Plan détaillé de la synthèse sur les objets qui nous envahissent

Culture générale et expression.

Plan détaillé

Problématique : Quel est la relation que l’homme entretient avec l’objet au-delà de sa fonction ?

•Document 1 : Michel Houellebecq, La Carte et le Territoire, 2010.

•Document 2 : Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse, lettre VIII, 1761.

•Document 3 : Octave Mirbeau, Journal d’une femme de chambre, 1900.

•Document 4 : Silvana Grasso, « Les porte-bonheur, vous y croyez, vous ? », La Dépêche.fr, 08/10/2000.

I. Une relation avec l’objet idéalisé…

A/Une relation sentimentale avec l’objet :

•Document 1 : Les objets procurent chez Houellebecq une grande joie et du bonheur ; il est comblé par ses objets cependant il en devient triste lorsqu’ils ne sont plus en vente. (Gradation du champ lexical de l’amour à la violence + anaphore du mot « joie »)

•Document 2 : L’illusion, l’espoir d’avoir l’objet nous rend heureux mais lorsque l’on le possède on en est beaucoup moins adepte, ils ne nous intéressent moins que lorsqu’on le désirait.

•Document 3 : Les bottines, qui sont des chaussures, procurent chez Mr Rabour du désir sous forme de spasmes et du plaisir sous forme de goutes dégoulinantes de sueur sur son front.

•Document 4 : Silvana Grasso : Le porte-bonheur rend son propriétaire apaisé lorsqu’il est proche de lui voir en sa possession alors que le porte-bonheur provoque un sentiment de malchance ou de mal-être lorsqu’il est loin de son propriétaire.

Transition : Ici l’objet suscite, suivant la personne, différentes émotions. Il provoque joie (le bonheur) tout comme la déception (le « malheur »), l’objet dépasse donc son utilité initiale pour devenir intime avec son propriétaire et alors se développe une relation fidèle entre l’objet et l’homme.

B/Une fidélité réciproque entre l’homme et l’objet :

•Document 1 : Houellebecq à développer une relation stable et fidèle avec les trois objets étant donné qu’il ne se sépare pas de ceux-ci, et ne les remplace pas par un autre modèle, il a trouvé son produit idéal.

•Document 2 : Ici Rousseau, exprime le fait que l’homme en général reste fidèle au fait que à chaque fois qu’il espère un objet et qu’il réussit enfin à l’avoir il ne s’y intéresse plus du tout. C’est un cercle s’en fin, on peut donc assimiler ce cercle à une forte de fidélité de l’homme envers ces réactions vis-à-vis des objets.

•Document 3 : Mr Rabour est obsédé par ses bottines, il ne peut pas s’en séparer, voir ne peut même pas détourner le regard d’elles. Il ne désir que de s’occuper d’elle, toute l’attention est portée sur ses bottines.

•Document 4 : Le porte-bonheur soutient l’homme moralement de ce fait l’homme est fidèle à son porte-bonheur c’est à dire qu’il ne pourrait pas l’échanger avec un autre objet, une fois qu’il l’a choisi, le porte-bonheur reste le même à vie.

Transition : L’homme est donc très attaché à ses objets et ne peut s’en séparer, ni l’échanger. Né alors une relation sentimentale et fidèle qui lie l’homme à l’objet cependant celle-ci connait des contraintes car l’homme est souverain de cette relation.

II. …cependant l’homme en est souverain.

A/L’objet devient un culte pour l’homme :

•Document 1 : Houellebecq vie une relation passionnée avec les trois objets que l’on peut assimiler à un culte. Les objets suscitent de l’émotion et des sentiments chez le propriétaire lorsqu’il disparaissent : l’auteur boit son vin et pleure lorsqu’il prend conscience du dictat de la mode : disparition de l’objet.

•Document 2 : Rousseau assimile l’illusion qu’un homme peut espérer pour obtenir un objet, on peut sous-entendre que l’espoir peut transformer l’espoir en un culte de l’objet tant que l’homme n’obtiens pas l’objet.

•Document 3 : Le fétichisme des bottines de Mr Rabour fait naître une obsession pour ces bottines et une impatience

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