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Le Pain-Le Parti Pris Des Choses- Francis Ponge

Note de Recherches : Le Pain-Le Parti Pris Des Choses- Francis Ponge. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2013  •  774 Mots (4 Pages)  •  2 227 Vues

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Francis PONGE, Le parti pris des Choses « Le pain »

INTRODUCTION

Le Parti pris des choses est un recueil de poèmes en prose écrit par Francis Ponge et paru en 1942. Dans Le Parti pris des choses, Ponge décrit des « choses », des éléments du quotidien, délibérément choisis pour leur apparente banalité. L'objectif de ce recueil est de rendre compte des objets de la manière la plus précise possible en exprimant les qualités physiques et linguistiques du mot. Plus simplement il veut rendre compte de la beauté des objets du quotidien.

À la lecture de ce poème, intitulé "le pain", on peut se demander comment le poète met en place une double perception du pain ? La perception du pain en tant qu’objet, et le pain en représentation du monde.

I La perception du pain en tant qu’objet

Le texte de Francis Ponge est une description. L'auteur a décidé de créer son texte, comme pour la création d’un pain, avec les ingrédients suivants :

- le présent de description, comme nous le montrent les mots suivants : "est", "rassit", "donne" ;

- des comparaisons : Ponge utilise de manière précise le vocabulaire d’un géographe pour l’appliquer au pain. le pain est comparé à la Terre, puisqu'il a du relief comme les montagnes, le four est comparé au soleil, puisqu'il réchauffe le pain comme le Soleil la Terre, la mie est comparée à une éponge, à des soeurs siamoises

- Opposition entre la croûte et la mie :

Description de la mie : « mollesse ignoble », « lache et froid sous-sol », « éponge »

Description de la croûte : « merveilleuse »

Marquage d’une rupture : « – » marque une chute dans « sans un regard […] » connotation négative de la mie + contraste entre le merveilleux de la croute et l’ignominie de la mie.

-des périphrases comme nous le montre le morceau de phrase : "ce lâche et froid sous-sol", qui désigne la mie du pain ;

- une allitération : dans la phrase : "lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres et la masse en devient friable", l'auteur répète les sons "s" et "f" ; ça donne l'impression de la faim et renforce l'idée d'unité de la mie.

- Chute du poème : envolée poétique des trois premiers paragraphes est « brisée » par le dernier paragraphe.

II Le pain, représentation du monde

- Antithèse + comparaison + accumulation en gradation : « comme si […] Andes »décrit le relief du pain = celui des plus grandes chaînes de montagnes au monde. + « crêtes, ondulations, crevasses … » => paysage qui se forme, oscillations entre le haut et le bas. Il s’agit d’un champ lexical de la géographie physique donnant un caractère quasi-encyclopédique au poème.

- « Panoramique » => Idée de vue sur le monde. « quasi »

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