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Le Papillon, Parti pris des choses de Ponge.

Commentaire de texte : Le Papillon, Parti pris des choses de Ponge.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  1 358 Mots (6 Pages)  •  1 168 Vues

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Intro:

- "Le Papillon" est le 17è poème du Parti pris des choses de Ponge.

- Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en proses publié par Ponge en 1942. Ponge s'oppose à beaucoup de choses de son époque: au "parler ordinaire", au romantisme et à tous les poètes l'ayant précédé. Il apporte une nouvelle manière d'écrire. Dans son recueil, Ponge décrit ou définit? des éléments banals du quotidien, qui sont censés nous parler à tous. Il fait de ces objets courants des objets poétiques. Un de ses poème parle d'un papillon, qui est un sujet assez commun en poésie, mais Ponge nous offre une vision différente du papillon à travers son poème.

- pbmatique: Nous pouvons donc nous demander de quelle manière, à travers la vision que Ponge nous propose du papillon, nous pouvons faire un rapprochement entre ce papillon et la condition de poète.

- plan: Nous verrons dans un premier temps les 3 premières phrases qui accompagnent la métamorphose du papillon puis nous verrons le reste avec ...

Développement linéaire:

I. Nous verrons tout de suite les différentes étapes de la métamorphose du papillon, ou plutot de la chenille en papillon avec les 3 premières phrases.

1.

- Le poème ne commence pas par introduire le papillon (qui est pourtant l'élément central) mais par parler des fleurs.

- Pour se faire, Ponge utilise des termes fidèles à la réalité avec le champs lexical de la nature: tiges, fleurs, sucre.

- Avec le terme "Lorsque" en début de phrase, il établit un rapprochement entre l’éclosion des fleurs et l’envol des papillons. C'est un rapprochement très adéquat puisque l'envol des papillons amène justement à l'éclosion des fleurs grâce au pollen qu'ils transportent, il y a la une inversion des rôles puisque l'envol du papillon semble dépendre de l'éclosion des fleurs.

- On assiste à la naissance du papillon.

- comparaison faite avec des: « tasses mal lavées », pas très mélioratif, on a donc un procedé de foreshadowing, jsp si on doit dire préfigurant en français ? Mais qui annonce en tout cas que le papillon ne sera probablement pas décrit de la manière la plus noble possible dans la suite du poème.

2.

- En effet c'est ce que l'on peut voir dès la 2ème phrase avec la tête "aveuglée et laissée noire" et le torse "amaigri" qui définissent la chenille. Ces termes péjoratifs peuvent servir à mettre en valeur l'explosion qui suit et qui donne naissance au papillon.

- Cette explosion est une métaphore illustrant la métamorphose du papillon. En effet, on peut penser à l'explosion de couleurs quand ses ailes se déploient.

- L'explosion est généralement associée à la destruction (de ce qui explose et de ce qui est touché par l'explosion), la mort et le bruit. Ici à l'inverse, l'explosion est associée à la création et la naissance de quelque chose de symétrique (les ailes) → assez paradoxal.

- A vrai dire, on retrouve l'aspect destructeur de l'explosion mais chez la chenille. (aveuglée: coté visuel de l'explosion). Explosion semble néfaste pour la chenille, et bénéfique pour le papillon.

- Avec les adjectifs dévalorisants et l'explosion, on imagine qqch d'effrayant, alors que c'est un joli petit papillon qui sort.

- L'explosion renvoie à la soudaineté de la métamorphose, qui n'est finalement peut être pas si bénéfique que ça pour le papillon.

3.

- En effet, on foit dans la phrase 3 avec les termes "erratique" et "au hasard" les séquelles qu'a laissé l'explosion sur le papillon. Celui-ci semble déboussolé, et ne pas avoir de but.

Nous avons dans cette première partie, l'impression que Ponge nous propose un récit avec les termes "Lorsque" et "Dès lors". Il nous fait une description métaphorique du papillon plutôt que dictionnairique, comme cela peut être le cas dans certains de ses poèmes. Cette description métaphorique se poursuit davantage dans la 2de partie.

II.

4.

- Ponge continue sa métaphore avec le domaine du feu en comparant ici le paillon à une allumette volante, on a donc une métaphore filée.

- Par "sa flamme n'est pas contagieuse", on peu comprendre que le paillon ne va pas s'étendre, se reproduire. Pourtant, en tant que pollinisateur, il participe à la reproduction des plantes. On peu peut-être comprendre cela par le fait qu'une allumette seule s'éteint assez rapidement, alors qu'elle peut donner naissance à un feu important. Cela confirmerait donc la faiblesse et la fragilité du papillon.

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