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Joachim Du Bellay, Nouveau venu qui cherche Rome en Rome

Commentaire de texte : Joachim Du Bellay, Nouveau venu qui cherche Rome en Rome. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mars 2013  •  Commentaire de texte  •  348 Mots (2 Pages)  •  10 033 Vues

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Présentation de l’auteur :

Joachim Du Bellay est un poète français né vers 1522 à Liré en Anjou et mort le 1 janvier 1560 à Paris. Sa rencontre avec Pierre de Ronsard fut à l'origine de la formation de la Pléiade, groupe de poètes pour lequel Du Bellay rédigea un manifeste, la Défense et illustration de la langue française. Son œuvre la plus célèbre, Les Regrets, est un recueil de sonnets d'inspiration élégiaque et satirique, écrit à l'occasion de son voyage à Rome de 1553 à 1557.

Présentation du poème :

Le texte présenté est tiré du recueil Les Antiquités de Rome écrit par Joachim Du Bellay en 1558. Celui-ci s'intitule «Nouveau venu qui cherche Rome en Rome», c'est un sonnet, se composant de deux quatrains et deux tercets écrit en décasyllabes et en rime embrassée.

On remarque que le poète fait une lamentation des ruines, mais aussi qu'il réfléchit sur le passé de Rome.

Analyse du poème :

L’opposition entre le passé et le présent est mise en valeur tout au long du sonnet : on oppose la gloire passée de Rome et sa décadence au temps de du Bellay : selon lui il ne reste rien de la Rome antique et on ne peut qu’être déçu par ce lieu, et la Rome du XVIème siècle n’est que l’ombre de son ancêtre.

On peut constater les répétitions du nom Rome, cinq fois dans le premier quatrain et de l’expression «Rome en Rome» qui est la confrontation entre Rome Antique et moderne.

Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome

Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome

Et rien de Rome en Rome n'aperçois,

Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois,

Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme.

Vois quel orgueil, quelle ruine : et comme

Celle qui mit le monde sous ses lois,

Pour dompter tout, se dompta quelquefois,

Et devint proie au temps, qui tout consomme.

Rome de Rome est le seul monument,

Et Rome Rome a vaincu seulement.

Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit,

Reste de Rome. O mondaine inconstance !

Ce qui est ferme, est par le temps détruit,

Et ce qui fuit, au temps fait résistance.

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