La Plan comparatif du développement

Étape 1 : Plan comparatif du développement

Point de vue : Malgré qu’ils soient présentés d’une manière similaire dans les deux textes, les Français ne sont pas présentés de la même façon.

Argument principal 1

Les Français sont présentés comme étant plus riches et supérieurs aux Sauvages.

Sous-argument 1.1 Sous-argument 1.2

Dans l’extrait de Voyages en Nouvelle-France de Jacques Cartier, les Français se servent de leur richesse afin de séduire les Sauvages. Dans les Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique, les Français sont encore une fois présentés comme des riches et des luxueux.

Illustration 1.1 Illustration 1.2

« A ceci il acquiesça et peu à peu s’approcha du bord de notre navire, croyant avoir ladite hache. (ligne 16) »

« […] en leur démontrant grands signes d’amour; et on les fit boire et manger, et faire grande chère. (lignes 19-20) »

« […] nous y retournerions bientôt, et leur apporterions des articles de fer et autres choses. (ligne 21) »

« Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises, et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. (lignes 23-24) « Y a-t-il une vie plus agréable que celle d’un nombre infini de gens riches à qui rien ne manque? Ils ont de beaux carrosses, de belles maisons ornées de tapisseries et de tableaux magnifiques; de beaux jardins où se cueillent toutes sortes de fruits, des parcs où se trouvent toutes sortes d’animaux; des chevaux et des chiens pour chasser, de l’argent pour faire grosse chère, pour aller aux comédies et aux jeux, pour marier richement leurs enfants, de l’argent pour faire grosse chère, pour aller aux comédies et aux jeux, pour marier richement leurs enfants, ces gens sont adorés de leurs dépendants. (lignes 19-23)»

Explication 1.1 Explication 1.2

Les Français se servent de leur richesse afin de séduire les Sauvages dans le but de les assimiler et évangéliser. Après avoir obtenu leur attention avec leur hache, les Français ont ensuite pris deux de leurs fils dans le but de faire bonne impression au restant des Sauvages. Ils partagent leur richesse avec les deux fils, ils leur font boire et manger et ils les habillent. Les Français se considèrent supérieur puisqu’ils emploient un terme péjoratif, soit le Sauvage, pour appeler les Amérindiens. Le Français, soit le baron de Lahontan, rejette le mode du Sauvage, en affirmant, à l’aide d’un champ lexical de mots riches (belles magnifiques, beaux, richement), que la vie du Français est nettement supérieur à celle du Sauvage puisqu’ils ont plus de richesses.

Argument principal 2

Les méthodes de communication diffèrent dans les deux textes.

Sous-argument 2.1 Sous-argument 2.2

Dans le texte de Jacques Cartier, le Français profite de l’incapacité de communication du Sauvage pour l’évangéliser. Dans le texte du baron de Lahontan, le Sauvage est capable de communiquer et est en conversation avec le Français.

Illustration 2.1 Illustration 2.2

« Comment les nôtres plantèrent une grande croix sur la pointe de l’entrée dudit havre […] (ligne 1) »

« […] nous fîmes faire une croix de trente pieds de haut, qui fut faite devant plusieurs d’entre eux […] (lignes 4-5) »

« […] comme s’il eût voulu dire, que toute la terre était à lui, que nous ne devrions pas planter ladite croix sans sa permission. Et après qu’il eut fini sa dite harangue, nous lui montrâmes une hache, feignant de la lui bailler pour sa peau.

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