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Zazie Dans Le métro

Mémoire : Zazie Dans Le métro. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Janvier 2013  •  883 Mots (4 Pages)  •  2 459 Vues

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Dissertation : sujet B, Raymond Queneau, Zazie dans le métro.

Dans quelle mesure Zazie dans le métro de Raymond Queneau est-il un roman sur le langage ?

L’incipit célèbre de Zazie dans le métro, Queneau nous donne tout de suite une phrase familière écrite d’une façon à jouer avec le son et cela est écrit en un seul mot « Doukipudonktan ? ». Queneau a pour habitude de joué avec les mots et les sons et ce qui a donné une fantaisie verbale qui a pour nom « néo-français », cela est fondé sur l’observation du parler populaire. Dans quelle mesure Zazie dans le métro de Raymond Queneau est-il un roman sur le langage ? Queneau, précurseur de l’Oulipo, cela consiste à travaillé sur le langage d’une façon créative et bien sur il faut comprendre quel est le sens de cette démarche. Nous verrons dans un premier temps le rôle comique de la fantaisie verbale et pour finir la manifestation d’une vraie réflexion sur le langage.

Queneau nous surprend tout de suite avec les jeux verbaux, qui frappe tout de suite le lecteur, cela est festif, ludique. Et le lecteur en est surpris par les variétés, c’est -à-dire qu’il y a un mélange de langage familier et de langage soutenu, qui produit un effet de surprise pour le lecteur. Par exemple dans la même page il y a des phrases qui joue sur la phonétique « ils nous colochaussent » qui donne un son comme « collent aux chausses ». C’était un exemple mais il en existe encore énormément, comme les mots complexes écrit en un seul mot, comme le premier mot de l’incipit. Cela peut en effet amuser le lecteur.

Mais Queneau ne s’arrête pas là, il va plus loin et utilise des jeux de style tel que les apocopes (suppression d’un phénomène en fin de mot) à l’inverse les aphérèses (suppression d’un phénomène en début de mot) « c’est pas croyab » ou « gzagtement » cela nous rappel les accents populaires. Aussi, il y a des allitérations naturelles comme « Grudougogne ». Ajoutons qu’on peut parlé aussi que Queneau a écrit des mots rapides tels que « iadssa » au lieu de « il y a de ça » ou « isrelève » au lieu de « il se relève » cela marque une accélération de certaines phrases.

Aussi, grâce à Queneau le lecteur s’amuse et cela vient de la provocation, l’usage de la langue est transgressif, comme les thèmes traités. Dès le début du livre, Queneau nous mets tout de suite dans l’ambiance, c’est-à-dire qu’il va décrire la puanteur dès la première ligne, mais plus forte que le français normal. Par ailleurs le terme « d’homosessuel » ; ce mot est beaucoup repris ce qui fait que le lecteur rit encore plus, on appel cela un comique de répétition. Mais la déformation des sonorités initiales du mot représente sa fausse naïveté du sujet, car à la fin, elle connait le sens du terme mais aussi ses synonymes. Ajoutons, le sens de provocation de Zazie qui ajoute « mon cul » qui le dit souvent dans ses phrases.

En effet, Queneau ne fait pas que s’amusé, c’est un philosophe subtile, qui s’amuse sur les mots, qui réinvente la langue pour nous faire réfléchir sur comment remettre en cause notre usage du langage. La fantaisie ici est donc un outil où il faut réfléchir, qui est sérieux. Queneau défend que la langue française ne doit pas être ennuyeuse mais quelle

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