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Corpus de texte (réécriture de Don Juan)

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Par   •  10 Mars 2019  •  Commentaire de texte  •  702 Mots (3 Pages)  •  940 Vues

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Travail sur corpus de texte

Le premier texte que nous allons étudier est un extrait de l’Opera Don Giovanni de Lorenzo Da Ponte et composé par Wolfgang Amadeus Mozart, Lorenzo Da Ponte l’a écrite en 1787 à Prague. Cet Opera eut beaucoup d’influence sur les compositeurs romantiques du fait de son mélange d’éléments comique et tragique. Le deuxième texte est écrie par Tirso de Molina, et se nomme Le Trompeur de Séville et le Convive de pierre et est écrie en 1630. Pour créer le personnage de Don Juan, il reprend le thème très ancien du jeune homme débauché qui invite un mort à partager un repas avec lui. Le troisième texte a était écrit en 1991, par Éric-Emmanuel Schmitt et se nomme La Nuit de Valognes, dans cette réécriture l’écrivain fait vivre son Don Juan au XVIII siècle à la veille de la Révolution, dans une société dont les valeurs sociales et morales sont remises en question. Nous allons donc voir les différences entre ces trois textes.

Dans le texte de Schmitt, Don Juan agit comme si il partait pour un pèlerinage pendant lequel il pourrait se repentir comme le montre la réplique de Madame Cassin : « Madame Cassin : Mais Don Juan rejoint le jour ; un homme nait » , alors que dans les deux autres textes Don juan reste méprisant ce qui résulte en cette descente aux enfers après son refus de se repentir face au commandeur comme le montre la réplique de Don Giovanni dans le texte de Lorenzo Da Ponte « Don Giovanni, tentant de se libérer. Non, non je ne veux pas me repentir. Va-t’en loin de moi ! »

Dans le texte de Tirso de Molina la scène apparait comme un festin des horreurs morbide « Catalinon : Quel est ce ragout ? ; Don Gonzalo : Il est fait d’ongles noirs ». Dans le texte de Lorenzo Da Ponte, la scène est très peu décrite et donc nous ne pouvons que imaginer la demeure de Don Juan, Alors que dans le texte de Schmitt nous pouvons imaginer une pièce d’un château baignant dans une lumière presque divine du lever de soleil comme le d’écrit cette didascalie « Marion va progressivement éteindre les bougies. La salle sera presque dans le noir pendant quelques instants puis le jour, arrivant des grandes baies, envahira progressivement la scène ».

Tirso de Molina et Lorenzo Da Ponte illustrent Don Juan comme un être méprisant et ayant peur de rien « je te percerais de ma dague » ; « j’ai le cœur plein de courage » Schmitt lui au contraire illustre Don Juan comme un être fragile et naïf « Don Juan : Dites-moi, Duchesse, comment cela s’appelle-t-il lorsqu’on s’apprête à sortir, plonger dans l’inconnu… »

Tirso de Molina montre un Sganarelle méfiant et ayant peur de subir le même sort que son maître comme le montre sa réplique « Catalinon- Par le Christ, je n’aime pas ça ! Si j’ai bien compris ce qu’on chante, c’est de nous deux qu’il s’agit… ». Le texte de Éric-Emmanuel Schmitt illustre un Sganarelle très émotif car il a reçu ses gages « Sganarelle- Mes gages, Madame, mes gages … Il me les a donnés ! » alors que dans le texte de Lorenzo Da ponte, Sganarelle est effrayer au point de fuir, mais nous ne savons pas si Don Juan lui donne ses gages « (Leporello, avec une expression pleine de frayeur, s’apprête à partir) »

Pour conclure,

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