruit qui la réveille : elle se plaint, montre son mépris à Turandot, croit comprendre que Gabriel est gardien de nuit. Or il part en risquant d’oublier son rouge à lèvres.

Chapitre III

Le lendemain, après avoir fait une toilette sommaire, avoir découvert les «vécés» et, finalement, la porte d’entrée, Zazie sort dans la rue. Mais Turandot l’interpelle, et, comme il la poursuit, elle hurle : «Au secours !», ce qui fait qu’il se trouve «au centre d’un cercle de moralistes sévères» auxquels elle le fait passer pour un satyre, détaillant même «les choses sales» qu’il lui aurait dites et qui les intéressent fort, les font discuter ardemment. Turandot en profite pour s’esquiver. Il révèle la fugue à Marceline qui réveille Gabriel. Turandot lui avoue avoir eu peur, ce qui les fait parler des bombardements pendant la guerre. Gabriel se plaint de la difficulté de son travail de nuit, mais est incité à rattraper Zazie. Quand il sort, le cordonnier Gridoux l’interpelle, prétendant savoir où est allée «la petite fille», mais ne peut que lui dire qu’elle a fait une fugue ; aussi Gabriel va-t-il se recoucher.

Chapitre IV

Zazie, échappant à «concitoyens et commères», découvre une bouche de métro et, constatant qu’elle est fermée, pleure. Elle est alors interrogée par «un type» qui, pour elle, est un «satyre», «un vieux salaud». Comme ils sont à «la foire aux puces», elle montre son intérêt pour les «surplus américains», surtout pour des «bloudjinnzes» qu’il lui achète. Puis il la conduit dans un restaurant où elle dévore des moules et des frites. Devant la lenteur avec laquelle «le type» vide son verre, elle évoque l’alcoolisme de son père qui est mort. Et elle raconte l’histoire de «la couturière de Saint-Montron qu’a fendu le crâne de son mari d’un coup de hache» qui lui a été fournie par son amant, Georges, mais a été acquittée grâce à son avocat parisien.

Chapitre V

Zazie reprend son histoire, parle des «papouilles zozées» de son père, ajoute que Georges aussi s’est intéressé à elle et qu’il a été mis à la porte. Comme, au sujet de Gabriel, elle indique : «Il paraît qu’avec lui j’ai rien à craindre.», «le type» lui pose des questions sur lui. Cela lui déplaît et, «brusquement», elle s’empare du paquet des «blue jeans» et s’enfuit. Mais elle ne peut lui échapper. Lui arrachant le paquet, il crie qu’elle a voulu le lui voler et la menace de la police et de la justice. Si une dame fait appel à sa pitié, il sait attirer la compassion d’autres passants. Soudain, Zazie comprend que c’est «un vrai flic». Cependant, à l’appartement, à Gabriel et Marceline, qui sont soulagés, il se présente comme «un pauvre marchand forain» du nom de «Pédro-surplus» et à qui Zazie a volé une paire de «blue jeans». Et il accuse Gabriel de vivre «de la prostitution des petites filles», lui demande quelle est sa profession. Après avoir avancé : «artiste», il doit avouer : «danseuse de charme».

Chapitre VI

Traité de «pédale» par Pédro-surplus, Gabriel s’en défend : il s’habille en femme pour faire rire, et il est marié. Zazie enfile les «blue jeans», en est satisfaite et veut se montrer avec à Pédro-surplus qui cherche justement le paquet. Au passage, elle entend Pédro-surplus trouver à Gabriel «des façons d’hormosessuel» et est intriguée par ce mot. Elle apparaît portant les «blue jeans» qu’elle refuse de rendre, pousse Gabriel à se montrer énergique avec «le flic» qui l’accuse de «prossénitisme, entôlage, hormosessualité, éonisme» et ajoute «tout ça va bien chercher dans les dix ans de travaux forcés» ; puis il pose des questions à Marceline, ce qui fait que Gabriel l’expulse et que se révèle alors son déguisement. À ‘’La Cave’’, alors que le faux flic est là, Gabriel, sans l’avoir vu, parle de lui et, quand on lui signale sa présence, s’évanouit. D’où une discussion sur sa participation au S.T.O. pendant la guerre, puis sur le parfum qu’il porte.

Chapitre VII

Gridoux, à qui Mado Ptits-pieds apporte comme chaque jour son repas, le mange tout en lui posant des questions sur «le type», tandis qu’elle lui parle de son intérêt pour Charles, dont elle regrette seulement qu’il soit «trop romantique». Puis,

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