Devoir 1 CNED culture générale et expression

Devoir 1 – Dans le cadre du thème « les droits de l'enfant », les enfants abandonnés.

Question n 1 :

Le paratexte du document « Les « boîtes à bébé » pourraient disparaître en Allemagne » se compose de plusieurs parties : le titre de l'article de presse, le chapeau, les sous-titres, tous en caractères gras sur cet article, et à la fin, le nom de l'auteur, Camille Le Tallec, ainsi que le nom du journal, le quotidien « La Croix », en caractères italiques, suivi de sa date de publication, 14 juin 2013. Cet article est de type informatif.

En ce qui concerne le texte, le titre « Les « boîtes à bébé » pourraient disparaître en Allemagne » présente le thème principal de l'article : l'abandon des bébés à travers ce mécanisme qui s'appelle « boîtes à bébé ». La localisation est indiquée à travers le pays évoqué : l'Allemagne, ce qui situe les lecteurs. Le titre avance le contenu de l'article par l'information de la menace de disparition des « boîtes à bébé ». Dans le titre et dans le contenu de l'article, la journaliste emploie le verbe pouvoir au conditionnel pour préciser qu'il ne s'agit pas d'une décision définitive.

La différence entre ces deux dispositifs, « boîtes à bébé » et l'accouchement « confidentiel », est quant à l'anonymat des parents: ce premier permet de le conserver tandis que lors de l'accouchement « confidentiel » les parents peuvent ou pas choisir d'être anonymes. Le chapeau évoque, d'ailleurs, cet accouchement pas encore existant en Allemagne, mais qui pourrait faire disparaître les « boîtes à bébé »: « Le Bundestag a voté une loi ouvrant la voie à l'accouchement « confidentiel », sur le modèle de l'accouchement sous X en France ».

Le texte qui suit le premier sous-titre, « Les « boîtes à bébé » dénient le droit de l'enfant à connaître ses origines, critique ONU », explique que si la loi qui autorise l'accouchement « confidentiel » sera validé, une femme pourra accoucher sous X dès le 1er mai 2014. Dans ce cas, l'idée de supprimer ces « boîtes à bébé » n'est pas immédiate, mais serait étudié pendant trois ans.

Sur le texte du deuxième sous-titre, « Droit à l'anonymat contre droit à connaître ses origines », une député conservatrice apprécie l'idée de l'anonymat de la mère qui n'est pas définitif vis-a-vis de l'enfant abandonné: lors de ses 16 ans, il pourrait connaître ses origines. Ce principe est inscrit dans la Convention internationale des droits de l'enfant, défendu par l'ONU (Organisation des Nations Unies), qui critique fermement les « boîtes à bébé ».

Le troisième sous-titre, « Depuis 1999, 278 enfants déposés dans des « boîtes à bébé » », souligne la quantité élevée des bébés déposés dans des « boîtes à bébé » : 278. Sur cette partie, le porte-parole de la conférence épiscopale allemande, Matthias Kopp, défend les « boîtes à bébé » et considère l'accouchement « confidentiel » comme une possibilité complémentaire.

Finalement sur le texte du quatrième sous-titre, « Inefficaces contre les infanticides », il est évoqué l'avis contraire de l'ONG Terre des hommes quant aux « boîtes à bébé ». Cette ONG explique que ce dispositif n'est pas un secours contre l'infanticide et informe qu'entre 1999 et 2012, 313 nouveau-nés ont été retrouvés morts en Allemagne. Plusieurs voix souhaitent une établissement immédiat des normes contraignantes pour encadrer ces pratiques d'abandon. Un groupe du ministère de famille essaie d'établir des « standards minimaux » pour gérer les « boîtes à bébé ».

Question n 2.1. :

Après avoir étudié les documents afin de faire une synthèse complète, j'analyserai les documents dans l'ordre suivante : 2, 3, 1 et 4. Cette logique suit un ordre chronologique et explicative (document le plus ancien au document le plus récent). Le document 2 décrit l'abandon des enfants entre le XVIe et le XVIIIe siècle, et l'apparition de l'ancien modèle des « boîtes à bébé », illustré sur la photographie 1 du document 3, suivi de la photographie 2, une « boîte à bébé » identique à celles qui ont été installées en Allemagne en avril 2000. Ce système est, d'ailleurs, le thème des document 1 et 4, qui évoquent et contestent ce dispositif, jusqu'à la menace de sa suppression.

Question n 2.2. :

Les photographies du document 3 ont plusieurs années d'écart mais toutes les deux parlent du même sujet : l'abandon anonyme des nouveau-nés. La première photographie illustre « le tour » de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à Toulouse. Dans cette « boîte à bébé » du Moyen Âge, un poupon à été mis en scène pour présenter la manière dont les parents pouvaient abandonner leur enfant dès 1540. Un texte affiché proche du poupon explique le système et la prise en charge qui était mise en place à la suite de l'abandon. Le but de la deuxième photo est le même : celui de montrer aux lecteurs comment les parents peuvent abandonner leur bébé, sauf que des nos jours, à travers d'un dispositif beaucoup plus moderne. La légende de la photographie confirme que cette « boîte à bébé » a été prise en photo à Lübeck, en Allemagne. Le rédacteur a voulu montrer que les deux systèmes sont inhumains. Il a voulu ainsi présenter que ce mécanisme n'existe plus en France, au contraire de l'Allemagne.

Question n 3.1. :

Le premier document est un article de presse de type informatif. L'auteur explique que depuis avril 2000, onze pays d'Europe ont installé des « boîtes à bébé », destinés aux bébé abandonnés et considérés comme un système remis en cause.

Question n 3.2. :

Le deuxième document est un extrait d'une œuvre historique de type informatif. L'auteur raconte la forte augmentation du nombre de bébés abandonnés en France entre le XVIe et le XVIIIe siècle, et établi un lien entre les mentalités d'antan et le regard actuel concernant la conception d'enfants en France.

Question n 3.3. :

La première photographie est une photographie

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