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Il faut que le poète, épris d'ombre et d'azur les contemplations

Commentaire de texte : Il faut que le poète, épris d'ombre et d'azur les contemplations. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2019  •  Commentaire de texte  •  892 Mots (4 Pages)  •  13 504 Vues

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Commentaire Littéraire

« Il faut que le poète, épris d’ombre et d’azur », Les Contemplations, Victor Hugo

Victor Hugo est l’un des plus grands poètes de tous les temps. Il excellait dans plusieurs arts comme la poésie, le roman mais aussi la dramaturgie. Ce fut l’un des premiers acteurs du mouvement romantique.

En 1856, Hugo publie Les Contemplations, un recueil de poésies constitué de deux parties : Autrefois et Aujourd’hui dont la séparation est marquée par la mort de sa fille. Le livre « Aurore » qui est le livre premier, est le livre de la jeunesse.

Le poème « Il faut que le poète, épris d’ombre et d’azur » expose la vision du poète de Victor Hugo.

Nous nous demanderons donc comment Victor Hugo perçoit le poète.

Dans un premier temps nous montrerons que ce poème est un poème romantique, puis dans un second temps nous exposerons la vision du poète par Victor Hugo.

Ce poème est un poème romantique de part la présence de la nature, étoffée d’un jeu d’ombres et de lumières et de part la présence du registre lyrique.

Tout d’abord nous allons voir que la nature est présente dans ce poème. En effet, on observe la présence du champ lexical de la nature avec des mots tels que « miel »,  « fleur », « oiseaux » et « forêts » . Ce champ lexical illustre l’importance du contact du poète avec la nature. De même, les strophes du poème sont comparées à des « oiseaux peints de milles couleurs » et incluent la nature dans le poème de ce fait. Enfin, la métaphore « Il faut que le poète[...]soit comme ces forêts vertes » compare le poète à un élément clé et représentatif de la nature et ainsi fait à celle-ci une place importante dans le poème.

Ensuite, nous allons voir que ce poème fait une grande place aux jeux d’ombres et de lumières. Ainsi, on observe un champ lexical de la lumière avec les mots « rayonnement », « éclairant », « éblouit », « lueurs » qui contribue à illuminer ce poème. De plus , on observe une symétrie tout au long du poème qui met le sombre en alternance avec le clair et crée un effet de balancier qui fait penser à un jeu entre les deux idées opposées que sont l’ombre et la lumière. Enfin, on voit avec le premier vers « il faut que le poète, épris d’ombre et d’azur » que le poète est mis en relation, grâce à une antithèse, avec le concept d’ombres et de lumière.

Pour finir, nous verrons que ce poème est un poème lyrique. En effet, dans ce poème le poète est décrit seul, face au monde grâce à l’énumération « les femmes, les songeurs, les sages, les amants » qui fait que, avec un effet de contraste numérique, le poète est d’un coté, le monde est de l’autre. De plus , les concepts d’ombre et de la lumière évoqués précédemment représentent le bien et le mal, qui est une caractéristique du lyrisme. Enfin, la répétition du mot amour montre la présence d’une atmosphère sentimentale, et doublée du champ lexical de la joie avec « chantant », « joie », « enivre », « milles couleurs », celle-ci montre que ce poème est lyrique.

Nous avons donc vu que ce poème

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