BTS Francais Objets De Culte Et Culte Des Objets

DST CULTURE GÉNÉRALE ET EXPRESSION

Les Objets

1 – SYNTHÈSE

A première vue, les objets sont uniquement fonctionnels. Pourtant nous les conservons et les accumulons au delà de leur utilité et de leur espérance de vie.

S'agit- il alors seulement d'objets ou ceux ci serait ils emprunts d'une valeur ajouté, tels des symboles de nos vies passées et présentes, des totems que l'on garde précieusement, maladivement, presque avec un fétichisme voir une syllogomanie due à notre aliénation pathologique aux objets.

Sans forcément présenter nécessairement des troubles psychologiques, l'homme moderne à développé un profond attachement aux objets qui l'entourent.

Nous allons au travers de l'étude des trois documents proposés, nous attacher dans un premier temps à définir les objets et notre relation à eux. Ensuite nous analyserons leurs rôles et la perception que nous en avons.

Ancestrale, notre relation aux objets n'est plus celle de l'outil permettant à l'homme primaire d'améliorer son confort, d'adapter son environnement et d'évoluer. Si à l'origine l'objet est utilitaire, à usage domestique ou décoratif, François Vigouroux, dans l’Âme des objets page 9 à 11, nous définit une fonction secondaire des objets. Il serait les témoins de nos vies et représenteraient une partie de nous même. Il pense que nous voyons en eux des fragment de notre existence,. Chacun d'eux évoquent des images et des sentiments qui nous sont propres en lien direct avec avec notre histoire. Porteurs de nos émotions et de nos souvenirs composants nos vies, chargés de nos chagrin de nos deuils, de nos amours ou de nos joies. Il font partie intégrante de nos vies et sont le reflet de nos âmes.

Un autre aspect des objets est abordé dans le texte de Vigouroux, ceux-ci indiquent aussi notre relation aux autres. Ainsi, tout comme lui, Georges Perec dans son roman Les Choses de 1965, établit un lien entre les objets et notre relation à la société. Il décrit la décoration et l'agencement du futur appartement de Jérôme et Sylvie, héros de son histoire des années soixante, par l'énumération d'objets appartenant aux champs lexical du luxe tels les bois précieux, les cuirs et des éléments anciens et riches. Cet amoncellement sous entend une décoration luxueuse, riche et opulente énonçant un statut social confortable. Les objets nous ramènent donc à notre rang sociétal. La possession de certains objet fait donc office de titre de noblesse. Ils renvoient à une certaine image de nos modes de vies. Cette accumulation serait synonyme de havre de paix, terre de bonheur. Une nouvelle idée de l’Eldorado si souvent fantasmé mais jamais découvert, comme si posséder pouvait combler tous nos désirs et nous apporter l'extase.

Pourtant, Vigouroux prévient que cet attachement aux objets nous détourne des préoccupations spirituelles, l'Avoir prend le pas sur l’Être et seuls les objets d'arts et religieux obtiennent grâce au yeux des beaux esprits. En effet les doctrines religieuses dénoncent le matérialisme et invitent leur disciples à un ascétisme pour élever leurs âmes. Pour eux seule la voie de la piété mène à la félicité.

Alain Souchon dans Foule sentimentale de 1993, plus modérément, appuie cette idée. Pour notre société, devenue de consommation dans les années 80-90, le bonheur c'est d'avoir et nos désirs nous sont infligés. Le marketing, la mode et les publicitaires

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