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Corpus de textes en défaveur des comportements humains

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Par   •  7 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  569 Mots (3 Pages)  •  572 Vues

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Le corpus est composé de quatre textes argumentant tous en défaveur des comportements humains envers les animaux, et plus spécialement de leur cruauté. La première oeuvre est un extrait de l’essai “de la cruauté” de Montaigne datant du XVIe siècle, le second texte est la préface du “Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalités parmis les hommes” de Voltaire et le troisième texte est la définition de “Bêtes” selon le Dictionnaire philosophique de Voltaires. Ce sont tous deux des documents datants du XVIIIe siècle, illustrant donc le courant et la pensée philosophique des Lumières. Le dernier texte quant à lui est un extrait de l’oeuvre de Marguerite Yourcenar intitulé « Qui sait si l’âme des bêtes va en bas ? » datant de 1983 issu du roman “Le Temps, ce grand sculpteur”.

En effet, le mot “cruel” est cité dans chacuns des textes, étant leur principal thème, il est même présent dans le titre de l’essai de Montaigne. On retrouve également le champ lexical de la violence, les animaux “se déchirer mutuellement et se démembrer”, ils sont “couverts de sang” chez Montaigne, et Voltaire nous fait part d’une “dissection vivante”, ces faits sont causés par les hommes. Cela renforce l’idée de cruauté, cependant pour faire comprendre aux lecteurs que la cruauté est bien plus extrême que la violence, les auteurs en renforcent l’idée en l’opposant au caractère “innocent”, “sans défenses” des bêtes. De par ce fait, le lecteur est ému et se prend de pitié pour les pauvres animaux, l’aidant ainsi à se convaincre par la thèse des auteurs.

Cette cruauté humaine est également jumelée avec l’idée que l’homme est supérieur aux bêtes, il les déconsidère, les ramenant à de simples êtres “dépourvus de lumières et de liberté” chez Rousseau et n’étant plus que de vulgaires “machines privées de connaissances et de sentiments” d’après la théorie de Descarte attaquée par Voltaire, qui pour défendre son point de vu cite la science, rappelant par des faits irréfutables ainsi que la personnification du chien que les animaux et les hommes partagent une anatomie presque ou quasi semblable. . Montaigne argumente également que les êtres vivants n’ont qu’un seul “maître”, appelant la religion pour asseoir sa vision des choses. Ils sont vus inférieurs aux hommes, souffrants de d’après Yourcenar.

Enfin, les auteurs associent la cruauté des humains envers les animaux avec la cruauté qu’ils éprouvent pour leur espèce elle même : ce sont leurs actes qui ont menés à une évolution de victime, s’étant “familiarisé à Rome avec les spectacles des meurtres des animaux, on en vint aux hommes et aux gladiateurs.” dénonce le fait qu’à cause de leurs habitudes violentes et cruelles contre les animaux, les hommes voulaient plus, et l’on trouvé en eux même. Montaigne propose également une maxime au présent de vérité générale : « Les naturels sanguinaires à l’égard des bêtes montrent une propension naturelle à la cruauté. » De plus, Marguerite Yourcenar écrit que “l’ignorance, l’indifférence, la cruauté” exercées par les hommes contre les hommes est la conséquence directe de leurs habitudes à l’égard de leur espèce. La cruauté envers les animaux est donc d’autant plus condamnable puisque comparée à celle

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