LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Candide, Voltaire

Commentaire d'oeuvre : Candide, Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 285 Mots (6 Pages)  •  1 005 Vues

Page 1 sur 6

[pic 1]

William Dufour-Borz

Groupe 0009

Guide de lecture – Candide

Travail présenté à Madame Ariane Léger

Écriture et litterat
601-101-MQ

Département de français
Cégep de Sainte-Foy
2 Octobre 2017

  1. À la fin du chapitre III, voltaire présente un point de vue critique face à la religion. Elle qui dans ce temps était presque obligatoire de fréquentation. Il réussi à ce détacher de cette coutume et à avoir un sens critique face à elle. Disant qu'elle n'est peut-être pas aussi bien qu'il n'y parait, qu'elle rend le monde zélé : « Ô ciel! Â quel excès se porte le zèle de la religion dans les dames!». Suivant ça, un anabaptiste prend sous ses ailes candide, le lave, lui donne a manger etc. voltaire dénonce donc le manque de civilité de la religion chrétienne et prône plutôt la religion anabaptiste qui ne se fait pas prier pour aider un autre humain dans le besoin, qu'ils aient les mêmes croyances ou non. Le comportement de l'orateur nous paraît ironique car il se moque de la religions catholique : « […] croyez-vous que le pape ne soit l'Antéchrist? - Je ne l'avais pas encore entendu dire, répondit Candide; mais, qu'il le soit ou qu'il ne le soit pas, je manque de pain.». Il donne un sens caché à ses propos, disant qu'il devrais plutôt aider la personne à la place de chercher à savoir si elle a les mêmes croyances.
  2. Le chapitre VII peut être lu comme une parodie des romans d'amour mélodramatiques. Candide retrouve Cunégonde : « ils se parlent; ce sont d'abord des mots entrecoupés, des demandes et des réponses qui se croisent, des soupirs, des larmes, des cris.». Bref, L'auteur cherche exagérément à frapper la sensibilité du lecteur, et par la suite ils se raconte leur périple depuis qu'ils se sont quitté. En faisant le tout, il imite ces histoires à sa façons, en y rajoutant un brin de burlesquerie.
  3. Les chapitres XIV et XV proposent une satire des jésuites, autrement dit, voltaire en fait une critique moqueuse. En voici un exemple, après que candide eu tuer le baron :  «Galopons, mon maître; tout le monde vous prendra pour un jésuite qui va donner des ordres[...]». Voltaire critique ainsi les jésuites, disant qu'ils ne font que donner des ordres. Un peu plus tôt, il disait même : «le baron ne pouvait se lasser d'embrasser candide; il l'appelait son frère, son sauveur.». Encore une fois il se moque des jésuites en les faisant exagérer leur acte, comme si candide venais de lui sauver la vie quand c'est simplement une retrouvaille.
  4. «Le pays était cultivé pour le plaisir comme pour le besoin; partout l’utile était agréable». «Il prit envie aux voyageurs d'en ramasser quelques-uns; c’était de l'or, c’était des émeraudes, des rubis, dont le moindre aurait été le plus grand ornement du trône du Mogol». «Ils approchèrent enfin de la première maison du village; elle était bâtie comme un palais d’Europe». «On servit quatre potages garni chacun de 2 perroquet [...] plusieurs liqueurs faites de canne de sucre». Donc, la ville est basé sur un principe plus humanitaire que matérialiste, les pierres précieuses sont en abondance, les maisons gigantesques, les repas servi comme ceux des rois, toutes les hôtelleries établies pour la commodité du commerce sont payées par le gouvernement etc.
  5. Candide prend peu à peu ses distances avec la philosophie de pangloss. Un bon exemple serait après qu'il eut fini de parler avec l'esclave : «Ô Pangloss! S'écria candide, tu n'avais pas devin. Cette abomination; c'en est fait, il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme.» un second serait après s’être fait arnaquer par le capitaine du bateau et le juge lui même : «ce procédé acheva de désespérer Candide; il avait à la vérité essuyé des malheurs mille fois plus douloureux […] se nourrissait que d'idées tristes.»
  6. Pococuranté n'est pas l'homme tel que Candide l'a décris. Comme dit Martin : «Ne voyez-vous pas, dit Martin, qu'il est dégoûté de tout ce qu'il possède? Platon a dit, il y a longtemps, que les meilleurs estomacs ne sont pas ceux qui rebutent tous les aliments.» Candide disait que c'était l'homme qui n'a jamais eu de chagrin. Mais au fur et à mesure de la lecture, on réalise qu'il déteste, ce lasse de tout ce qu'il fait. Il serait donc, en fin de compte, un homme assez chagriné, malheureux.
  7. Joyeux et optimiste au début, la pensée de Candide évolue au fur et à mesure de ses  expériences, le transformant peu à peu en pessimiste. Sachant que dans Candide, voltaire s'affaire à réfuter la philosophie optimiste. «Il faut cultiver notre jardin.» voudrais dire qu’il faut travailler, s'occuper si on veut être heureux, une autre façon de l’écrire serait, il faut cultiver notre bonheur. Autrement dit, nous sommes pris dans ce monde qui n'est malheureusement pas une utopie, donc il faut ce trouver des choses à faire pour passer le temps, pour être heureux. Cultiver un jardin demande du travaille, du temps, de même que le bonheur, il faut le travailler pour l'avoir.
  8. La satire de l’inquisition. Dans le chapitre VI, l’expression « les sages du pays » est une antiphrase puisque leur décision dément leur sagesse. dans ce chapitre, on vois qu'après un tremblement de terre qui fait des milliers de morts, les sois disant sages décident de tuer les rescapés. Un peu plus loin Candide et Pangloss sont quant à eux arrêtés pour des motifs absurdes, parler et écouter. La satire de la guerre. Au chapitre XXIII, alors que Candide et Martin naviguent vers l’Angleterre, ils voient un amiral condamné à mort pour « n’avoir pas fait tuer assez de monde ». Terrible leçon d’une logique violente. Il critique ainsi le monde barbare dans lequel ils sont.
  9. De par ses agissement et son caractère, candide, tout au long de l’œuvre, peut être vue comme le héro d'un roman d’aventure rocambolesques. lorsque l'inquisiteur et le juif qui retiennent Cunégonde, veulent tuer Candide, celui-ci fait preuve de sang-froid en abattant ceux qui se dressent en travers de sa route. Il n'hésite pas une seconde et les tue tous les deux. Au chapitre 9, Voltaire écris : «Il tire son épée, quoi qu'il eût les mœurs fortes douces, et vous étend l'israélite roide mort sur le carreau, aux pieds de la belle Cunégonde.» puis «et, sans donner le temps à l'inquisiteur de revenir de sa surprise, il le perce d'outre en outre, et le jette à côté du juif.»Faisant preuve de cette même adresse, au chapitre 16, Candide va tuer deux singes qui menaçaient des demoiselles. Ce courage et cette adresse démontre que Candide est un héros d'aventure. De plus, les péripéties ne ce font pas attendre, au chapitre 18, on peut y lire : «On mit sur la machine Candide et Cacambo; il y avait deux grands moutons rouges sellés et bridés pour leur servir de monture quand ils auraient franchi les montagnes, vingt moutons de bât chargés de vivres, trente qui portaient des présents de ce que le pays a de plus curieux, et cinquante chargés d'or, de pierreries et de diamants.» et au prochain chapitre : «Il retourne au rivage, abîmé dans la douleur : car il avait perdu de quoi faire la fortune de vingt monarques». Donc si le conte comporte un héro d'aventure et des péripéties, il peut être considéré comme un roman d’aventure rocambolesque. Puisque celle-ci sont invraisemblable et extraordinaire.
  10. Premièrement, martin n'est pas traité avec ironie, car Voltaire l'utilise pour faire ressortir sa façons de penser. Deuxièmement, le Turc, dans le même sens que martin, Voltaire l'utilise pour faire ressortir sa façons de penser et apprendre à candide certaines choses dont les bienfaits du travail : «[il] éloigne de nous trois grand maux: l'ennui, le vice, et le besoin.»

...

Télécharger au format  txt (7.7 Kb)   pdf (133.6 Kb)   docx (355.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com