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Plan comparatif du développement

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Par   •  8 Septembre 2014  •  1 639 Mots (7 Pages)  •  960 Vues

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Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Les deux textes présentent les Français différemment même si les deux évoquent le succès apparent des Français.

Argument principal 1

À première vue, les Français semblent être présentés de la même façon dans les deux extraits. Dans les textes de Cartier et de Lahontan, les Français sont représentés comme des êtres supérieurs par rapport aux Amérindiens.

Sous-argument 1.1 Sous-argument 1.2

Dans l’extrait de voyage en Nouvelle-France, Jacques Cartier compare les individus amérindiens comme des sauvages. Son opinion dégradante des Amérindiennes montres le sentiment de supériorité que les Français ont d'eux-mêmes. L’extrait suivant présente le moment où les Français plantent la croix dans la baie de Gaspé.

Lorsque les Français proclamassent la croix, ceux-ci ne pensent pas que les terres appartiennent aux Amérindiens. Ils croient pouvoir tout faire. Dans le dialogue entre Monsieur le baron de Lahontan et d’un sauvage d’Amérique, celui-ci considère le mode de vie des Amérindiens comme étant misérable.

Illustration 1.1 Illustration 1.2

Cette métaphore présente l’opinion dénigrante de Jacques Cartier envers les Amérindiens.

«Comment les nôtres plantèrent une grande croix sur la pointe de l’entrée dudit havre, et comment est venu le capitaine de ces sauvages et comment après une grande harangue, il fut apaisé par notre capitaine, et resta content que deux de ses fils allassent avec lui. » (l.1à3)

Cet extrait prouve que Jacques Cartier rabaisse les Amérindiens en les traitant de sauvages.

L’énumération suivante montre la faible opinion que les Français ont des Amérindiens

«Lahontan. — Appelles-tu vivre heureux, d’être obligé de gîter sous une misérable cabane d’écorce, de dormir sur quatre mauvaises couvertures de castor, de ne manger que du rôti et du bouilli, d’être vêtu de peaux, d’aller à la chasse des castors, dans la plus rude saison de l’année ; de faire trois cents lieues à pied dans les bois épais, abattus et inaccessibles […] ? » (l. 1à4)

On comprend que les Français ont une mauvaise perception du mode de vie des Amérindiens.

Explication 1.1 Explication 1.2

En les qualifiant de sauvages, Jacques Cartier traite les Amérindiens comme des animaux et non comme des humains. Cela montre clairement son opinion de supériorité des Français et de dénigrement envers les gens provenant du Nouveau Monde. De plus, les colonisateurs croient avoir un grand pouvoir sur ces personnes différentes.

Ici les Français se croient être aussi supérieurs aux autres. Ils affirment que leur vie est la meilleure. Effectivement, Lahontan considère la vie d’un Amérindien comme celle d’une personne de façon misérable. Ces deux citations montrent que les Français sont bel et bien présentés de la même façon, soit comme des êtres supérieurs.

Argument principal 2

En approfondissant l’analyse, les Français ne sont pas tout à fait perçus de la même façon dans les deux textes. Ils n'utilisent pas la même approche avec les Amérindiens pour imposer leurs gestes et leurs façons de penser.

Sous-argument 2.1 Sous-argument 2.2

Dans l’extrait de voyage en Nouvelle-France, les Français imposent leurs gestes aux Amérindiens sans même respecter leur permission. Cet extrait décrit le moment où Jacques Cartier plante la croix en face de la baie de Gaspé le 24 juillet 1534.

Contrairement à l’extrait de la Nouvelle-France, Lahontan est à l’écoute des Amérindiens. Même s'il impose son opinion, il cherche quand même à comprendre le point de vue de ces gens.

Illustration 2.1 Illustration 2.2

Le langage soutenu présent dans cette citation démontre le manque de respect que les Français ont envers les Amérindiens.

«Le vingt-quatrième jour dudit mois, nous fîmes faire une croix de trente pieds de haut, qui fut faite devant plusieurs d’entre eux, sur la pointe de l’entrée dudit havre (Gaspé), sous le croisillon de laquelle mîmes un écusson en bosse, à trois fleurs de lys, et au-dessus, un écriteau en bois, engravé en grosses lettres de formes, où il y avait, VIVE LE ROI DE FANCRE. » (l. 5à7)

Cette façon de parler met en évidence la supériorité que les Français pensent avoir.

Dans l’extrait suivant, Adorio raconte son point de vue sur le mode de vie des Français. Les multiples comparaisons entre leur vie et celle des autres prouvent qu’ils ne sont pas malheureux malgré tout et qu’ils sont capables d’accepter leurs différences.

« Adorio. - mais dis-moi, je t’en conjure, quelle différence il y a de coucher sous une bonne cabane, ou sous un palais ; de dormir sur des peaux de castors, ou sur des matelas entre deux draps ; de manger du rôti et du bouilli ; ou de sales pâtés et ragoûts, apprêtés par des marmitons crasseux ?[...] Lahontan. — Hé bien, tu veux donc que je croie les Hurons insensibles à leurs peines et à leurs travaux, et qu’ayant été élevés dans la pauvreté et les souffrances, ils les envisagent d’un autre œil que nous.» (l. 8à15)

Ces comparaisons viennent faire ressortir

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