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Ces objets qui nous envahissent : objets cultes; cultes des objets !

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Par   •  17 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 925 Mots (8 Pages)  •  2 118 Vues

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CGE Devoir n°1

SYNTHESE

        Le corpus est composé de quatre documents. Le premier est un texte de BARTHES .R « La nouvelle Citroën » sorti en 1957. Le second document est un extrait d’un article de blog, par PAGES .E intitulé « La voiture : un objet symbole » parut en juillet 2009. Le troisième document est un extrait d’une nouvelle publiée en 1967 par BUZZATI. D intitulé « Suicide au parc ». Le dernier et quatrième document est une image « Renault » prise d’un site internet lettres-histoire.info. Ces documents ont tous un thème commun qui est : la voiture. Ainsi, nous pouvons nous demander si la voiture prend une place considérable dans notre vie ? Dans un premier temps nous verrons la naissance des nouvelles voitures, puis dans un second temps la valeur symbolique de celle-ci.

        Dans un premier temps nous allons voir l’apparition des nouvelles voitures. En effet à notre époque, de plus en plus de voitures voient le jour. Toute nouvelle voiture voyant le jour  crée une grande curiosité au sein de la population. Au moment de la sortie de la DS Citroën, celle-ci a été  comparé  aux grandes cathédrales gothiques, c’est ce que nous raconte le document 1 ou le document  4 qui  explique que la R5 nous emmènes « Au pays des merveilles ».

        Les voitures évoluent avec la société et sont donc considérées  comme objet  de  valeur.  C’est le cas dans le document 1 ou la DS est appelée « Déesse » ce qui la personnifie pour lui donner  une  plus grande importance. La R5 ainsi que la DS sont crées pour un confort optimal et non pour plus de performance. Elles sont à ce jour considérées comme une maison, en plus du  simple  moyen  de transport. Ce sont toutes deux des voitures attirantes à cette époque. D’un côté nous  avons  la  DS  où les personnes l’essayent, la regarde tout en en prenant soin. De l’autre côté, la R5, qui nous montre  sur l’image des personnes qui se dirigent vers la voiture en évoquant une curiosité envers  elle. Ces  voitures sont alors considérées toutes deux comme un endroit de confort où l’on se sent bien.

        Dans un second temps, nous allons voir la valeur symbolique de la voiture. En  effet,  la  voiture  a pris une place très considérable dans notre société. En premier lieu, la voiture est le moyen le plus pratique et le plus utilisé pour se déplacer. En second lieu, la voiture nous permet aussi d’exister socialement. Comme aborder dans le document 2, ou la voiture est devenu un lien entre individuel  et social assurant notre intégration dans la société, car celle-ci nous permets  de  nous  rendre  au  travail, sur le lieu d’étude, les lieux de loisirs et de socialité. Dans le document 3, nous pouvons voir qu’avoir une voiture « de luxe » est dû à une affirmation de la personnalité, une façon de se  faire  voir et accepter alors que l’on gagne peu d’argent pour vivre.

        La voiture est un symbole d’indépendance, de liberté dont certaine personne  sont  tombés  sous l’influence. Comme évoqué dans le document 3, la voiture peut prendre une place énorme  dans  la  vie d’une personne. Son propriétaire, l’entretien, la lave et en prend soin. Cette  dernière, nous permettant de nous affirmer dans la collectivité et des personnes sont saillent par cet  attachement  qu’elles  peuvent porter à leur voiture un point de « faire-corps » avec celle-ci. Dans le document 2, on  nous  explique  que passer le permis de conduire est devenu un rituel dès l’entrée dans l’âge adulte et qu’avoir  accès  à  la conduite est un pas vers l’indépendance.

        La voiture a connu une perte de valeur sacrée. De nos jours le côté « passion » passe après le côté « utile ». Effectivement, les familles achètent des voitures type familiale afin que toute la famille en profite lors de leurs activités et non plus de voitures où uniquement le côté « bien vu » dans la société était prioritaire.

ECRITURE PERSONNELLE

L’objet fait partie depuis très longtemps de la vie de l’homme. Le premier fût inventé par l’homme préhistorique il y a environ 2 millions d’années. L’objet peut aussi être défini par sa valeur qui peut être à des fins décoratives ou de collections (objets de valeur), ce qui nous amène à nous interroger sur la problématique suivante : Tout objet est-il susceptible de devenir objet culte ? Dans un premier temps, nous verrons que l'objet est susceptible de devenir un objet culte ; puis dans une seconde partie, nous verrons que l'objet n'est pas susceptible de devenir un objet culte. 

        Tout objet est susceptible de devenir objet culte. En effet, les objets sont pourvus de valeur sacrée. Ils peuvent se former comme un symbole pour la personne. Nous pouvons constater que l’homme créé de plus en plus d’objet de tout genre et de toute taille afin de lui faciliter la vie. C’est le cas au moment de la 2ème Révolution qui a lieu aux 19ème et 20ème siècles. Elle est marquée par l’électricité qui va permettre la production de masse, notamment dans l’industrie automobile avec le modèle du taylorisme aux USA (travail à la chaine), qui a vu le jour dans les usines Ford. Mais l’objet, tel le meuble vise avant toute chose sa fonction domestique, à nous simplifier la vie. Au cours des siècles, cette fonction sera corrigée. Au 18ème siècle encore, les objets de la maison avaient des fonctions multiples comme par exemple l’évier, pour se laver et faire la vaisselle. Aujourd’hui, le mobilier et les objets sont ultra-spécialisées et chaque pièce à une fonction particulière. Mais l’objet est en évolution continue et la notion d’utilité elle-même se métamorphose naturellement. Ainsi, ce qui est jugé par certains comme indispensable ne le sera pas pour d’autres ; idem pour les critères du gadget. D’autant plus, que la technologie évolue très vite et l’on est sans cesse attiré par les objets dis « objets connectés » c'est-à-dire « high- tech » ce qui nous prouve que l'on est en relation avec le secteur numérique. Certaines personnes en, possède déjà et disent ne plus pouvoir sans passer, alors que d’autres n’y auront peut-être jamais accès. Cela n’est pas sans nous rappeler, le film d’anticipation de Charli Chaplin «  Les temps moderne » de 1938 ou l’acteur dénonce la société industrielle sous la méthode du taylorisme et la déshumanisation du travail. Il va alors créer la machine à manger qui va permettre à l’ouvrier de travailler sans s’arrêter.

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