Candide, Voltaire

EXPRESSION ECRITE

Candide marcha tranquillement dans la rue, comme tous les matins lorsqu’il rencontra malencontreusement un homme couché par terre avec seulement sur lui, un drap vétuste pour se protéger du froid. Il avait les yeux clos, ceux-ci étaient ridés et marqués par le temps qui passe. Ses lèvre charnu étaient gercées et étaient d’une couleur violacées ce qui était l’une des conséquences d’une température glacial. Il avait une longue barbe blanche et des cheveux couleur poivres cassées et abimés. Candide touché par les circonstances de vie de cet homme se baissa doucement et déposa délicatement une pièce dans un bol présent devant lui. Malgré la discrétion de Candide, ce faible bruit réveilla le vieil homme. Candide, embarrassé de l’avoir tiré de son sommeil, s’excusa immédiatement. << Oh ! Veuillez m’excusez monsieur, je ne voulais pas vous déranger. >> << Ne vous excusez pas ce n’est pas grave, j’ai l’habitude du bruit mais pas de celui d’une pièce se déposant dans mon bol. En général lorsque je suis endormi des bandits en profitent pour me voler le peu que je possède. Comme les dons d’une pièce de personnes généreuses comme vous. >>. << Je suis vraiment navré qu’un si triste sort s’abatte sur vous, si je puisse faire quelque chose pour vous dites le moi >>. << Oh non mon petit, vous en faites déjà plus que la majeur partie des personnes que j’ai rencontré dans ma vie… >>

Mais soudain, un homme arrivé de nulle part passa entre Candide et le vieillard et, avec sa mallette donna brusquement un coup sur la tête du pauvre homme. Il portait un costume noir avec des boutons de manchette dorés, des chaussures vernis noirs toute neuf et une montre somptueuse. Sûrement un homme d’affaire pressé s’est dit Candide. Etonnement, cet homme se révéla de nature très impolie car après avoir persécuté violemment le crâne du misérable il se retourna, l’observa de la tête aux pieds d’un air dédaigneux et continua son chemin sans s’excuser. Candide offusqué de son comportement, le rattrapa immédiatement et lui dit d’un regard indifférent : << Avez-vous remarqué que vous venez de heurter la tête de cet homme assis ici ? >> << Effectivement, je l’ai vu. Mais je n’ai pas le temps de me préoccuper de personne aussi insignifiant comme l’est ce mendiant comme beaucoup parmi d’autre. >>

L’homme assis par terre vexé et énervé d’être traité ainsi se leva avec le peu de force qu’il lui restait et répondit à l’individu : << Peut être que pour vous je suis être insignifiant car je ne porte pas de montre de luxe, de costume de créateur et que je ne rentre pas tous les soirs dans ma maison. Et qu’après un bon bain chaud je ne regarde pas les informations avec toutes les misères du monde en me disant indigné que de tel horreur se produise de notre temps. Mais moi ces misères je les vis au quotidien et c’est à cause de personnes comme vous, qui ignore les personnes comme moi ou qui ne se donne même pas la peine de faire un petit geste pour nous aider que nous vivons dans la rue dans cet état-là. >> L’homme d’affaire ne sachant plus quoi dire s’excusa

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