Devoir CNED culture de La Communication: la communication Et Ses Acteurs
Dissertation : Devoir CNED culture de La Communication: la communication Et Ses Acteurs. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar lalousokis • 11 Avril 2014 • 1 947 Mots (8 Pages) • 1 708 Vues
CULTURES DE LACOMMUNICATION – LA COMMUNICATION ET SES ACTEURS
DEVOIR N°1
Le 30/09/2013
PREMIERE PARTIE
QUESTION 1 :
Selon Gilles Lipovetsky, les facteurs aboutissant à la domination de l'hédonisme dans nos sociétés sont d'une part, « un changement de sensibilité », inspirée des valeurs du romantisme (exaltation du Moi, authenticité, plaisir, nature), impulsées par les artistes innovants du siècle dernier. D'autres part, cet hédonisme résulte également dans transformations du « capitalisme il y a maintenant 60 ans », qui ont formé une société basée sur un style de vie moderne, imprégnée de la « consommation de masse, du modernisme, de la spontanéité, de la jouissance et de l'accomplissement du moi ». Ainsi, « l'hédonisme devient le principe axial de la culture moderne ».
QUESTION 2 :
Selon moi, cette analyse est toujours pertinente mais reste à nuancer car de nouvelles pratiques s'élaborent au sein de cette société.
En effet, nous restons dans le même schéma de consommation hyper-individualiste, empli de standards et de normes. Nous parlons même à présent d'hypermodernité, avec l'escalade du toujours plus et toujours plus vite, dont le but est lié à de nouvelles sensations et émotions. Nous pouvons constater des logiques de commercialisation des modes de vie, l'intensification de la compétition, l'avènement de l'éphémère. Nous trouvons des hyper-consommateurs, à la recherche de sensations, de qualité de vie et de santé, d'authenticité d'immédiateté et de communication illimitée avec les moyens et les innovations techno-scientifique (plus de barrières spatio-temporelles a priori). Cette modernité prône aussi une dimension d'égalité qui fait monter les aspirations, les désirs des individus, dans un monde où tout semble accessible pour tout le monde.
Néanmoins, dans cette recherche d'un bonheur paradoxal, nous pouvons constater de nouvelles pratiques notamment celles du développement des réseaux sociaux, et des pratiques consommatrices responsables (bio, développement durables, consommation collaborative,...), s'inscrivant dans un paradoxe avec la société capitaliste de ce siècle prônant l'individu.
Il y a une information beaucoup plus amples avec un consommateur plus réflexif qui est capable de comparer et de juger les offres. Internet favorise le low-cost, départ dernière minute, comparatifs et tarifs préférentiels. Le succès des blogs montre une défiance envers les médias traditionnels au profit de l'expression des individus qui montrent qu'il y a une limite à la consommation et que les gens ont envie eux aussi de devenir acteurs, de s'exprimer, de passer à côtés des circuits traditionnels et d'être innovants.
Il y a l'idée d'être plus autonome dans la société même si les consommateurs recherchent au travers de la consommation d'afficher leur personnalité même si c'est en copiant le modèle de leur voisin, donc au travers du conformisme. Nous vivons dans un constant paradoxe dans la construction de l'identité.
C'est alors que se développe de nouvelles habitudes qui deviennent quasiment de nouveaux mouvements de consommation comme l'exemple de la consommation collaborative (ce qui est à moi est à toi ou le fait de prêter, échanger, louer des objets via les technologies et les communautés de pairs). Cela va des places de marchés comme Ebay ou Craiglist à des associations moins importantes. L'exemple le plus probant est la location ou la montée du covoiturage dont les sites fleurissent (Goget, Covoiturage.com, Zipcar, Autolib). Cela tends à rayonner à tous les types de modes de vie du consommateurs. Ces systèmes modifie les façons de faire des affaires, réinvente ce que nous consommons et comment nous consommons. Mais nous nous doutons bien que les entreprises, les marchés et les grands groupes se saisissent également de ces nouvelles idées pour créer de nouveaux lobbys. Ainsi, la boucle est bouclée et on ne sort pas vraiment du système même si dans les esprits on s'en détache.
DEUXIEME PARTIE
QUESTION 3
Nous allons le voir, la communication de Cetelem se veut hédoniste, tant au point de vue iconique que textuel.
Tout d'abord, d'un point de vue iconique global, notons l'utilisation importante, représentative du logo et de la mascotte à tête ronde de Cetelem, de la couleur verte qui représente l'espoir, le hasard, la nature mais surtout la croissance et la renaissance. Il est beaucoup associé au procédé marketing donnant une image positive, écologique et responsable.
De plus, l'utilisation de la mascotte souriante, dans une position d'invitation participe également à donner une bonne image de l'entreprise et de l'outil de communication, et surtout sur le thème du site qui est le crédit et les prêts. De même, les illustrations photographiques sont des images ayant une connotation positive où la personne n'est jamais représentée seule, toujours souriante, en mouvement, des images très colorées, représentant à des âges de la vie différents et des moments divers dont la signification est partagée par beaucoup de gens. Notons également la présence du bonheur qui rappelle une certaine facilité de vie que prône Cetelem.
Ces choix iconiques sont efficaces car leur représentations sont communes à nombres de consommateurs (renvoi à l'objet par simple convention, tel un symbole), les photographies choisies sont dans un rapport de ressemblance avec ce qu'il désigne (tel une icône).
Cette communication par l'image est hédoniste dans la mesure où le plaisir, la satisfaction des désirs et envie, et une illustration du bonheur sont présents dans les images. C'est un choix judicieux de la part de l'émetteur du message, qui véhicule non seulement une image positive car il sous-entend que Cetelem peut réaliser les désirs en partenariats avec ses clients mais provoque un feed-back positif de la part de la cible. La relation se veut symétrique entre l'annonceur et la cible pour que la cible aille dans le sens de l'annonceur et adopter le comportement qu'il attend. Ici, une éventuelle égalité entre les consommateurs et les participants.
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