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Explication linéaire "elle avait pris ce pli" / Les Contemplations de Victor Hugo

Commentaire de texte : Explication linéaire "elle avait pris ce pli" / Les Contemplations de Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  710 Mots (3 Pages)  •  631 Vues

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Explication linéaire 1 : Elle avait pris ce pli

Les Contemplations de Victor Hugo est un recueil de poèmes publié en 1855, composé de deux parties, l’une appelée « Autrefois » et l’autre « Aujourd’hui » découpés en quatre livres, « Aurore », « L’âme en fleur », « Les luttes et les rêves » et « Pauca meæ ». Ce recueil s’inscrit dans le romantisme avec pour chef de file son auteur, Victor Hugo. Il est associé au parcours Mémoires d’une âme.

Ce poème fait partie du livre Pauca meæ, c’est le cinquième poème.

Comment ce poème qui évoque le souvenir de Léopoldine s’apparente t’il a un discours funèbre ?

Il est découpé en trois mouvements, le premier abordant le souvenir de Léopoldine du vers 1 au vers 13, le deuxième faisant le portrait moral de Léopoldine du vers 14 au vers 22 et le troisième, portant sur le deuil de Léopoldine du vers 23 au vers 26.

Le poème « elle avait pris ce plis » commence par l'évocation de souvenirs de l'enfance de Léopoldine.

Le plus-que-parfait du premier vers « avait pris » donne immédiatement au souvenir un repère passé lointain.

Le terme « plis » nous montre une certaine habitude dans leur quotidien accentué par l’insistance « un peu » et par l’hyperbole « chaque matin » au vers 2.

La comparaison « ainsi qu’un rayon de soleil qu’on espère » au vers 3 donne une image solaire et agréable de Léopoldine.

Victor Hugo utilise le surnom affectif « petit père » au vers 4 qui exprime leur complicité père-fille.

L’énumération des verbes d’actions aux vers 5/6 montre le côté énergique de Léopoldine.

La comparaison « comme un oiseau qui passe » au vers 7, s’appuie sur la polysémie du verbe passer qui signifie le passage inévitable vers la mort et qui fait donc rappelle au deuil.

Le champ de lexical de la littérature avec les termes « ma plume », « mes livres », « mes papiers », « mon œuvre », « mes manuscrits » des vers 5 à 10 créer un effet miroir entre Léopoldine et l’œuvre de Victor Hugo.

L’insistance « un peu moins lasse », au vers 8, montre que Léopoldine apporter de la joie dans la vie de Victor Hugo.

Sa présence inspire au poète « ses plus doux verts » nous indique l’hyperbole du vers 13, on comprend donc que Léopoldine est la muse de Victor Hugo et qu’elle l’inspire.

Ensuite, le poème continue avec un portrait moral de Léopoldine.

L’énumération « aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts » au vers 14, fait référence à ses goûts, en alternant élément céleste et terrestre.

La tournure emphatique « c’était un esprit » au vers 15, montre son côté spirituel et la beauté de son âme.

Le champ lexical de la spiritualité, avec les termes : « Dieu », « astres », « esprit », « clarté » et « âme », donne l’impression de faire parler l’âme de Léopoldine.

L’hyperbole « sur tout à tous moments », au

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