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Ces objets qui nous envahissent: objets de cultes, objets de cultes

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Par   •  13 Avril 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 681 Mots (7 Pages)  •  1 199 Vues

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THEME : Ces objets qui nous envahissent : objets cultes, cultes des objets.

En cette période de révolution technologique permanente, et face au "trop plein" des objets nous envahissent de toute part, qu’ils aient été fabriqués artisanalement ou industriellement, leur apparence, leur évidence et leur prolifération nous amènent à réfléchir. Ce corpus est composé de quatre documents dont, la chanson de B. VIAN La complainte du progrès, sortie en 1956 dont le thème est triste et nostalgique car il fait une comparaison entre les relations amoureuses « d’autrefois » et « d’aujourd’hui ». Par la suite, J. BAUDRILLARD dans La Société de consommation, ses mythes, ses structures publiée en 1970, l’auteur explique que les relations sociales sont structurées par un élément nouveau qui est la consommation de masse. Plus récemment en 2005, Yoon montre que la fille est associée à la couleur rose. Enfin, en 2009, P. ARIES et B. COSTA-PRADAS dans l’essai Apprendre à faire le vide, pour en finir avec le toujours plus montrent que la société de consommation s’est installée en prenant appui sur les femmes et que malgré l’envahissement d’objets inutiles, nous continuons pourtant à accumuler. Dans quelle mesure peut-on dire que les objets transforment les rapports sociaux ? Nous verrons dans une première partie qu’on est dans une société de consommation dans laquelle il faut toujours plus et dans une seconde partie nous verrons qu’il y a des conséquences sur les rapports humains et sociaux.

B. Vian montre à travers sa comparaison des relations amoureuses « d’autrefois » et « d’aujourd’hui » que celles-ci sont désormais régies par une les biens de consommation. C’est une relation de marchandage et de chantages à propos des biens matériels à chaque étape de la vie de couple. J. Baudrillard rejoint l’idée qu’il y a une évolution des relations, qu’on est dans une société d’abondance dans laquelle il y a une multiplication des objets, des services, des biens matériels ainsi qu’une mutation fondamentale dans l’écologie de l’espèce humaine. Paul Ariès et Bernadette Costa-Prades eux-aussi mettent en avant l’idée d’une évolution en un siècle. On passe d’une société de consommation à une société d’hyperconsommation.

Avec l’évolution rapide des objets au sein de la société, les objets finissent par s’accumuler au dans les logements ce qui pousse à se poser la question de l’utilité des objets. L’image de Yoon montre qu’il y a une abondance avec la jeune fille au milieu de plusieurs objets rose qui s’accumulent autour d’elle. La question du besoin se pose à cause de la saturation de l’image ainsi que la nécessité de chaque objet. Au fil des couplets, B. Vian, fait un inventaire des objets qui font apparition à chaque étape de la vie ce qui revient à la question de l’envahissement des objets. Il associe chaque objet à une étape de la vie en mettant en évidence la question de l’utilité et de l’inutilité. Ariès prend l’exemple de la ménagère pour qui une multitude d’objets vont être créé pour lui faciliter les tâches quotidiennes en étant soit disant indispensable en passant des aspirateurs aux robots, des cuisinières etc. Il montre qu’un logement au 19ème siècle possédait 300 objets alors que dans la société actuelle un logement possède 10000 objets ce qu’il qualifie de société de « trop plein ». Il pose alors la question de l’utilité de tous ces objets présents dans les ménages. Baudrillard montre que l’individu a toujours besoin de consommer. Un objet en appelle toujours un autre dans l’idée de la complémentarité et de la collection ce qui renforce l’abondance. Il y a un envahissement démesuré des objets et de prolifération. C’est un tout indissociable qui entraine la consommation sans fin et qui pose la question de la motivation et de l’utilité des objets.

Ce désir de consommation repose sur une stratégie efficace de manipulation médiatique pour devenir une société de consommation. Yoon à travers la photo montre le conditionnement des enfants avec la marque « Hello Kitty ».En effet, les enfants sont amenés à consommer dans le futur et servent de cible en étant petit pour que les parents cèdent aux caprices des enfants. Vian, dans sa chanson s’adresse à la femme car il décrit une relation amoureuse qui se base sur l’accumulation matérielle. Baudrillard lui, montre que la consommation est véhiculée par la publicité qui joue un rôle essentiel dans la mise en avant des objets comme une chaine ce qui entraine une prolifération de ceux-ci dans la société. C’est un tout indissociable qui entraine une consommation sans fin et revient à la question de l’utilité de tous ces objets. Ariès rejoint Baudrillard sur l’effet de la publicité grâce au

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