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Joachim du Bellay en son temps

Commentaire d'oeuvre : Joachim du Bellay en son temps. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 839 Mots (8 Pages)  •  1 375 Vues

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Littérature du XVIe siècle

CM
Séance 1 : 11/09
Introduction
Du Bellay en son temps

Séance 2 : 18/09
Avoir relu les pièces liminaires et les sonnets 1 à 5 + se faire une fiche personnelle sur la biographie

Séance 4 : 02/10
Avoir relu les sonnets 6 à 57

TD 
séance 2 : 02/10 – avoir appris les trois premiers cours du CM (interrogation de cours)

INTRODUCTION

JOACHIM DU BELLAY EN SON TEMPS

I – Du Bellay fait partie d’une génération de poètes novateurs

II – Les cadres intellectuels de la formation humaniste

III – Quels sont les cadres matériels et symboliques de l’activité des poètes ?

  1. Les conditions matérielles des poètes : de quoi es poètes vivent-ils ?
  2. Les conditions politiques et symboliques du mécénat

IV -  Le contexte religieux

V - Quelques perspectives biographiques à interroger

1510 – 1530

1530 – 1550

1550 – 1570 
Règne d’Henri II (1547-59)
Royaume en paix + prospérité
Période favorable aux arts et à la poésie

1570 – 1590

1590 – …

Clément Marot

Mellin de Saint Gelais

Maurice Scève
Marguerite de Navarre
Pontus de Tyard

Pierre de Ronsard
Joachim du Bellay (1522-1560)
Jean-Antoine de Baïf
Olivier de Magny
Louis LAB2
Etienne Jodelle
Remy Belleau
Jacques Grévin
Jacques Peletier du Mans

Philippe Desportes
Amadis Jamyn
Guillaume Salluste du Bartas
Pierre de Brach
Marc-Papillon de Lasphrise

Agrippa d’Aubigné

I – Du Bellay fait partie d’une génération de poètes novateurs

Ronsard et Du Bellay :

Réseau d’amis avec dynamiques littéraires
Indiquent dans des poèmes qu’ils forment une « troupe » : brigade /
Pléiade
Mise en valeur d’un
groupe à l’initiative de Ronsard qui se présentait comme un chef de file avec un groupe plutôt uni derrière lui ce qui recouvre assez mal les aspirations individuelles des autres poètes.
Mais il y avait tout de même ce
mouvement commun. 
Les « 
poètes novateurs » : Du Bellay, Tyard, Baïf, Jodelle. Les listes de noms varient elles-mêmes aussi. Contours très variés mais reste soucis de faire de la poésie de manière collective en partageant des aspirations et des valeurs, de la connaissance.

Les Regrets :
Du Bellay se retrouve à Rome de 1553 à 1557, écarté de la Cour française et de ses réseaux de sociabilité habituels.
Il regrette cet exil qui le tient éloigné de ses amis et de ses confrères. C’est pourquoi il y a beaucoup de poèmes adressés à ses amis poètes.

II – Les cadres intellectuels de la formation humaniste


Au XVIe siècle moins de 20% de la population était alphabétisée. Les poètes font partie des milieux très restreints où se diffuse l’Humanisme. Une grande partie d’entre eux ont étudié du collège de Coqueret à Paris. Du Bellay a fait des études de droit à Poitiers avant de rencontrer Ronsard à Paris. Dorat, professeur de grec et de latin crée une véritable émulation poétique. À l’époque, cet enseignement crée quelque chose de révolutionnaire car il avait pour but de redécouvrir les textes de l’Antiquité. Les premiers humanistes vont prendre des cours de grec à des Grecs contemporains pour redécouvrir les textes anciens. Les poètes de ce mouvement sont plurilingues : latin, grec, italien, français. Du Bellay a écrit des œuvres en français, d’autres en latin (pendant son séjour à Rome). Le programme de renouveau de la poésie en langue française (redorer le blason de la langue française qui ne servait pas de langue savante à l’époque et qui n’était pas considérée comme suffisamment riche) avait une visée scientifique et une visée artistique, grâce à la création de nouveaux mots et à la complexification de la syntaxe.

À l’époque où DB est au collège de Coqueret, il corédige avec Ronsard La Défense et Illustration de la Langue Française.
C’est une période placée sous le signe de la fougue de la jeunesse. Quand il écrit de Rome, il se compose un autre visage car il est déçu de ce qu’il trouve à Rome. Il trouve une Rome qu’il considère comme quasi-débauchée. La cour pontificale et son environnement sont corrompus.

Grâce aux poèmes de Regrets il va tenter de garder le lien avec ses amis/rivaux poètes qui sont restés en France.

III – Quels sont les cadres matériels et symboliques de l’activité des poètes ?

Les relations sociales et les enjeux du XVIe ne sont pas les même de ceux de notre société contemporaine. Le marché du livre fonctionne bien évidemment différemment. Il n’y avait pas la notion de droit d’auteur et les poètes ne vivaient pas de la vente de leurs livres : ce sont les imprimeurs-libraires qui en profitent – ceux qui éditent, impriment et vendent le livre.

  1. Les conditions matérielles des poètes : de quoi les poètes vivent-ils ?

Les poètes du XVIe se débrouillent pour occuper des fonctions qui leur permettent d’écrire : fonctions ecclésiastiques (avoir en charge une abbaye, assurer le service religieux, mais laisse du temps pour se consacrer à l’écriture personnelle), administratives auprès de personnalités importantes. Certains poètes sont à l’aise matériellement quand ils sont proches d’aristocrates riches mais la plupart du temps, ils sont en difficulté. Fonction à la Cour royale ou auprès de grands nobles : secrétaire.

Jean Du Bellay (oncle de DB) – cardinal auprès du Pape à Rome. DB va gérer son intendance mais aussi avoir des fonctions de juriste. Olivier de Magny s’en va aussi à Rome en tant que secrétaire de Jean D’avançon, à qui DB dédit les Regrets.
« Il faut (Jodelle) il faut autre labeur choisir
Que celui de la Muse, à qui veut qu’on l’avance »
Les Regrets, s.153

Lorsqu’il revient en France, DB connait des difficultés matérielles + santé fragile se dégradant. Il ne reste que trois ans à son retour avant de mourir.

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