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Note explicative, de la 1er de couverture du « le parti pris des choses » de Francis Ponge

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Par   •  1 Avril 2013  •  617 Mots (3 Pages)  •  2 486 Vues

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Note explicative, de la 1er de couverture du « le parti pris des choses » de Francis Ponge

Monsieur,

Suite à notre conversation téléphonique du 23 Janvier dernier, je me permets de revenir vers vous afin de vous soumettre comme convenu une proposition pour la première de couverture de l’œuvre de Mr Ponge : « Le parti pris des choses ».

Le titre du recueil nous est évocateur et très pertinent. Ces quelques mots nous indiquent clairement la démarche poétique de Ponge. Ponge est un matérialiste convaincu, il considère que la matière est la seule réalité. L’activité poétique de Ponge consiste simplement à se tourner vers le monde stable, rassurant apaisant des objets, des « choses ». Selon lui la poésie est une affaire de lucidité, de bon sens, de clairvoyance, de perspicacité. Un travail, soumis à la raison. La poésie permet de se détourner de soi, pour appréhender avec plus d’objectivité le monde qui nous entoure. Ponge entend faire parler les choses : « le monde muet est notre seule patrie » Il choisit délibérément des objets finis, des choses modestes : le cageot, l’huitre, le pain, le galet, la cigarette, la pluie … Ponge prend le parti des choses, selon lui le « meilleur parti à prendre est de considérer toute chose comme inconnues » (Proêmes - 1948)

La nouveauté du Parti pris des choses, réside dans une rupture ostensible, apparente, manifeste et violente avec la tradition humaniste. Terminé le lyrisme, les sentiments … L’amour, la mort. Ponge se tourne vers les objets du quotidien, les plantes et les animaux les plus insignifiants. Donnons-leur la parole. Sachons les aimer pour ce qu’ils sont, pour ce qu’ils ont à dire. Il entend les réhabiliter, leur donner la parole, s’en faire l’interprète. Il veut les faire vivre, dans le texte et par le texte : « Au fond ce que j’aime, ce qui me touche, c’est la beauté non reconnue. […] Ceux qui n’ont pas la parole, c’est à ceux-là que je veux la donner. Rabaisser les puissants m’intéresse moins que

Par ailleurs, cette photographie glorifier les humbles. […] Les humbles : le galet, l’ouvrier, la crevette, le tronc d’arbre, et tout le monde inanimé, ce qui ne parle pas. » (Nouveau Nouveau Recueil - 1992) Avant de transformer le monde, c’est le regard que nous portons sur le monde qu’il convient de changer. A force de côtoyer les êtres et les choses qui nous entourent, nous ne les voyons plus. Le poète entend transformer la relation qui unit l’homme au monde en l’incitant à porter un regard nouveau sur les réalités qui l’entourent.

Ainsi, les photos de Yann Arthus Bertrand se sont tout naturellement imposées à moi. Ce célèbre photographe français, née en 1946. Ses photographies aériennes invitent chacun à réfléchir à l'évolution de notre planète et au devenir de ses habitants. Un constat en images pour prendre conscience que nous sommes tous responsables, personnellement de l'avenir de notre Terre. Aujourd’hui, il agit en véritable militant convaincu pour le développement durable. L’une de ses prises paru dans le film « home » en 2009 à tout particulièrement retenu mon attention. Prise en 2008, sur cette photo apparait un brise-glace (Le louis st Laurent) dans Resolute Bay, sur le territoire du Nunavut au Canada.

Yann Arthus Bertrand dénonce

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